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22 avril 2010 4 22 /04 /avril /2010 17:48

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C'est moderne, le blog de VJ, y a même de la pub !

 

J'ai sous les yeux le N°6 du 2E Le magazine de l'Inrees, auquel je suis abonné, que j'ai lu vraiment en diagonale et qui consacre une partie de cette édition aux Expériences de Mort Imminentes.

Avec une entrevue de Kenneth Ring, grand spécialiste (à la retraite) de ces faits.

 

J'ai relevé une phrase qui m'a fait penser à un de mes articles : "J'ai pensé qu'il était important que les gens sachent que la mort prenait l'apparence d'une bien-aimée pour le mourant". Il ne dit malheureusement pas si c'est UN bien-aimé pour les femmes. C'est énervant les entrevueurs qui ne vont pas au bout des questions.

 

Un récit extrêmement curieux d'un certain Bruno Tourneur, qui souffre depuis 25 ans de "dépersonnalisation perpétuelle" et vient d'écrire un livre à ce sujet.

 

Ayant épuisé toutes les thérapies classiques, il vient de découvrir les thérapies transpersonnelles et les techniques de la respiration holotropique, sur lesquelles il fonde de grands espoirs de guérison. A suivre.

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15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 17:03

 

Va bien falloir un jour que je décide de l'endroit où caler ma carcasse quand elle ne me fera plus mal du tout.

C'est pareil pour le message à la postérité. Je n'arrive pas à me décider. J'ai pondu deux ou trois babioles, mais rien qui me convienne vraiment :

 

 

Mort de fin.

 

 

 

Il parvint quand même jusqu’au bout.

 

 

 

Malgré toutes ses précautions, il n’en réchappa pas.

 

 

 

Pas de publicités, merci !

 

 

 

 

MOMENTANÉMENT ABSENT; REPASSEZ PLUS TARD. 

 

 

 

Ne pas déranger.

 

  

Ou, tout simplement :

                             

CHOUETTE ! Enfin seul !

aubusson 0409 028

 

C'est mon petit moi misanthrope qui l'a pondue, celle-là. Ah, il est encore là ?

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 09:32

16 mars 2010 078

 

J’ai rencontré hier brièvement un jeune homme qui me fait l’honneur de lire mon blog tous les jours (vous voyez bien que ça existe), et nous avons parlé des convergences. Il a noté qu’elles se sont multipliées depuis septembre. Il y cherche un sens. Je veux dire qu’il cherche (si j’ai bien compris, parce qu’on s’est vu 2 minutes) quelle signification a précisément une convergence donnée. A cela j’ai répondu un peu vite que ça ne me semble pas utile, que le plus important est de s’apercevoir du phénomène, et de prendre conscience de ce qu’il implique, à savoir le fait qu’on n’est pas limité par un ego constricteur, et qu’on est en réseau avec notre être plus grand et les autres. Un peu rapide, certes.

 

Oui, pourquoi mettre encore une limite ? Que ceux qui ont besoin de comprendre le sens d’une ou plusieurs convergences le fassent, l’important étant de ne pas s’assécher la cervelle sur un mur fermé. Mais même si cela était, pour certains le fait de buter sur un mur pendant un temps prolongé est libérateur. N’est ce pas le cas de ceux qui s’assoient pour méditer devant un mur ? Et n’est-ce pas au pied du mur qu’on trouve de nouvelles ressources ?

 

Alors vas-y, Christian, cherche, n'écoute pas le vieillard minéralisé. Moi, je ne cherche pas, mais peut-être parce que je l’ai déjà fait. Ce qui m’intéresse plus, c’est le sens général de ce phénomène. Où ça nous mène, ce que ça annonce. Sommes-nous sur le point d’être avalés par un égrégore en formation, et de former une espèce de monstre comme le font les myxomycètes ? Ou sommes-nous plutôt à la veille de libérer une partie encore inconnue de nous-mêmes ? Comme des pionniers, pour reprendre le mot d’Henri Montfort à propos de la nourriture pranique ?

 

Beaucoup d’interrogations. Qu’elles soient particulières ou générales, peu importe. Surtout demeurer en état d’alerte, prêt à tout, comme un surfeur qui doit à chaque seconde veiller au mouvement général de la mer, à la présence exacte de l’unique vague qu’il chevauche, et à l’équilibre parfait de toutes les parties de son corps, à la fois souple et tendu, comme un fouet.

