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22 juillet 2012 7 22 /07 /juillet /2012 10:19

Du legs spirituel de nos pères, seul véritable patrimoine, qui aurait dû guider nos pas dans l'incertitude de la haute marée qui nous ensevelit, nous n'avons gardé que la notion la plus matérielle, la plus vulnérable à l'érosion.

 

De nos jours, le patrimoine ne consiste plus qu'en meubles et immeubles, tous taxés à loisir par la Pieuvre, qui cependant favorise d'une façon révoltante la catégorie de voleurs qui la servent sans réserve.

 

Combien de pères encore présents pour insuffler à leur progéniture les valeurs essentielles, de droiture, d'honnêteté, de naïveté et de bravoure ?

 

Combien de mères sans famille, sans repères, combien de familles sans père ni mère, combien d'enfants perdus au large, sans secours ?

 

Peut-être que ce monde finissant règle les comptes. Peut-être que l'abandonné vit de l'autre côté l'abandon qu'il répandait jusque là sans souci. Et peut-être que non. Peut-être tout a-t-il un sens, et peut-être pas.

 

 

Dans Macbeth, Shakespeare écrit : « L'histoire humaine, c'est un récit raconté par un idiot plein de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien ».  

 

Ce n'est pas à négliger. Le temps qui vient demande qu'on perde tout repère. La marée monte et va tout emporter.

 

 

C'est une nécessité. Le palimpseste maintenant saturé doit redevenir vierge avant qu'un nouveau récit prenne place. Nos coeurs, notre raison et notre mémoire doivent abdiquer totalement et dériver devant l'aube nouvelle, qui dissipe les ombres de la nuit.

 

Peut-être que je généralise ce qui ne devrait pas l'être, que ce travail ne concerne que moi, et peut-être une fraction des hommes, mais pas tous. Je l'ignore. Mais des signes m'ont été donnés de me tenir prêt à cet effacement du moi.

 

Les services fiscaux de chaque état saisissent maintenant en les taxant lourdement ce que les anciens considéraient comme intangible, et qui se transmettait de père en fils malgré les vicissitudes : une terre, même minuscule et une manière d'être.

 

Cela touche à sa fin, sous des prétextes divers, principalement égalitaires. L'égalité plait beaucoup, surtout à ceux qui n'en foutent pas une. Il est bien connu que l'égalité physique ne se fait que par la mort. Couper les têtes, comme le faisaient Procuste et la révolution française ne donne pas la vie, ne crée ni ne suscite rien. L'administration républicaine des humains n'est qu'un lit de Procuste, cherchant aveuglément à tout ramener à des cases intelligibles à l'intelligence inhumaine et machinale qui cherche à nous dominer.

 

Qu'importe ? "Qu'importe qu'on me tue", disait Socrate, fin connaisseur, homme le plus sage de Grèce, selon l'oracle de Delphes, "on n'aura pas mon âme".

 

Phrase à garder présente comme un mantra.

 

Il est probablement temps de faire provision de mantras, comme bâton pour traverser le flot meurtrier qui arrive.

 

Mais, si son coeur est pur, chacun de nous est à jamais préservé.

 

L'angoisse, comme son nom l'indique, n'est qu'une peur liée à l'approche d'un passage resserré, comme les hanches de la mère juste avant l'accouchement.

   

Je peux me tromper, mais j'ai la sensation que, vue l'attente prodigieuse des hommes et leur pureté foncière, pour la majorité, et malgré la farouche résistance des "faucons" et autres malades, le passage se fera sans trop de dommages.

 

 

Inch'Allah ! 

 

 

 

 

 

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 20:40

L'existence est une question ouverte. Un chemin sans fin. Le fait que notre planète soit ronde le symbolise. C'est ce qui effraie tant les hommes. La peur de n'avoir pas de réponse, pas de terme, pas d'hôtel, pas de fin.

 

A propos d'hôtel et de fin, j'ai lu avec émerveillement dans ma jeunesse ce bouquin d'un auteur peu connu maintenant, André Dhôtel : "Le pays où l'on n'arrive jamais", livre époustouflant, magique et symbolique. 

