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12 août 2010 4 12 /08 /août /2010 06:42

Incroyable, mais vrai : le Muppet Show existait déjà au XIIIème siècle. La preuve :

 

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Le jardin de Vieux Jade, un blog vraiment culturel, c'est indéniable.

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11 août 2010 3 11 /08 /août /2010 17:17

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Dans un monde qui tend de plus en plus à nous déshumaniser, la seule voie ouverte permettant de résister à la contamination est de rester, ou devenir enfin humain.

 

C'est pourtant simple, il suffit de faire exactement l'inverse de ce que la société considère comme la norme.

 

Car la société humaine n'a pas besoin que ses membres soient humains. C'est une ruche, une termitière, qui tend toujours à plus d'organisation. L'organisation de la société n'est pas le but de l'homme.

 

Il faut donc se désolidariser des buts organisationnels de la société, pour rester ou devenir humains. Ça ne signifie évidemment pas se couper des autres. Au contraire.    

 

Ne pas courir, ne pas se ruer sur des objets sans utilité, ne pas suivre tous les troupeaux, ne pas employer de mots creux et falsifiés, ne pas répondre aux enquêtes et aux sondages, ne pas dénoncer l'autre ou le juger, aider toute personne qui en fait la demande, dans la mesure toutefois où ce n'est pas un parasite professionnel, saluer, remercier, demander et non prendre, céder le passage, ne pas se considérer comme le centre du monde, éviter comme la peste tous les media officiels, se méfier des autres, s'empoisonner le moins possible et ne pas empoisonner les autres, veiller à garder des interstices de présence, de conscience et d'attention à soi et aux autres, donner gratuitement, échanger, se souvenir que la vie qui n'a pas commencé à notre naissance ne s'arrêtera pas à notre mort, que l'existence est une expérience et non un but en soi, ne pas geindre et récriminer, prendre ou accepter ce qui nous est donné, y compris ce qui a un goût amer,car ça détoxine, résister à la tentation de faire porter aux autres notre propre fardeau, apprendre à aimer le silence et la solitude, et à débusquer les chaînes les plus ténues qui nous retiennent dans la toile d'araignée du monde.

 

Quoi de plus simple, en fait ? Ce ne sont que de petites choses. Tellement plus difficiles qu'un grand projet imaginaire et toujours ajourné, mais qui sont toutes à portée de la main, à chaque instant.

 

Aide-toi, le Ciel t'aidera. C'est le premier pas qui coûte. Écoutons la sagesse des proverbes, qui ont été semés comme de petits cailloux blancs sur le chemin du Retour.

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 10:27

Il m'arrive parfois, comme c'est le cas de cette histoire, de raconter des choses entendues mais que je n'ai pas vécues moi-même. Il existe alors un risque que certains faits soient exagérés, inexacts ou partiellement rapportés.

 

La plupart de mes histoires sont authentiques car c'est moi-même qui les ai vécues, mais filtrées plus ou moins consciemment par toute une batterie de tamis. C'est le problème de toute autobiographie. Quelle est le degré de lucidité, ou d'honnêteté du conteur ?

 

Le critère de publication de mes histoires vécues est le suivant, selon un entretien attribué à Socrate :

 

"Un jour quelqu'un vient voir Socrate et lui dit :

- Écoute Socrate, il faut que je te raconte comment ton ami s'est conduit.

- Arrête ! interrompit l’homme sage. As-tu passé ce que tu as à me dire à travers les trois tamis ?

- Trois tamis ? dit l’autre, rempli d'étonnement.

- Oui mon bon ami: trois tamis. Examinons si ce que tu as à me dire peut passer par les trois tamis. Le premier est celui de la vérité. As-tu contrôlé si tout ce que tu veux me raconter est vrai ?

- Non je l’ai entendu raconter et...

- Bien bien. Mais assurément, tu l’as fait passer à travers le deuxième tamis. C’est celui de la bonté. Est-ce que ce que tu veux me raconter, si ce n'est pas tout à fait vrai, est au moins quelque chose de bon ?

Hésitant, l’autre répondit:

- Non, ce n'est pas quelque chose de bon, au contraire...

- Hum, dit le sage, essayons de nous servir du troisième tamis, et voyons s’il est utile de me raconter ce que tu as envie de me dire...

- Utile ? Pas précisément...

- Eh bien ! dit Socrate en souriant, si ce que tu as à me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, je préfère ne pas le savoir, et quant à toi, je te conseille de l’oublier..."

 

Si un jour vous me surpreniez en flagrant délit du contraire, merci de me le signaler.

 

* Titre emprunté à Francis Blanche, qui entrait dans une quincaillerie et demandait à la patronne si elle avait un petit tamis...