 

Si la vie est conscience à tous les niveaux, et il semble que ce soit le cas, conscience ou quête de sens, alors il n'y a pas de limites à cette quête, car probablement que tout a un sens. Mais le phénomène du rêve se produit, que nous en soyons conscients ou non, que nous en trouvions le sens ou non, et le rêve même inconscient produit ses effets sur le rêveur et donc sur le milieu ambiant.

 

Nul doute que des milliards de convergences se produisent à chaque instant en nous, autour de nous, et que nous n'en percevons qu'une infime partie. Cependant, notre tâche à notre niveau de conscience particulier dans le système global de conscience qui est également nous et qu'on peut peut-être appeler Dieu (ou le bol de soupe quantique, Virginie, merci de m'avoir fait connaître cette excellente série), c'est de comprendre encore et toujours, comprendre de plus en plus, de mieux en mieux.

 

C'est la raison pour laquelle personne n'a le droit de répondre ce que j'ai répondu hier. Chacun fait son boulot, et vive la liberté.

 

 

 

 

Bon week-end à tout le monde, ne m'en veuillez pas si je tarde un peu à répondre aux commentaires, mais le soleil et les pissenlits me font de l'oeil, et je suis plutôt facile à séduire.

 

 

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8 avril 2010 4 08 /04 /avril /2010 19:39

On a tous à un moment donné rencontré deux sortes de difficultés relationnelles.

 

La première, quand on téléphone à des inconnus, pour diverses raisons, et qu’on tombe sur une voix asexuée à laquelle on ne sait si l’on doit dire « Monsieur » ou Madame », et parfois c’est le fiston dont la voix mue. Alors, au risque de paraître grossier, on dit : Bonjour, je voudrais parler à M. ou Mme X.

 

La seconde, et je remercie Lléa de me l’avoir remise en mémoire ce soir, c’est Tu, ou Vous ?

Pas si simple. Pour mon blog, j’ai résolu dès le premier commentaire de vouvoyer qui me vouvoie (on disait « voussoie » fût un temps), de tutoyer qui me tutoie.

 

Mais dans la vie, comment ça se passe ? Le tutoiement reflète une fraternité, réelle ou désirée, le vouvoiement une déférence, ou de la timidité. Le tutoiement par un que l’on vouvoie la familiarité, l’âge ou la position supérieure (sociale, hiérarchique, effective (l’être)).

 

A mon âge canonique (j’ai lu il y a peu que j’étais senior), je tutoie facilement les jeunes, mais mon éducation bourgeoise me rend difficile le tutoiement de mes aînés.

 

Donc (au moins pour moi, mais je crois que c’est facile à extrapoler), le choix n’est pas si évident.

 

Les anglais, comme si ça ne suffisait pas, et, effectivement, eux n’ont le choix qu’entre you et you ont le thou, qu’on adresse à la majesté. Thou, ça me rappelle Theos, dieu en grec. Mais bon, on lit ici et là pas mal de choses (pas le temps de rechercher les liens) sur la transmission de Sumer ou de l’Egypte à l’Angleterre, et après tout, c’est assez convaincant. La soumission des esclaves vis à vis du Maître.

 

Après tout, dire tu ou vous à qui que ce soit, ça fait encore partie de l’exercice de la liberté. Vouvoyer introduit une distance visible, qui peut-être démentie par la proximité des cœurs. Tutoyer peut être un signe de fraternité, de familiarité ou de mépris, et sous des dehors libertaires recouvrir une véritable distance.

 

Pour ce qui me concerne, fidèle à mon choix initial, je vouvoierai qui me vouvoie et tutoierai qui me tutoie, avec le même respect et la même affection pour chacun.

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 17:49

Qu'est-ce qu' un euphémisme?
Une figure de style.
Oui, mais, de quel genre ?
Vous ne savez pas ? Bon, je vous donne un exemple.

Chacun sait que lorsqu’on cuit des œufs durs, ou lorsqu’on les écaille, ça sent le pet.

Alors dire « Ca sent l’œuf » quand ça pue le pet, c’est un oeufémisme.

Voilà, vous en savez un peu plus.

Et un zeugma, vous savez-ce que c'est un zeugma ? C'est le fait d'employer un verbe pris simultanément dans deux acceptions différentes. 
Exemple : il prit rapidement la caisse et le large. C'est un zeugma.