 

Le jeu de l'Oie (joie de l'oeuf, loi de Je) symbolise la stagnation par la case : l'hôtellerie. On s'y arrête, on s'y endort, et le temps passe. Dormir est utile, surtout quand Pénélope défait ce qu'elle a fait pour le refaire autrement, mais il ne faut pas se croire arrivé et débarrassé du voyage. Il ne faut pas croire qu'une réponse, quelle qu'elle soit, suffira à combler le vide qui sans cesse s'ouvre sous nos pieds. 

 

Le Fils de l'Homme n'a toujours pas (et n'en n'aura jamais) d'endroit où reposer sa tête.

 

En français moderne : il n'y a pas de réponse définitive, pas d'endroit où se reposer, pas d'église ou de théorie suffisante. Aucun arrangement n'est stable, tout fond, tout croule, et pas un financier, pas un magicien, pas une construction pyramidale, fût-elle la plus insidieuse et la plus tyrannique n'est à l'abri des coups du sort. 

 

Babel s'est écroulée, comme s'écroulera la Babel moderne. 

 

Nous cherchons constamment des réponses, dans les livres, les stages, les rencontres, les religions, les médecines dures ou douces, les traditions, l'épargne, l'assurance.

 

Mais tout fond, tout coule et croule, tout s'enfonce et tout s'échappe. Tout prend l'eau, et c'est tant mieux. Mme Bettencourt et les rats qu'elle nourrit retourneront au néant. Les gouvernements fantômes et les vampires psychiques n'ont pas plus de réalité.

 

Ne reste qu'à ouvrir les yeux.  

 

 

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 13:53

Trouvé ici par ma fille Marie, cette page hilarante :

 

 

 

Extraits du journal intime du chien:
====================================

Jour n° 180
8h00 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
9h30 : Chouette, une sortie en voiture ! Ce que je préfère !
9h40 : Chouette, une promenade ! Ce que je préfère !
10h30 : Chouette, une sortie en voiture ! Ce que je préfère !
11h30 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
12h00 : Chouette, les enfants ! Ce que je préfère !
13h00 : Chouette, la cour ! Ce que je préfère !
16h00 : Chouette, les enfants ! Ce que je préfère !
17h00 : Chouette, de la pâtée pour chien ! Ce que je préfère !
17h30 : Chouette, papa et maman ! Ce que je préfère !

Jour n° 181
(Voir jour n° 180)

Jour n° 182
(Voir jour n° 181)

Jour n° 183
(Voir jour n° 182)

~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Extraits du journal intime du chat :
====================================

Jour n° 152 :
Mes ravisseurs continuent à me provoquer avec de bizarres petits
objets pendouillant au bout d'une ficelle.  Ils se gavent de viande
fraîche au dîner pendant qu'ils me forcent à manger des céréales
déshydratées.  La seule chose qui m'aide à tenir le coup est l'espoir
d'une évasion, et la maigre satisfaction que je retire de temps à
autres de la destruction d'un meuble.  Demain, je mangerai peut-être
une autre plante d'appartement.

Jour n° 161 :
Aujourd'hui, ma tentative d'assassiner mes ravisseurs en me glissant
dans leurs pieds pendant qu'ils marchaient a presque réussi.  Il
faudra que j'essaie encore depuis le haut des escaliers.  Dans
l'espoir d'induire dégoût et répulsion chez ces vils oppresseurs, je
me suis encore forcé à vomir sur leur fauteuil préféré.  Il faudra que
je recommence sur leur lit.

Jour n° 165 :
J'ai décapité une souris et leur ai apporté le corps, afin de leur
faire comprendre ce dont je suis capable, et pour frapper leurs coeurs
de terreur.  Mais ils se sont juste extasiés et se sont répandus en
paroles onctueuses et condescendantes, me disant à quel point j'étais
un bon petit chat.  Hmmm...  Ca ne fonctionne pas conformément au
plan.

Jour n° 168 :
J'ai enfin réalisé jusqu'à quel point allait leur sadisme. Sans aucune
raison, j'ai été choisi pour le supplice de l'eau.  Cette fois, de
plus, il comprenait une substance chimique mousseuse et piquante
nommée "shampooing".  Quel cerveau malade a bien pu inventer un tel
liquide ?  Ma seule consolation est le morceau de pouce que je tiens
encore entre mes dents.

