Le jardin de Vieux Jade
Voici la prière qu'instaure le Christ dans l'évangile des Douze (ch.19), et que les chrétiens officiels auto-proclamés - ceux qui ont gagné le pouvoir - appellent, après l'avoir tronqué et largement vidé de sa substance : "Notre Père".
Comme on le constate immédiatemment, le Père est plus que le Mâle, puisqu'il est Abba Amma, Père-Mère.
C'est-à-dire un être complet qui guide, aime et assiste ceux qu'il met au monde. Pas un fou sanguinaire comme le fameux dieu jaloux. Loin d'être "aux cieux", c'est-à-dire au diable, il est partout.
Heureusement, certains des chrétiens l'ont compris. Mais le monde issu des religions du livre qui est le plus dualiste qui ait jamais existé reste le plus profondément malade qui soit.
C'est donc à chacun d'entre nous d'entrer dans notre chambre secrète afin que la Lumière perce enfin les ténèbres, et que peu à peu nous devenions "réfléchis, tendres et miséricordieux", c'est-à-dire à l'image d'un véritable père-mère.
"Comme Jésus priait sur un lieu élevé, certains de ses disciples vinrent le trouver et l'un d’eux dit : Seigneur, dis-nous comment prier. Et Jésus leur dit : quand tu pries, pénètre dans ta chambre secrète ; et quand tu as fermé la porte, prie Abba Amma qui est au-dessus de toi et à l'intérieur de toi ; et ton Père-Mère qui voit dans l'ultime te répondra ouvertement.
Mais quand vous êtes réunis, et que vous priez ensemble, n'utilisez pas de vaines répétitions car votre Parent céleste connaît les choses dont vous avez besoin avant que vous les demandiez. C'est donc de cette manière que vous prierez :
Notre Père-Mère qui es au-dessus et à l'intérieur : que ton nom sacré soit sanctifié en double trinité. Que ton royaume arrive à tous en sagesse, amour et justice. Donne-nous, jour après jour, de prendre part à ton Pain sacré et aux fruits de la Vigne vivante. De même que tu nous pardonnes nos erreurs, puissions nous pardonner à ceux qui agissent mal à notre égard. Manifeste ta bonté, pour qu'aux autres nous puissions la manifester. Au moment de la tentation, délivre-nous du mal.
Car à toi appartiennent le royaume, la puissance et la gloire : depuis l'origine des temps, maintenant et jusqu'à la fin des temps. Amen.
Et en tout lieu où sept seront réunis en mon nom, je me tiendrai au milieu d’eux ; et là où il n'y en a qu'un seul qui prie en secret, je serai avec lui.
Soulève la pierre, et là tu me trouveras. Fends le bois et c'est là que je suis. Car dans le feu dans l'eau, comme en toute forme vivante, Dieu est manifesté par sa vie et sa substance.
Et le seigneur dit : si ton frère a péché en paroles sept fois par jour et qu'il a fait amendement sept fois par jour, admets-le. Simon lui dit : sept fois par jour ?
Le seigneur lui répondit : je te dis aussi jusqu'à 77 car même chez les prophètes, après qu'ils eurent été imprégnés de l'esprit saint, on a trouvé l'expression du péché.
Soyez donc réfléchis, soyez tendres, soyez miséricordieux, soyez doux, non seulement pour votre propre espèce mais pour toute créature qui est à portée de vos soins, car vous êtes pour elle comme un Dieu, vers lequel elle se tourne dans son besoin. Soyez lents à vous énerver car nombreux sont les péchés dont on se repent une fois que la tension est tombée.
Et il y avait un homme dont la main était déformée et il vint vers Jésus et lui dit : Seigneur, j’étais un maçon gagnant ma vie par mes mains ; je te supplie de me rendre la santé pour que je puisse ne pas mendier honteusement ma nourriture. Et Jésus le guérit en disant : « Il existe une maison qui est faite sans main, cherche là pour que tu puisses y habiter ».