Ne pas déduire qu'un zeugma est moins drôle qu'un euphémisme. C'est que le premier exemple recourt à cette délicieuse scatologie qui nous fait encore beaucoup rire, malgré nos âges vénérables.
Quand j'étais plus jeune, à une dame qui me tançait d'adorer raconter des histoires qu'elle appelait pipi caca popo, je rétorquai de l'air le plus sérieux possible : "Vos propopos sont cacarrément pipitoyables", ce qui faillit l'envoyer à l'hôpital à force de rire. Voyez que je ne suis pas toujours charitable, et que Belzébuth me guette du coin de l'oeil.

Pour me justifier, je citerai de savants précurseurs, les frères Goncourt :

« Le monde finira le jour où les jeunes filles ne riront plus des plaisanteries scatologiques » (Les Goncourt, Journal, 1855)



C'est du Goncourt agricole, certes, mais c'en est.


POUR LES NOSTALGIQUES D'UN VIEUX JADE HIVERNAL ET IMPRÉCATOIRE, GENRE CHARLTONE HESTONE DANS LADY COMME EN DEMANDE  NE DÉSESPÉREZ PAS, IL VA REVENIR. PROMIS. IL AVAIT JUSTE BESOIN DE SE SECOUER UN PEU LA POUSSIERE, AVEC CE PRINTEMPS QUI ARRIVE. Y'A QU'UNE VIE DANS CETTE VIE.

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 17:26

Une petite charade parfaitement inédite puisque de votre serviteur (sauf mention contraire, dans ce jardin tout est fait sur place) parce qu'aujourd'hui, je ne veux pas vous fatiguer trop les neurones, d'autant que dimanche soir il y a 666, tome 2, donc pour l'instant place à la distrayance :

Ma première flotte sur la bière

Ma seconde sert entre autres à évacuer la bière

Ma troisième recouvre la bière

Mon tout : lorsqu’ils sont trois, ils se mettent en quatre.


C’est ? Vous essayez de trouver, promis ? au lieu d'aller tout de suite regarder la réponse ?


















erret-eueuq-essuom

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 16:22


Quand j'étais petit
Tout le monde mémé
Mon pépé mémé
Mon papa aussi
Ma maman mémé
Aussi ma mémé
Et mon aut'pépé
Mais mon aut'mémé
Elle chais pas.
Elle était morte.



Elle s'appelait Marguerite et mon pépé il attendait d'aller la retrouver. Maintenant c'est fait.

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27 mars 2010 6 27 /03 /mars /2010 10:20
Lors du dernier congrès scientifique, les Dr Aaron Adam, Beranger Asimov et Aline Badou ont annoncé cette stupéfiante nouvelle : après de longues années de recherche, ils ont enfin acquis la certitude que les personnes dont le nom et le prénom commencent par les premières lettres de l'alphabet sont beaucoup plus intelligentes que les autres.

Malheureusement, il semble que l'unanimité ne soit pas faite à ce sujet, et que certaines prémisses de ces recherches aient été faussées. C'est tout au moins ce qu'affirme un autre groupe de chercheurs, les Dr Yolande Zacharias, William Young, et Zoé Xanthas.

Nous vous tiendrons informé(e)s de tout nouveau développement.
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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:35
Cette nuit, alors que dans un demi sommeil, deux ou trois garnements de sujets étaient en train d'essayer de m'intéresser à eux: moi, m'sieur, regarde, je ferais un bon article, regarde, etc., j'ai aperçu quelqu'un qui se tenait dans un coin.

C'était une de mes petites histoires. je lui dis: qu'est-ce qui t'arrive ? Oh, Papa, personne ne me lit jamais. Ah bon, tu es sûre ? Oui, au début, mais maintenant, personne ne vient plus.

J'étais un peu embarrassé, parce que c'est vrai que j'ai eu pas mal d'enfants en peu de temps.

Papa chuis moche ! Et la voilà en larmes...

Mais non, dis-je en la serrant sur mon coeur. Relis-toi, tu verras bien que non.
- chuis triste, alors,
renifla-t-elle.
- tu parles de choses sérieuses, c'est pas la même chose. Mais moi je te trouve belle. C'est important, non ?
- j'aurais bien aimé que tu me fasses drôle. Tout le monde aime les histoires drôles.
- oui, peut-être, mais tu es importante.

Ca allait mieux.
Bon, peut-être qu'en essuyant tes larmes et en te mettant un coup de peigne ce serait mieux, non ? Je vais voir si je peux faire quelque chose pour toi.

Voilà, vous savez-tout. L'idéal, ce serait que vous lui jetiez un petit coup d'oeil en passant. Mais ne lui dites pas que je vous en ai parlé, surtout. Mine de rien. Merci.

L'adresse : ici
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Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.