Jour n° 171 :
Aujourd'hui s'est tenue une sorte de réunion de malfaiteurs.  J'ai été
placé à l'isolement pendant l'événement.  Cependant, j'ai pu entendre
le bruit et humer l'odeur nauséabonde de ces tubes de verres qu'ils
appellent "bière".  Plus important, j'ai réussi à obtenir
l'information que la raison de ma réclusion était mon pouvoir
"allergisant".  Il va falloir que j'apprenne de quoi il s'agit pour
que je puisse l'utiliser à mon avantage.

Jour n° 174 :
Je suis persuadé que les autres prisonniers sont des comédiens ou
peut-être même des mouchards.  Le chien est relâché tous les jours et
semble plus qu'heureux de revenir. C'est visiblement un attardé
mental.  D'un autre côté, l'oiseau doit être un informateur puisqu'il
leur parle constamment. Je suis certain qu'il leur rapporte mes
moindres mouvements.  Tant qu'il restera dans cette pièce de métal, sa
sécurité est assurée.  Mais je peux attendre. Ce n'est qu'une question
de temps.

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21 juillet 2012 6 21 /07 /juillet /2012 10:48

Escher, Rencontre

 

 

"Le conflit est en vous-même et il ne peut être résolu nulle part ailleurs qu'à l'intérieur de vous-même. L'opposition politique existe en vous et a lieu entre les deux hémisphères de votre cerveau.

 

Il y a un passage étroit entre ces deux parties de la conscience. En cas d'accident ou d'un manque physiologique  ou encore d'un trauma quelconque, la personnalité de l'individu se désintègre et devient schizophrénique.

 

Lorsque le passage si fragile entre ces deux mondes est rompu, la personnalité est divisée en deux et l'individu se comporte comme deux personnes différentes. Vous êtes par exemple tendre et charmant le matin et furieux le soir. Vous ne vous souvenez plus du tout de la personne que vous étiez le matin.

 

Ainsi vous êtes devenu une autre personne commandée par un autre cerveau.

 

Lorsque les deux bouts de ces deux hémisphères sont assemblés, le passage est renforcé et une unification s'instaure; c'est l'intégration, la cristallisation. Ce que Gurdjieff appelait la cristallisation de l'être est la fusion de ces deux parties du cerveau."

 

Osho, Tarot, XIV, l'Intégration.

 

 

Osho Zen Tarot

 

 

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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 13:30

Y a rien à jeter.

 

Pour les amoureux des chansons de saint Georges, et de la guitare, il n'est plus possible de vivre sans ces deux merveilles de Rodolphe Raffali.

 

Une technique infaillible n'enlève rien à une sensibilité d'une parfaite délicatesse. Depuis Georges lui-même, jamais personne n'avait aussi bien exprimé la grâce de ces mélodies. Ne l'écoutez pas quand il déclare qu'il n'expose pas assez les thèmes. Ce n'est jamais le cas dans ces deux disques.

 

Introuvable ou si peu sur Deezer, ce mec est un protégé des fées, venu sur Terre pour nous permettre d'endurer un peu mieux sa face obscure. 

 

Que le dieu de la musique, présent à ses côtés le préserve et lui inspire encore bien de la tendresse et du génie. Qu'il suscite encore des hommes admirables de cette trempe. 

 

  

 

 

 
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20 juillet 2012 5 20 /07 /juillet /2012 09:40

Omar Khayyam, symbole de l'Homme parfait est mort à 84 ans, après avoir marqué la page du livre qu'il lisait de son cure-dents en or.

 

La durée d'une vie humaine accomplie est de 84 ans. Ce n'est pas une affirmation gratuite, mais le fruit de divers éclairages que Mme VJ et moi avons eu à plusieurs reprises, dont c'est l'aboutissement verbal. Certains feront le cycle plus vite, d'autres qui vivront cent ans ne le feront pas.

 

Il s'agit d'un nombre symbolique.  

