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12 juillet 2010 1 12 /07 /juillet /2010 07:49

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10 juillet 2010 6 10 /07 /juillet /2010 11:38

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 10:55

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Chères cousines et chers cousins,

 

Mme VJ et moi et la ch’tite Cécile on est allés voir Mme Yog et sa famille dans le Nord. On nous avait dit d’emporter les manteaux pour se baigner mais c’est des couenneries. Il a fait très beau pas trop froid.

 

Y a plein d’usines atomiques mais y a pu d’ours blancs. Ils ont fondu.

 

On a bu plein de bières, elle est très bonne mais  alors si vous aimez pas les frites faut éviter passqu’on en a mangé à tous les repas même au petit déjeuner. Sauf chez Mme Yog qui est une très bonne cuisinière. Ouf.

 

Les filles ont fait du vélo mais nous on a joué du rock avec le fils à Mme Yog.

 

On a fait du ski sauf qu’on avait que les bâtons. Mme VJ elle a pas tout compris mais c’était rigolo. On s’est bien marrés.

 

Ils ont une montagne de 160 mètres qu’ils appellent la montagne de Cassel où y a plein de friteries. Comme c’est la seule qu’ils ont faut pas rigoler avec ça. Mme Yog elle elle vient de Savoie alors ça la fait rigoler une montagne aussi petite.

 

Voilà, on est bien contents et on passera vous voir un de ces jours. Mais on est fatigués faut qu’on digère toutes ces frites et on a plein de trucs à faire alors faudra encore attendre un petit peu.

 

On vous embrasse en attendant.

 

 

PS: je me marre passque Mme VJ elle a acheté des chocolats belges à Bruges et ils ont fondu dans la voiture alors on les a passés au frigo ça a fait un gros bloc marron jaune  et on les mange avec un couteau et une fourchette. Mme VJ elle est aussi très bonne en photo elle a fait un portrait de moi sur la plage qui est très ressemblante selon Cécile :

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 08:33

Merci à Narf qui m'a orienté jusqu'à la vérité : mon tarin est un loriot. Qu'on se le dise. Pardon pour cette fausse attribution. Que les loriots et les tarins me pardonnent, et que cette bévue ne leur serve pas de prétexte pour entamer un conflit aussi stupide que ceux des hommes.

 

Ecce avis :

 

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 12:06

Un poète majeur a nécessairement plus de 18 ans (là, je l'avoue, je dis n'importe quoi, la plupart des enfants sont de véritables poètes, jusqu'à ce cher Arthur Rimbaud). C’est le cas de notre spécimen.

 

Si hélas vous vous attendiez à ce que je vous pêche un oiseau rare, c’est loupé.

 

Quoique rare par sa pertinence, son impertinence et son génie, on le voit partout.

On le trouvera bientôt dans la Pléïade (quand il sera délivré de sa gangue corporelle) mais il y a du vraiment beau monde dans cette luxueuse collection, et ça ne le rabaissera pas.

 

Je vous entends déjà – céki céki ?? – c’est le grand des grands, l’homme qui sur le plateau de la balance assis en face du vieux Georges n’aurait pas à rougir, même si leur inspiration est très différente. Ca y est, je ne l’enlève pas – mes textes, c’est du vécu – j’ai écrit une bêtise ! Dieu me grille ! Mais non, l’inspiration vient du même tuyau : le cœur, bien sûr. Et un cœur avec les yeux grands ouverts, et les zoreilles zitou.

 

Bon allez, je vous le dis en trente secondes. Poète debout, poète de chambre, poète à usages multiples, vieux bébé rose, fatigué mais toujours là, éternel amoureux, vieux caniche, observateur des volailles dans les zuzines de son grand-père, regardant les désespérés qui regardent le ciel en attendant l’ultime secours, Notre Dame des galaxies, soucoupes violentes qui n’arrivent jamais, rame, rame, rameur, tu vois pas qu’elle t’aime pas ? 

 

 

 

Jovanovici dit « Achetez de l’or » ? Moi je dis « Ecoutez et réécoutez Souchon », le vrai poète qui a tout dit de notre époque, parce qu’il a tout ressenti à travers le buvard de son âme vieille mais redescendue pour nous montrer le chemin à tous.

 

Un vrai poète explose tous les fantasmes ésotériques et occultistes, montre à tous que tout est clair, et que rien n’est caché ni secret, et qu’il suffit de suivre la ligne claire, celle de Tintin, par exemple, qui a passé, comme Souchon sa vie d’éternel adolescent à défendre les enfants, les vieillards, et les faibles contre la grossièreté.

 

Souchon dit tout. Les filles électriques qui sont la femme en robe rouge de Matrix, et qui peuvent être hommes pour retenir et prendre dans leurs rets les femmes aussi, les rêves morts-nés (Vanille Fraise) qui éloignent de la Porte, et l'horrible bye bye , qui donne à lui seul la clef de la prison.

 

Le baiser, qui vaut "les Passantes", d'Antoine Pol, illustrée par le vieux Georges , pour tout l'amour qui nos échappe, tout le véritable amour jamais tenu, mais si présent au fond du coeur de nous tous, comme une inéluctable fatalité : nous sommes tous destinés à tous.

 

 

Baudelaire, Rictus, Vian, Brassens, et tant d'autres, les témoins ne manquent pas. Souchon est le dernier prophète. Merci aux prophètes et à celui qui nous les envoie, l'un après l'autre, et qui disent tous la même chose : aimez, mourez d'amour.