 

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10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 06:34

Je parviens à un campement. Étonné, je vois que tous les objets sont reliés à la terre par une asez longue chaine (je me souviens d'un lit, d'un livre, d'une casserole).

 

On m'explique que c'est fait pour ne pas être emporté lors de la montée des eaux. Tout ce qui est essentiel ne sera pas emporté par le courant mais flottera.

 

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7 août 2010 6 07 /08 /août /2010 07:36

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 Hokusai

 

 

A l’instant de prendre la plume, je pense aux grands écrivains qui ont décrit par le menu les personnages adonnés aux eaux thermales, Madame de Sévigné la fine gazette, Octave Mirbeau l’ironique cruel des « 21 jours d’un neurasthénique », Maupassant l’exalté peintre de « Mont Oriol », et nécessairement, je laisse au vestiaire en même temps que mon peignoir humide toute vergogne.

Pas de honte à faire son petit dessin où de grands peintres nous ont précédés. Eux, c’est eux.

 

Les établissements thermaux de ces diverses époques étaient réservés aux riches, princes, marquises, industriels. Ceux d’aujourd’hui sont financés par la Sécurité Sociale, qui pour une fois n’engraisse pas la pieuvre médico-chimique du produit de son racket. C’est peut-être la seule branche encore naturelle de la médecine qui reste à notre disposition. Il est temps d’en profiter.

 

Exeunt les riches, que reste-t-il ? La classe moyenne, moyenne moyenne, moyenne basse, moyenne fatiguée.

 

Autour de moi, des êtres sans âge, entre 45 et 75, dirais-je. Tous l’air complètement idiot qu’on peut avoir avec un bonnet, obligatoire. Ils doivent penser la même chose de moi, front bas, nez luisant.

 

Pauvres corps de retraités n’ayant jamais pris soin d’eux. Tout le monde se connaît, car tout le monde vit à l’hôtel, va au casino, au restaurant, au spectacle, faire ses courses, pendant trois semaines. Certains reviennent chaque année. Pauvres corps trop gros, trop maigres, trop mous, trop durs.

 

Troupeau de souffreteux, drivé par les fiches horaires et le personnel, se pressant au portillon de la piscine – ouh, elle est froide – y’a du monde aujourd’hui – on s’est couchés vous savez-pas à quelle heure ? A huit heures et demi !!! – faisant la queue devant la toilette – mais enfin, qu’est-ce qu’y font là dedans ? – ronchonnant – y’a de la buée sur mes lunettes, j’y vois rien – et nous voici au poste.

 

La séance de gym valait le déplacement : trente ou quarante animaux que Buffon aurait pu classer de l’échassier au cétacé, dont moi, l’ours , peut-être, s’efforçant plus ou moins d’effectuer les mouvements indiqués par la prof de gym.

 

La prof, 25 ans, à peu près, pas vraiment jolie, mais blonde et faite au moule, le corps des sportives menues, en maillot et T shirt, qui vient de l’Est de l'Europe et parle le français de telle manière qu’il vaut mieux la regarder quand elle fait les mouvements qu’écouter. Mais la regarder, c’est pas un problème, ils ne font que ça, les mâles en pré-retraite sexuelle. Et ils draguent tant qu’ils peuvent la petite qui en est apparemment bien contente.

 

On se croirait à l’école : certains s’en foutent et font n’importe quoi, en se racontant la blague du jour, d’autres ne s’en foutent pas mais font n’importe quoi, d’autres font tout ce qu’il peuvent pour avoir un bon point, leur bonne volonté est touchante, et quelques uns travaillent pour eux.

 

Moi, j’arrive le matin à 7 h 15, et je repars vers 9 h 30. Je ne suis donc pas dans le secret des potins et micro-événements locaux, j’en suis navré pour vous.

 

Mais cette petite tranche de vie est déjà juteuse. Dernière chose que j’ai remarquée : dans la pièce de repos vouée au silence (une autre est faite pour ceux qui veulent parler, et ils sont légion), les trois ou quatre personnes présentes lisaient des magazines. Et deux chuchotaient.

 

Le plus difficile pour l’être humain, c’est bien le silence et l’intériorisation.

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2 août 2010 1 02 /08 /août /2010 15:11

Si vous êtes abonné et que soudain vous ne recevez plus de nouvelles du blog, essayez de vous réinscrire. Car il semble que parfois Overblog comme le Dr Jekyll fasse son Mr. Overbug et vous laisse sur le bas-côté.

 

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L'invention du Coca-Cola

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1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 19:16

 

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Pendant que le monde s' écroule, rien ne nous empêche de jouir en paix de ce qui nous est donné. Ne soyons pas comme des avares recroquevillés sur notre précieuse peur. La terre continue d'être belle, elle le sera même dans l'agonie, les enfants naissent et jouent, les femmes et les hommes de tous lieux et tous âges ont encore des choses nombreuses à nous apprendre, et à apprendre.