 

Vivre sept fois douze ans, sept cycles complets, la révolution complète des sept centres ascendants et descendants qui nous structurent de l'assise au sommet du crâne, c'est faire le tour des choses. Vivre cette durée symbolique, c'est être prêt à changer d'octave.

 

On nous bat les oreilles de l'ascension, et peut-être que certains s'y préparent réellement, sans forcément le savoir. Si ça doit être le cas, seuls celles et ceux qui ont atteint ou s'apprêtent à atteindre l'âge que symbolise le nombre 84 ont une chance de prendre le train.

 

Les rats qui tournent autour des fromages, des pots d'or et du cul des putes médiatiques sans voir qu'aucune richesse matérielle ne peut répondre à une question d'un autre ordre ne viendront pas, et c'est une bonne nouvelle.

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19 juillet 2012 4 19 /07 /juillet /2012 10:16

J'ai exposé la synchronicité précédente, celle dont le sujet est l'or, car elle est rare et exemplaire. A part le soleil qui m'a aveuglé à l'instant même où je lisais l'expression in saecula saeculorum, je peux tout prouver : l'article de Bouddhanar, mon achat du livre et évidemment faire une copie de sa page 133; quant au commentaire de Chantalouette, et le lien auquel il mène, on peut le vérifier sur ce blog. Pour le soleil, là, il faut me croire sur parole.

 

Il n'empêche que même sans cet éclat solaire, on a quand même une convergence, moins éclatante, c'est le mot, mais convergence quand même.

 

Pourquoi remuer tout cela ? Parce que les implications sont prodigieuses. Chaque personne a connu des signes, des synchronicités, dès que les oeillères des dogmes sociétaux ou matérialistes de base se sont écartées. Dès qu'on en a saisi une, il s'en présente une seconde, au point qu'il existe une sorte de désordre mental qui consiste à se focaliser sur ce genre d'occurences, et d'en déduire une espèce de sentiment d'être un personnage à la destinée exceptionnelle et unique, remarquable, distingué de la masse. C'est un risque d'inflation de l'ego à ne pas négliger.

 

Ceci dit, que penser du phénomène des synchronicités ?

 

Faisons le rappel de ce qui s'est manifesté, afin de prendre conscience de l'énorme et invisible machination qu'un tel scénario requiert :

 

- il a fallu que Félix Crespo (Bouddhanar) écrive un sujet issu de ce bouquin de Jean Prieur;

- il a fallu que j'achète ce livre, et que je le lise;

- il a fallu que me vienne dans le même temps l'idée d'écrire un texte sans rapport avec cela, y incluant un lien vers le village des Pions;

- il a fallu que Chantalouette réagisse à ce lien, et y fasse un commentaire menant lui aussi à un lien;

- il a fallu que ce lien comporte un court texte de Jean Anglade (lequel a publié 80 livres), lequel texte citait une expression latine oubliée et volontairement erronée;

- il a fallu que le même jour, une heure plus tard peut-être, dans le livre cité par Bouddhanar, je découvre cette expression correctement écrite cette fois-ci.

 

La coïncidence est déjà énorme, et la probabilité qu'elle se produise, infinitésimale.

 

Mais que tout ceci se déroule de sorte que ma seconde lecture, qui me fait prendre conscience que je viens de retrouver l'or volé, ait lieu à l'instant précis où le soleil me décoche l'un des rares rayons de cette journée dépasse l'imagination (la mienne).

 

Pourquoi tant d'efforts pour un si petit effet ? 

 

Parce que ça ne coûte rien à l'Intelligence qui meut les univers. Aucune dépense d'énergie. L'Univers est une danse cosmique, dans laquelle chaque mouvement, même le plus obscur, est parfaitement imbriqué dans la mouvance globale, laquelle n'est qu'un reflet, la manifestation d'un rêve, le rêve le plus complexe, le plus abouti qui se puisse.

 

"Le langage du monde s’écrit par chances et coïncidences.

Dans la vie, tout est signe." (Paulo Coelho)

 

 

 

"Les évènements ne se réalisent pas, ils se révèlent" (Sri Aurobindo)*

 

Peut-être ce que certains appellent Dieu. 

 

Reste une question : qui agit ?

