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22 mai 2010 6 22 /05 /mai /2010 08:41

Pour vous distraire, je vous ai concocté quatre petites charades :

 

Mon premier est un psychanalyste réputé

Mon second est une sorte de jupe exotique

Je (moi, VJ) vis dans mon Tout. 

chat3-1-.jpg

Mon premier est une affirmation

On trouve mon second dans les gares ou dans les ports 

Mon troisième est un embrouillamini

Mon quatrième se trouve entre un et trois

Je vous souhaite un excellent Tout.

 rat-1-.jpg

Mon premier est ce que fait le chat quand il boit

Mon second est un palmipède

Mon troisième imite le cuir

Mon tout vit dans l'eau. 3881556941_eab4cdba44-1-.jpg

 

 

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18 mai 2010 2 18 /05 /mai /2010 19:41

Temperance_tarot_charles6-1-.jpg

 

Le crop circle du 9 mai 2010 a un rapport évident avec l'arcane 14 du Tarot, la Tempérance.

 

Un vase se déverse dans un autre vase.

 

Quelques pistes de réflexion, en vrac : CROP, c'est l'OPus de CéRès, l'oeuvre de la déesse qui préside à ce qui croît. Le champ étant un espace horizontal, ce qui croît forme avec lui une croix, laquelle est inscrite dans le cercle, kirk, qui a donné church, église, kirkulus, cercle.

Un crop circle, c'est tout simplement un cercle dans la croix, ou une croix dans un cercle. Le cercle est centifuge, la croix centripète. Le terme crop circle annonce d'emblée un équilibre des forces.

 

Celui ci est très riche : On y trouve les nombres suivants :

 

1 soleil central dans un zéro

2 spirales

3 ensembles

4 planètes (3 + 1 dans un cercle) dans chaque spirale

ce qui avec l'anneau autour de celle qui est incluse fait 5

une spirale en forme de 6

7 ondes par spirale

la figure totale forme un 8

une spirale en forme de 9

 

Voilà. Je crois que ce peut être un support de méditation à mettre en relation avec les événements extérieurs et intérieurs.

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 20:02

IMG2945-1-.jpg

 

Trouvé ici, ce crop du 9 mai 2010 à Stonehenge. Aussi chez Ferlin.

 

En dehors de sa perfection esthétique, ce crop circle évoque deux escargots, deux spirales faisant l'amour, l'une se dévidant, l'autre enroulant. Ca m'évoque la transition, le passage, le franchissement du point limite entre inspir et expir (la repiration de Brahma).

 

N'ayant aucune culture scientifique ou astronomique, j 'attends que ceux qui sont ouverts, imaginatifs et chevronnés dans ces domaines en fassent une véritable lecture. 

 

C'est un huit, constitué d'un un six devenant neuf.

 

C'est la première fois que je ressens à ce point l'aspect surnaturel et prophétique de ces dessins énigmatiques.

 

Bonne soirée.

 

 

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15 mai 2010 6 15 /05 /mai /2010 07:14

Nous avons reçu une arme, dont nous ne savions que faire. Alors nous nous sommes battus et transpercés, depuis des millénaires. Nous nous blessions, nous blessons nous-mêmes, sans rien voir.

 

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Giovanni di Paolo, vers 1445

 

Et pourtant, cette lame merveilleuse, le désir, est le seul moyen de nous défaire de nos liens, les uns les autres.

C'est une lame de feu, sinueuse, qui garde le chemin du retour.

Une arme d'amour.

 

Genèse 3, 24 : C'est ainsi qu'il chassa Adam; et il mit à l'orient du jardin d'Éden les kerubim qui agitent une épée flamboyante, pour garder le chemin de l'arbre de vie.

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13 mai 2010 4 13 /05 /mai /2010 10:48

Un des plus beaux livres qui soit, dans ma bibliothèque idéale, est très connu. Ce n'est pas une raison suffisante pour ne pas dire et redire qu'il est extrêmement beau et nourrissant :

 

Trois contes, de Gustave Flaubert.

 

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Et une merveille que je viens à peine d'achever, un petit livre de 90 pages, une bombe :

 

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Ouf,

 

Et l'indispensable et prémonitoire et très touchant :

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 17:34

 10 mai 2010 026

 

Ce matin, j'étais dans la cour d'une maison que des gens font retaper, à attendre.