Trouvé dans « Les enfants du capitaine Grant », de Jules Verne. Tout à l’honneur du grand Jules, de porter ces faits à la connaissance des enfants francophones de son époque. Mais il aurait tout aussi bien pu étendre ces horreurs aux portugais, aux espagnols, aux belges, aux hollandais et aux français, sans oublier les chinois, les aztèques, les mongols et les arabes, et j'en oublie :
« Le lendemain matin, 5 janvier, les voyageurs mettaient le pied sur le vaste territoire de Murray. Ce district vague et inhabité s'étend jusqu'à la haute barrière des Alpes australiennes. La civilisation ne l’a pas encore découpé en comtés distincts. C'est la portion peu connue et peu fréquentée de la province. Ces forêts tomberont un jour sous la hache du bushman ; ces prairies seront livrées au troupeau de squatters ; mais jusqu'ici c'est le sol vierge, tel qu'il émergea de l'océan Indien, c'est le désert.
L'ensemble de ces terrains porte un nom significatif sur les cartes anglaises : « Reserve for the Blacks », la réserve pour les noirs. C'est là que les indigènes ont été brutalement repoussés par les colons. On leur a laissé dans les plaines éloignées, sous les bois inaccessibles, quelques places déterminées, où la race aborigène achèvera peu à peu de s'éteindre. Tout homme blanc, colon, émigrant, squatter, bushman, peut franchir les limites de ces réserves. Le noir seul n’en doit jamais sortir.
Paganel, tout en chevauchant, traitait cette grave question des races indigènes. Il n'y eut qu'un avis à cet égard, c'est que le système britannique poussait à l'anéantissement des peuplades conquises, à leur effacement des régions où vivaient leurs ancêtres. Cette funeste tendance fut partout marquée, et en Australie plus qu'ailleurs.
Aux premiers temps de la colonie, les déportés, les colons eux-mêmes, considéraient les noirs comme des animaux sauvages. Ils les chassaient et les tuaient à coups de fusil. On les massacrait, on invoquait l'autorité des jurisconsultes pour prouver que l'Australien étant hors la loi naturelle, le meurtre de ces misérables ne constituait pas un crime. Les journaux de Sydney proposèrent même un moyen efficace de se débarrasser des tribus du lac Hunter : c'était de les empoisonner en masse.
Les Anglais, on le voit, au début de leur conquête, appelèrent le meurtre en aide à la colonisation. Leurs cruautés furent atroces. Ils se conduisirent en Australie comme aux Indes, où 5 millions d'Indiens ont disparu ; comme au Cap, où une population d'un million de hottentots est tombée à 100 000. Aussi la population aborigène, décimée par les mauvais traitements et l'ivrognerie, tend-elle à disparaître du continent devant une civilisation homicide. Certains gouverneurs, il est vrai, ont lancé des décrets contre les sanguinaires bushmen ! Ils punissaient de quelques coups de fouet le blanc qui coupait le nez ou les oreilles à un noir, ou lui enlevaient le petit doigt, « pour s'en faire un bourre-pipe ». Vaine menace ! Les meurtres s'organisèrent sur une vaste échelle, et des tribus entières disparurent. Pour ne citer que l'île de Van-Diemen qui comptait 5000 indigènes au commencement du siècle, ses habitants en 1863, étaient réduits à sept ! Et dernièrement, le Mercure a pu signaler l'arrivée à Howard Town du dernier des Tasmaniens. »
Ce rappel n’a pas pour but d’alimenter le « sanglot » de l’homme blanc. Les livres de Rider Haggard ont largement évoqué la collusion dans le meurtre et l’esclavage des trafiquants de toutes les races. La saloperie n’a ni couleur, ni frontière, ni religion. C’est l’esclavagisme et les razzias des pirates barbaresques qui ont conduit à la conquête de l’Algérie.
En 1968, Yambo Ouologuem lance, avec son livre « Le devoir de violence », un pavé dans la mare : les africains participaient activement à la traite des africains. Mais ce sont bien les hommes de l’Europe de l’Est qui exportent les femmes blondes comme du bétail. C’est bien l’homme qui exploite l’homme, son frère, vend ses enfants et torture les animaux.
Seul l'homme peut y mettre un terme. En cessant de ne pas le voir, en cessant de reporter la faute sur l'autre.