 

Bouddhanar, lorsqu'il a décidé de citer ce livre, Chantalouette quand elle a envoyé ce lien, et moi, quand j'ai publié mon texte, savions-nous qu'il en découlerait cette convergence ? Avons nous choisi ? 

 

Qui a déterminé ce déroulement implacable ? Qui agit par nous ? Nous qui croyons décider de tout, de la couleur de la chemise ou de la robe du jour, de notre emploi du temps, pouvons nous être certains que nous sommes bien aux commandes ?

 

Bien sûr, Boudhanar, Chantalouette et moi avions une intention, une justification, avons manifesté une volonté déterminée, un choix peut-être entre diverses options, qui, s'il avait été autre, aurait donné un résultat différent (peut-être une autre synchronicité), mais le fait que cette cascade de choix aboutisse à une telle convergence tend à prouver que nous sommes loin d'être aussi indépendants que nous aimons à le penser.

 

Même la micro-seconde à laquelle j'ai regagné le canapé, la vitesse à laquelle j'ai lu, le quart de seconde pendant lequel j'ai pu observer une mouche ou un oiseau qui passait où me gratter le bout du nez, tout cela a concouru à ce qu'à l'instant fatal, un rayon de soleil perce les nuages et m'éblouisse de son précieux or.

 

Impossible à combiner, sauf par le Grand Esprit. L'Auteur dont nous sommes les personnages.  

 

Je sais, c'est cruel. La plupart des gens préfèrent s'accrocher à cette idée que moi moi moi, personne ne me dira ce que j'ai à faire, moi, monsieur, chuis assez grand. D'ailleurs, moi, j'ai des signes qui me montrent que je ne suis pas n'importe qui. Pis moi, je suis un créateur. J'ai des super idées. Moi moi rien ne m'échappe, rien ne m'effraie. C'est pas le travail qui me fait peur. Moi moi et moi. 

 

Je est vraiment un Autre**, pas de doute.

  

 

* Deux citations piquées sur un mail privé de Mme Yog.

 

** C’est faux de dire : je pense : on devrait dire : On me pense. - Pardon du jeu de mots.

Je est un autre. Tant pis pour le bois qui se trouve violon, et nargue aux inconscients, qui ergotent sur ce qu’ils ignorent tout à fait ! (Arthur Rimbaud, Lettre du Voyant)

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 19:44

Bien sûr, il y a d'autres chats à fouetter : le foot, le tennis, le foutre sur C +, le pénis (quoique ça va pas fort, ça doit être les radiations), la crise, les élections, le tour de france et la transe du four estival, le pouvoir d'H.A. et comment qu'on va payer les aïss-crimes et les bières, bref, on n'a pas que ça à foutre quand même.

 

Mais bondieu, le monde des veaux devrait s'émouvoir et applaudir : des peuples, des peuples entiers, oui, des braves gens comme nous, ouais, armés de simples fourches et de lance-pierres ont réussi à foutre en l'air en rien de temps les régimes les plus vissés de la planète : Tunisie, Lybie, Égypte, et maintenant Syrie.

 

C'est magique. C'est la libération des zopprimés. Un signe des temps.

 

Mais les veaux s'en tapent. Ça zappe à tour de bras. Mets le foute, putain, fais chier avec ces conneries. Pourtant, c'est incroyable. Des gens uniquement équipés de cailloux (c'est le principe de l'intifada) et de massues qui renversent des chars, se moquent des bombardiers, des gardes prétoriennes invincibles depuis un demi-siècle ?

 

Les lybiens qui avaient un niveau de vie qui dépassait celui des français, comment qu'ils te l'ont descendu le Khadafi ! Tous seuls, ouais, rien que pour accéder à la démocrassie. Un signe d'étang.

 

A tomber sur le cul. Et personne ne s'esbaudit.

 

Mais si c'est vrai, tu vas voir comment qu'on va te le virer le Flambi et sa bande, à coups de pompes dans le cul.

 

Parce qu'une révolution, y a rien de plus fastoche. Tous les camarades qui se donnent la main, c'est émouvant.

 

Bon, je reconnais, la période ne s'y prête pas. Faudra attendre le retour de vacances, ou que la télé tombe en panne, comme Orange l'autre jour.