 

Il y avait un couple d'hirondelles, qui cherchaient désespérément une issue pour rejoindre le nid dans lequel elles ont installé leur petite famille.

 

Elles avaient là une colonie tranquille et bien abritée à l'abri de tous les dangers, croyaient-elles. Mais c'était sans compter sur le menuisier, qui, devis accepté et acompte versé, s'en est venu changer les portes et une fenêtre autrefois vermoulues.

 

Quand il s'est pointé, les belles ont dégagé, mais le nid et les oeufs sont restés.

 

Et maintenant, elles se rongent les sangs.

 

10 mai 2010 052

 

Et pourtant, il y a un passage entre le bas de la porte et le seuil usé, suffisant pour qu'elles passent. Mais elles n'ont pas une vue d'ensemble de la situation, et reviennent sans cesse à la fenêtre neuve qui les laissait autrefois passer.

 

Elles n'ont pas l'habitude. Alors cent fois, elles viennent battre des ailes devant la fenêtre neuve, cent fois elles retournent sur le fil. Ca me rappelle quelque chose, ou quelqu'un.

 

 

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10 mai 2010 1 10 /05 /mai /2010 15:34

 

508px-Thich_Nhat_Hanh-1-.jpg 

Depuis que je pense à ne pas me lever le matin sans avoir suivi le conseil de Thich Nhat Hanh, que j’ai lu je ne sais plus où, de respirer quelques instants en me disant : « Cette journée est une belle journée, une journée de paix et de bonheur, de don et de partage, de lumière et d’amour », je constate que j’ai acquis plus de recul sur les événements. Ceux-ci ont moins de prise sur moi.

 

Dans le film Matrix, on voit les héros combattre  de plus en plus vite, pour vaincre les agents Smith. Chaque événement est un agent Smith, en quelque sorte, qui s’oppose à toute tentative de voir, donc d’aller au-delà du mur. Pour passer, il faut donc agir sur le temps. Aller de plus en plus vite est peut-être une méthode, je l’ignore. Mais laisser passer le flot des événements sans les laisser perturber la quiétude qui me permet d’en percevoir l’inanité, est vraiment une excellente méthode.

 

Déjà, le fait de penser au présent : ce jour est un beau jour, et non pas au futur: ce sera un beau jour, valide l'acte.

 

Vivre le cœur en paix est une grâce de Dieu, une bénédiction.

 

Ne jamais oublier de préparer nos journées.

 

Mais ne jamais oublier de remercier, aussi. Ca me paraît tellement naturel, que tout soit beau, que j’en oublie de remercier.

 

Alors, merci de me faire penser à dire merci.

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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 17:07

6 mai 2010 049

 

Voyez quelle vie je mène ! Cet effrayant dragon moussu jaillissant de la cressonnière m'a pris pour un malfaiteur et voulait probablement me dévorer lorsque soudain il prit conscience que je n'étais qu'un innocent chapardeur de cresson désireux de rendre hommage aux merveilles qu'il protège.

 

Mais il a raison de veiller, car ce lieu splendide perdu dans les bois au flanc d'une colline, cette clairière où chantent les merles, cette source claire qui coule sur du sable noir et des graviers blancs, cet endroit magique a été presque détruit il y a quelques années par un acte de malveillance.

 

Oui, il s'est trouvé un être suffisamment méchant et borné pour tout arroser de désherbant, sans doute dans l'intention de nuire à son propriétaire. Malgré cela, le vaillant petit cresson a repris le dessus. Si les cons volaient, il serait certainement chef d'escadrille, comme j'entendais dans ma jeunesse, le crétin qui a fait cela.

 

Mais d'un autre côté, comme disait Ferlin l'autre jour: si on fermait tous les cons dans un placard, il n'y aurait plus personne pour fermer la porte.

 

Alors profitons du merveilleux cresson, remercions les esprits de la nature qui souffrent autant que nous de la bêtise humaine, et  efforçons nous de relever le niveau.

 

 

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Servez-vous, y en aura pour tout le monde !

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28 avril 2010 3 28 /04 /avril /2010 10:26

La confusion règne dans de nombreux esprits quant aux termes et aux notions d'éveillé et libéré.

C'est pourtant assez simple.