Il est important qu’on sache que ces comportements de bêtes sauvages sous couvert de civilisation sont parfaitement connus depuis longtemps. Tous ceux qui ont lu Jules Verne le savaient. Tous les millions d’enfants. Et pourtant, la roue tourne, écrasant chaque jour son quota de victimes. Et pourtant, « tout ce que tu fais au plus petit d’entre les miens, c’est à Moi que tu le fais. »
Parce que la servitude paraît chose naturelle. Les enfants de bourgeois qui lisaient Jules Verne trouvaient normal que les misérables prolétaires croupissent dans les usines de leurs parents, et que les bonnes se lèvent à 5 h du matin et se couchent à 11 h dans des chambres glaciales pour un salaire quasi nul.
On ne cherche jamais l'origine de la souffrance au bon endroit. La bonne question, ce serait : quelle souffrance ai-je infligée aujourd'hui ? Qui ai-je esquinté ? Qui ai-je ignoré ?
Bien sûr, ça fait curé.
Et pourtant, curé ou non, toute la souffrance que j’inflige au dehors me broie en retour et m’écrasera un jour ou l’autre.
Et pourtant…
Je suis l’homme
Je suis l’enfant
Je suis la femme noire
Je suis la femme jaune
Je suis la femme blanche
Je suis l’homme noir
Je suis l’homme jaune
Je suis l’homme blanc
Je suis l’oiseau et le poisson et la tortue
Le cheval qui court
Je suis l’herbe et l’arbre
Je suis la mer et la montagne
Si je fais du mal à une partie de moi
A l’enfant qui est en moi
A la femme qui est en moi
De n’importe quel pays
De n’importe quelle couleur
Je me fais du mal à moi-même
Aussi ai-je souvent mal à toutes les parties de moi
Mutilées, torturées, affamées
En quelque lieu du monde.
Le jour approche où je serai entière et entier
Où j’aurai assumé ma féminitude
Ma mâlitude ma négritude ma jaunitude.
Je suis l’homme
Je suis l’enfant
Je suis la femme noire
La femme jaune
La femme blanche
Je suis l’homme noir
L’homme jaune
L’homme blanc.
Julos Beaucarne.
Merci à Madame Yog de m'avoir fait découvrir Charles Juliet dont je viens de lire "Lambeaux", un livre qui dans l'esprit fait l'effet d'une grenade, d'un coup de hache.
Mais il y a certaines explosions, certaines mutilations qui guérissent et exorcisent. Ce livre en est. Cet homme qui a traversé le pire le dit avec des mots neutres, marchant toujours à distance de ce qui aurait pu le terrasser, l'écraser, l'ensevelir.
Ce livre éclate sans bruit, et le souffle bouleverse ce qui en nous lui ressemble, pulvérise l'inutile et le fabriqué.
Vous savez les démélés que j'eus cette semaine avec le site juif.org, au sujet d'un article violent que j'ai écrit suite à l'arraisonnement des bateaux qui ont tenté de rompre le blocus de Gaza. D'où il ressortait que je suis antisémite, et devenu une cible (que j'étais encore ce matin bien que j'aie enlevé immédiatement les termes agressifs). Je ne reviendrai pas là-dessus, ça a assez duré. En plus des attaques indirectes, deux personnes m'ont écrit sur le blog, dont M. Cadiro (pseudo) qui je pense est sincèrement attaché à défendre une cause qu'il pense juste, et mérite donc de la considération. Vu que ce blog n'est pas un forum, son dernier message se serait probablement perdu. Le voici. Répondez lui si vous le souhaitez, je le ferai peut-être un peu plus tard.
Cette première tentative de donner la parole à tous sur un sujet éminemment polémique sera évidemment la dernière si ça tourne à l'échange d'invectives.
Je me réserve le droit de supprimer tout commentaire qui déborderait mes propres limites.
Voici le texte de M. Cadiro :
Monsieur JADE je n’attends pas de réponses
mais laissez moi m’exprimer sur votre blog si vous aimez la justice ,et au nom de la liberté d’expression.
Pourquoi sur votre blog parce qu’il y a ici des personnes qui pensent comme vous, et certainement que la plus part sont comme vous révolté par l’attitude des
Israéliens donc des Juifs et j’aimerai
dire ma pensé.