 

Et pis la france c'est déjà une démocrassie. Pourquoi kon ferait la révolution ?

 

Attention, si c'est pour être emmerdé, attention.

 

Mais ki fasse gaffe, le Flambi : en 2012, des mécontents à mains nues, sans le moindre appui extérieur - promis juré - des innocents opprimés ont, juste pour devenir enfin libres mis à bas de cruels monstres assoiffés de sang. Alors, fais gaffe, mon pote, t'as pas intérêt à augmenter la redevance audiovisuelle ni le prix de la kronembourg hein ?

 

Sinon ça va chier. Vilain.

 

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18 juillet 2012 3 18 /07 /juillet /2012 10:17

Dimanche 16 juillet. J'attends le retour de ma mie partie chinoiser en lisant sous la véranda. Allongé sur un canapé, je fais face à l'Ouest. Lorsqu'à une certaine heure le soleil m'aveugle, je change de sens. Un vrai tournesol, une héliotrope, vous dis-je.

 

Ce que je lis ? Un livre de Jean Prieur recommandé par Bouddhanar : "Les visiteurs de l'autre monde".

 

Un peu vieillot, un peu "vieille France", ce livre romancé expose les conclusions motivées de Jean Prieur, grand spécialiste des "messages de l'au-delà".

 

Pour me délasser et me secouer un peu, je rejoins l'ordi en veille. A mon texte "Se défiler", Chantalouette a mis un commentaire sur l'irréductible village des Pions, dont un lien qui mène à un extrait d'un livre de l'écrivain auvergnat Jean Anglade.

 

J'évite d'ordinaire les écrivains régionaux qui me bassinent un peu avec leurs histoires familiales ou villageoises. Mais je suis très agréablement surpris par l'humour de ces phrases, en dehors même de celui de l'histoire racontée. Anglade est un narrateur achevé : pour décrire en deux mots l'approximation culturelle de l'homme instruit de la communauté, le seul qui soit capable de déchiffrer peu ou prou l'écriture officielle, et pour dire qu'il sait un peu de latin, il emploie l'expression saecula saeculum.

 

Bien sûr, les latinistes et les anciens enfants de choeur le savent bien, cette expression tirée de la liturgie catholique est erronée; on doit dire (in) saecula saeculorum.

 

Généralement traduite par (dans) les siècles des siècles, ce qui ne veut rien dire, elle signifie exactement : dans les cycles de cycles, comme on dirait des milliards de milliards (et non des milliards des milliards). On voit que les notions maintenant galvaudées de l'emboitement des calendriers bien connues des Mayas l'étaient chez nous aussi, ainsi que le rapport entre microcosme et macrocosme.

 

Bref, notre savant linguiste avait oublié l'or en chemin. Or est ce qui manque à saeculum pour former saeculorum.

 

Un peu plus tard, je replonge dans Prieur. Soudain, page 133, je tombe sur cette expression : ..." je ne me vois pas habillée in saecula saeculorum...".

 

Quelle surprise ! J'ai vérifié plus tard, il n'y a que deux expressions latines dans le livre, a claritate claritatem, et celle-ci, que je n'ai certes pas entendue ni lue depuis de longues années.

 

La convergence est remarquable.

 

Mais à cet instant précis où je retrouve l'or manquant, le soleil souvent voilé de nuages, qui bascule continûment vers l'Ouest franchit alors la ligne fatidique de la baie vitrée et la barrière nuageuse et me ferme les yeux, m'aveuglant d'un coup. M'éblouit de son or, aor, la lumière. L'or qui manquait au paysan d'Anglade surgit, éblouissant, crevant l'écran au même moment, dans un livre et dans la nature. 

 

Quelle incroyable convergence ! J'en ris encore. 

 

Pierre Faure me faisait remarquer il y a quelques jours que ce qui distingue une coïncidence d'une synchronicité, c'est la conscience qui lui donne du sens.

 

Cette synchronicité-là est majeure. J'en vis souvent, et celle-là est balèze. Chapeau l'Artiste.

 

Je plains les esprits secs qui n'ont pas pris la mesure de l'Intelligence facétieuse et bienveillante qui nous entoure et ne demande qu'une seule chose : que nous ouvrions les yeux et la reconnaissions.