 

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Photo trouvée .

 

Partons de l'hypothèse que notre état "normal" est l'ignorance. C'est une hypothèse puisque pour certains, les plus ignorants évidemment, dans cette hypothèse, c'est faux. Eux se perçoivent comme des êtres conscients. Ils se ressentent chacun comme un individu conscient de lui-même, de sa séparation, de sa différence. Moi, c'est moi, et toi tais-toi.

 

L' hypothèse que ce sentiment généralement partagé de l'humain lambda est erroné est la base de toutes les doctrines de l'éveil.

 

L'homme naturellement ignorant se perçoit comme un individu unique et entier. Il dort d'un profond sommeil, dans lequel il fait ce rêve d'être unique et entier.

 

Lorsque par diverses techniques, divers chocs, diverses ruptures, il découvre que sous cette surface unie, s'agitent en réalité une flore et une faune extrêmement variées, une vraie jungle dans laquelle de nombreux éléments s'opposent, il commence à s'éveiller.

 

Lorsqu'il se rend compte que la gestion de ce petit chaos personnel est difficile, car comme Tarzan le soir où il est rentré bourré, il est complètement empêtré dans les lianes et qu'il a oublié ou égaré son petit couteau, il est presque totalement éveillé.

 

Mais pas libre.

 

L'éveil, c'est dans un premier temps s'apercevoir que nous sommes des prisonniers, retenus de toutes parts par des mécanismes individuels et collectifs dont nous ne savons pas comment nous libérer.

 

Devenir libre est la deuxième partie du travail. Si on peut être relativement éveillé mais pas libre, il est hors de question de se rendre libre tant qu'on n'est pas éveillé, puisqu'on rêve qu'on est parfaitement libre. On ne peut défaire que les liens qu'on aperçoit.

 

Le travail de libération rend de plus en plus éveillé. Et, bien sûr, plus nous sommes éveillés, plus le travail de libération devient facile. Plus nous sommes libres, plus nous découvrons de nouvelles structures d'enfermement, plus notre connaissance s'accroît et notre liberté de mouvement. Et ainsi de suite.

 

Le danger principal, c'est de vouloir, comme Tarzan, fêter un peu trop vite le retour à la liberté, au risque de se remettre dans un fouillis inextricable.

 

Mais bon dieu de bon dieu qu'est-ce que j'ai fait de mon couteau ? Jane, Jane ?

Bon dieu, mais où est-elle passée ? JAAAAANE ?

 

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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 12:16

24-avril-2010-046.jpg

 

Dimanche

Il pleut des pétales

Du cerisier et des pommiers d'amour

 

L'air est tiède

Les chiens ont mangé et sont calmes

Le chat se roule dans la poussière

 

Les oiseaux font comme chez eux

Et se racontent toutes sortes d'histoires

 

Trois canards rayent le ciel

Puis éclaboussent la rivière

De leurs cols verts

 

Dimanche

Des hommes s'affairent

Dans les bunkers

S'activent des hommes de fer

Qui préparent le prochain déluge

C'est décidé c'est pour demain

Pour notre bien

C'est presque fait

 

Mais aujourd'hui mon coeur est calme

Comme le monde

Tout ce qui palpite

Tout ce qui chante

Tout ce qui passe

 

 

J' étais dans mon jardin, le jardin de terre, pas celui que je trace sur la flaque de mon écran, les canards qui vivent sur la rivière se sont bagarrés - c'est très bagarreur, le colvert - trois d'entre eux se sont envolés, puis sont passé deux ou trois fois au dessus de moi, avant de se poser dans un grand fracas d'éclaboussures. Pendant ce temps, les canes couvent.

 

Pendant ce temps les hommes aussi - certains hommes - couvent d'horribles choses noires.

Tel est le monde.

 

Au plus noir du monde, la lumière et la paix éternelles demeurent, comme la flaque de mon écran et toutes les flaques d'eau du monde demeurent vierges lorsque retombe le grand vent qui les ride et les soulève. 

 

J'étais dans ce jardin, le temps de prendre deux canards par le bout de leur image, puis de lire sur le blog de Sevim que rien n'arrive jamais par hasard, que tout est lié, signe, vrai, et songe dans le même temps.

 

Que le monde est magique et nous aime.

 

Merci.

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Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.