 

La difficulté, c'est de choisir, tant il a écrit de merveilles. Tout est beau chez lui, y'a rien à jeter.

 

 

 

 

Poste scritomme : Ce ouiquinde, relâche pour cause d'agapes multiples.

 

Soyez aimables de saupoudrer les commentaires d'indulgence, d'aspirine et d'un peu de citrate de bétaïne.

 

Parce que lundi : gestion.

 

 

 

 

 

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 19:33

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Une histoire qui m’a fait rire :

 

Un couple de touristes se balade sur le site de Waterloo, le guide en main. Au bout d’un moment, la dame dit à son mari :

 

 - Au fait, chéri, on dit comment, vatèrlo, ou ouatèrlo ? 

 

Le mari ne sait pas.

 

Un peu plus tard, ils avisent un quidam assis sur un banc, et lui posent la question, à laquelle le monsieur répond sans sourciller :

 

- Ouatèrlo.

- Ah, merci. Vous êtes du coin ?

- Non, non, je suis en ouacances.

 

Ben moué aussi, je serai en ouacances pendant un temps indéterminé à partir du 2 juillet. Et pendant ce temps, je vous souhaite de vivre au mieux ce qui vous échoit.

 

Ayant besoin de prendre de la distance, et d'ici là de nombreuses obligations professionnelles, amicales et familiales, le blog sera en semi-repos.

 

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 19:44

mexique-2008-175.jpg 

 

Trop* de tout. Trop de livres, de souvenirs, de notions, d’opinions, trop de masques. D’images, de rancunes secrètes, de refoulés, de liaisons mal finies. Trop de mots dits, trop de non dits, trop de silences honteux. Trop de regards fuyants, baissés. Trop d’évitement, trop de provocation. Trop de gestes pas faits, par lâcheté, trop de gestes faits par lâcheté. Trop de regrets, trop de tableaux, de meubles, de prévoyance. Trop d’assurance, trop de graisse. Trop d’habitudes. Trop de flou, trop de précision, de mou, de dur. Trop de mécanismes, d’automatismes. Trop de trop et trop de pas assez.

 

Ça fait beaucoup. Beaucoup trop.

   

En plusieurs dialectes ou patois français, un peu, c'est un pic, un puy, un puech. Sur un pic rocheux, il y a peu de terre, peu d'herbe.

 

Quand on s'éloigne de la graisse des vallées, on perd de la substance à mesure qu'on grimpe. 

  

Brûler la graisse animale, tel était le sacrifice antique, car son parfum est agréable aux narines des dieux.

 

Peut-être que brûler la graisse en trop, la troupe de nos troupeaux, permet de monter, comme une fumée, un parfum.

 

C'est bien connu, le parfum, il en faut peu. 

 

 

 

 

 

* Du francique thorp, « village » (cf. Dorf en allemand), par métathèse. On est ensuite passé au sens « ensemble des habitants du village » puis « groupe » (Ouiki). On le voit, trop s’oppose à nu, et donc à un.

Le grec trepein a donné "tropisme", sans relations évidentes, à moins qu'on le mette en relation avec le fait que dans un troupeau, tout le monde va dans le même sens.

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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 13:01

20--juin-2010-087.jpg 

 

Tout le monde a déjà lu, entendu, étudié, ou médité cette phrase.

 

Vaste programme. Je n’ai pas la prétention d’en donner une lecture.

 

Mon propos est plutôt d’ordre technique. Il y a plusieurs manières d’aborder des problèmes de ce genre. La plupart du temps, c’est naturel, on explore une voie, une autre, le mental découpe, soupèse, range, argument pour, argument contre, et peu à peu, une appréhension théorique qui fera peut-être une magnifique thèse universitaire voit le jour.

 

On peut aussi recevoir une compréhension instantanée, qui éclaire tout soudain, comme un éclair illumine un paysage nocturne. Cette merveilleuse compréhension change tout l’être et laisse un goût inoubliable.

 

Une troisième voie est celle qui consiste à considérer le problème comme résolu. Plutôt que de me demander ce que ça signifie, et de tâter l’eau avec prudence comme dans la première méthode, y aller franco : plouf.

 

Je suis cela. Cela est moi. OK. Accepter comme une vérité première qu’il n’existe pas de séparation autre qu’illusoire entre l’autre et moi. Faire comme si.

 

La sagesse populaire disait : « Mettez-vous à ma place », c’est cela. Mettons les autres à notre place. Mettons nous à leur place. Qu’ils soient nous, nous sommes eux.

 

Il vous fallait une révolution ? La voici.

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 21:23

Ce matin, sur le blog des enculuminés, je trouve un lien sur Gustavo Rol, qui fût un phénomène du XXème siècle, très connu en Italie, et dont j'ignorais absolument tout. De nombreux livres lui sont consacrés dans ce pays, mais rien en français. L'un des écrivains à l'avoir connu est le grand Dino Buzzati, dont j'ai presque tout lu.

 

Ce soir, baguenaudant sur le net, je m'aperçois de la chose suivante : Rol est né le 20 juin 1903, et nous sommes le 20 juin 2010. On l' attendu 107 ans.

 

Voici l'homme :

 

ARCHIVIO_FRANCO_ROL_L11r-1-.jpg

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20 juin 2010 7 20 /06 /juin /2010 09:31

19--juin-2010-112.jpg

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Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.