 

Pourtant, elle n'a de cesse de multiplier ses provocations : au courrier du vendredi 13 juillet, j'avais une seule lettre, une facture d'eau, d'un montant de 111.56 € (la somme de 5+6 donnant 11, ça donne une séquence de 11111), et le premier numéro d 'Abraxas (merci à toi, Helios), dans lequel figure un article de Joel LaBruyère qui rappelle que la somme des lettres Aleph, Lamed et Phé de l'Aleph développé (en plénitude) donne 1 + 30 + 80 = 111. 

 

Je ne vois vraiment pas comment on peut s'ennuyer sur cette Terre. 

 

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17 juillet 2012 2 17 /07 /juillet /2012 12:32

Les tablettes sumériennes traduites par Sitchin et Parks indiqueraient que l'humanité a été créée pour servir d'esclaves, et approvisionner ses maîtres en or et en minerais précieux enfouis dans la croûte terrestre.

 

Curieusement, l'or et les minerais précieux seraient d'origine extra-terrestre. L'or-métal est aujourd'hui l'objet de toutes les convoitises, comme si une mystérieuse entité en avait désespérément besoin. Pas un jour sans qu'une obscure officine propose d'acheter les bijoux de famille. Vue la façon dont l'humanité est exploitée, pressurée, vampirisée par tous ses gouvernements, qu'ils soient de droite ou de gauche, (qu'importe l'emballage), l'esclavage est une réalité que tout s'emploie à nous masquer, mais qui crève largement l'écran.

 

Nous sommes les esclaves d'un système qui nous tient entre ses griffes, balançant alternativement ou simultanément l'opium de l'espoir et la cruauté des chiens de garde.

 

Cela, tout le monde le sait, parmi les lecteurs de ce blog.

 

C'est la part de l'or vulgaire, celle de Satan, ou du Prince de ce monde, menteur dès l'origine, disait Jésus.

 

Reste cependant l'Or des Sages. 

 

Il semble bien, comme le disaient les évangiles et Mouravieff, qu'il existe plusieurs types d'humains. 

 

Une partie d'entre nous n'a que faire du fumier des litières princières, des palais et des signes extérieurs de la misère morale et de la bassesse dorée. Une partie d'entre les humains n'a que faire des honneurs, des tribunes, des villes et des palais. Une partie des humains n'a d'autre désir que de creuser le fond et les murs de cette réalité puante, pour en trouver l'issue, et s'en échapper.

 

Ce faisant, il leur arrive de ramener au jour de la lumière vivante enfouie dans les ténèbres, au point d'en devenir clairs comme de l'eau de roche, pour reprendre une ancienne expression, et d'irradier.

 

Des gens comme cela, j'en connais, dont la lumière sans ostentation bouleverse qui en approche. Bien sûr que n'importe quel soudard armé de n'importe quelle arme réduirait ces lampes vivantes en bouillie, comme c'est arrivé à de nombreuses reprises, tant est fort en ce monde le pouvoir de la vermine.

 

Mais le peuple des mineurs de fond qui n'a de goût que pour l'Or des Sages renaît toujours de ses cendres, et renaîtra tant qu'il restera un atome de lumière, un photon enfoui dans l'épaisse matière que se disputent les brutes.

 

Lorsque ce sera fait, quand la dernière trace de lumière aura été arrachée à l'ombre, et restituée à son Origine, la Terre et ses habitants monstrueux seront logiquement broyés dans le maelström ordinaire des chiottes de l'univers pour servir d'engrais à quelque chose d'un peu plus beau.

 

Et peut-être que ces humains là, ces chercheurs d'Or-Lumière (AOR) ont un autre Père, une autre Mère, que les hordes infectes qui souillent tout ce qu'elles touchent.

 

Raison pour laquelle la prière qu'a enseignée le Christ (ici retouchée) est souveraine, comme Mme VJ et moi-même avons pu le constater lors de certains épisodes limite et dangereux.

 

 

PS : demain, je vous raconte une histoire d'or qui en vaut son pesant, d'autant qu'elle s'est produite peu de temps après la rédaction de ce texte.

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  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
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Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

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Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.