Avant la guerre de 39 les Juifs n’avaient pas de terre, et pourtant ils étaient haïs par une frange de la population mondiale.
A cette époque il n’y avait pas les Palestiniens il n’y avait pas le sionisme (il était dans leur esprit mais pas mis en pratique)
Cela n’a pas empêché un fou de vouloir les exterminer.
Ils étaient haïs pourquoi ?
(Je n’attend pas de réponses car si l’on part dans des stéréotypes de ce genre , il y en a pour tous le monde : Les Italiens les auvergnats les Ecossais les
Corses….. )
Donc dire que l’on n’aime pas les Juifs parce qu’ils sont « ? »
C’est faux ou c’est se mentir à soit même .
Donc c’est autres choses, et pour moi cet
« autre chose » c’est « la jalousie » c’est un sentiment que nous avons tous en nous, pour une chose ou une autre, et malheureusement sur 100 personnes on en
retrouve un pourcentage qui le porte
sur les Juifs.
Si les choses s’arrêtaient à ce ressentit, ce ne serait pas grave, mais le gros problème c’est que pas mal des ces « JALOUX » leur en veulent à mort et sans raisons
la plus part du temps, car si
l’on faisait une étude je suis sur que la plus part n’ont jamais côtoyait un juif .
Non c’est uniquement sur ce qu’ils ont entendu dire
Et ce que je vous explique je l’ai vécu.
Alors bien sur que cela ne leur donne pas le droit de faire tout et n’importe quoi, mais dans le cas de ce conflit il ne faut jamais oublier qu’ils ont en face des
gens qui ne veulent pas de leur
existence ,des fous de Dieu qui croient que s’ils meurent en martyr ils iront au Paradis, des mères qui disent ouvertement devant des caméras qu’elles sont fières
que leur fils soient mort en
martyr et qu’elles sont prêtent à en faire d’autres pour qu’ils se fassent sauter.
Et qu’enfin ils ne se mettent pas des gants pour tuer hommes femmes et enfants dans des bus ou autres endroits peuplés avant qu’il y ait le mur de
séparation.
Et dans des avions .
Voila ce que je voulais dire .
Merci de laisser mon post ,si quelqu’un veut me répondre j’en serais ravis.
Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs. J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.
Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.
Ici, je n'est pas un autre.
Après l’explosion
Nul ne l’a sue
Le jour d’après
Coule la lave
Brûlent les cendres
Lave la lave
Mange la louve
Larmes sans sel
De régime
Cuit et recuit
Frottent les cendres
Récurent
Pas encore nu,
Pas tout à fait ?
Restent des choses
Bien accrochées
Des salissures
De vieux fantômes
D’anciennes guerres
Qui peut le faire, si ce n'est toi ?
Nettoie
Les notes glissent
Comme des larmes
Gouttes de feu
Sur la paroi
Qui m’a volé le cœur ?
Qui m’a trempé vivant,
Comme une lame ?
Qui m’a fouetté les yeux,
M’a déchiré le ventre
Me baisant les paupières
Et m’enduisant de baume,
Me prenant par la main,
Pour me conduire
Dehors ?
LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR
NI BUT, NI QUÊTE
***
QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,
CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?
***
C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ
***
LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?
***
CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT
SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS
***
QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT
***
C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT
***
CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR
***
LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE
***
L’ERREUR EST LA VOIE
***
LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE
***
LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE
***
LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS
***
LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR
C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;
CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,
CE SONT DONC DES PAUVRES ;
CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS
EST DONC LE VERITABLE RICHE.
***
VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS
***
LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL
***
LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES
***
UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE
***
UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER
RESTE UN DIAMANT.
MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT
EST DANS UN ECRIN DE SOIE,
ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.
***
COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE
***
DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX
***
LE DEDANS REGLE LE DEHORS
***
L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN
***
LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,
L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES
Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.
Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.
Circuler, pour mieux s'ôter.
Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.
Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.
Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.
Les oiseaux sont les poissons du ciel,
nous en sommes les crabes
Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.
Un vrai sosie, c’est invraisemblable.
Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.
Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.
Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.
Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.
Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.
Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.
Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.
Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il est riche ?
La bouche est elle riche ?
Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?
Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.
On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.
Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.
Au matin, la nuit tombe de sommeil.