 

Partout la guerre fait rage, et une certaine catégorie de robots humains souille tout avec une incroyable frénésie. Mais les merles sifflent et les papillons frôlent les buddleias, les salicaires emplissent les fossés de cierges pourpres, le lierre ronge les vieux murs et les rêves affluent toujours. Rien n'est perdu, jamais. Même la mort n'efface rien. Chaque souvenir, chaque geste, chaque pensée demeurent inscrits. Le vol de l'oiseau laisse un sillage ineffaçable sur les nuages dont le modelé qui se défait sans cesse est une sculpture éternelle. Tout change et tout demeure.

 

Si je devais mourir demain, je ferais exactement ce que je fais chaque jour. Quoi d'autre ?

 

Aujourd'hui, c'est l'antique fête des moissons, Lugnasad, ou Lammas, fête de la paix, de la joie, de l'abondance. C'est ce jour là que j'ai choisi pour naître, tôt le matin.

 

Et pour rendre grâces à la vie et m'honorer, Mme VJ a mis au monde une belle salade de fruits :

 

Pommes, abricots, brugnons, cerises, prunes vertes, framboises, cassis, bananes fressinettes, bananes séchées, poivre du sichuan (attention aux épines qui peuvent rester, bien trier), cumin, vanille, jus de citron, bas Armagnac, vergeoise, gingembre confit.

 

Qu'elle en soit remerciée, ainsi que tout ce qui existe, ce qui naît, passe et meurt, ce qui reste de tout cela, et que soient remerciés tous ceux dont le coeur est toujours vivant, malgré toutes les nouvelles noires et fétides qu'on nous déverse généreusement.

 

Que notre joie demeure.

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 12:24

Comme vous l'avez lu, je suis né un premier août. Lion ascendant lion, cheval, on ne m'a pas ménagé le feu.

 

Cette année, en guise de cadeau à mon organisme endolori par les rhumatismes articulaires, j'ai décidé, avec l'accord et la participation de notre sainte mère la SS (Zocial Zekuritat) qui me dépouille depuis des lustres, de lui offrir (à mon organisme, pas à la SS) une cure thermale de trois semaines, à une demi-heure de chez moi.

 

Je travaillerai donc à mi-temps, ce qui veut dire que je devrai mettre les bouchées doubles afin de nourrir ma petite famille, le fisc, le sain Tesprit et notre sainte mère la SS qui continuera à me ponctionner quoi qu'il arrive jusqu'à mon dernier jour.

 

Et, comme ça faisait un peu léger, comme programme, je me suis assigné pour tâche de relire l'Odyssée, du vieil Homère (c'est commencé), et d'autres pensums encore indéterminés qui pour moi n'en sont pas, car j'adore les vieux textes.

 

C'est vous dire que le débit du blog risque d'être sporadique pendant ce temps. Car dans ce monde sublunaire, les journées point encore élastiques ou relativement n'ont que 24 heures, et que j'en garde un certain nombre pour dormir.

 

Mais, promis, je ne ferme pas boutique.

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30 juillet 2010 5 30 /07 /juillet /2010 08:34

Des premiers temps de mon installation, je n’ai pas un souvenir très net. Vous savez comment c’est : courir, courir, donner toute sa puissance pour arriver parmi cette écoeurante prolifération de semblables à vous, en plus ou moins grande forme, courir, les battre de justesse, pousser la porte, entrer, dormir. In love with l’ovule.


Toc toc. Mwoui ? De quoi t-est-ce ? comme dirait Bérurier un peu plus tard ; mais qu’est ce que JE fais là ?

 

 

Dormir, manger, manger, dormir. Y'a bon, manger dormir. Et le caca, y va où ? Qui c’est qui vide les poubelles ?


Ca commençait à devenir étroit là-dedans. Et ce barouf ! Bing, bang. Allo, le cœur ?


Neuf mois sans payer de loyer, sans huissier ; mais un jour…

…j’étais pourtant prévenu quand on nous a mis sur la ligne de départ : tu cours, tu cours, vous êtes Nn milliards de frères, mes enfants, vous êtes tous des frères, mais il n’y a qu’UNE piaule, pour le premier arrivé.

Là, un peu de repos, puis la course recommence.

Neuf mois au chaud, le papa a rencontré la maman le 1er novembre, alors le premier…OUT !

C’est comme ça que j’ai été viré un dimanche matin de bonne heure : le premier OUT 1954.


16 mars 2010 184
 

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25 juillet 2010 7 25 /07 /juillet /2010 14:07

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Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.