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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 07:22

19--juin-2010-085.jpg

 

Si j'en crois mes rêves, je suis en phase de réconciliation avec le féminin.

 

A  plusieurs reprises, j'ai eu affaire en rêve à certaines de mes anciennes amours, qui me parlaient avec la voix d'autres femmes aimées, comme si, superposables, toutes ne faisaient qu'une. Une nuit, ce fut Mme VJ qui me parla avec la voix d'une autre.

 

Et puis, par deux fois, une femme me saisit par le sexe. La seconde fois, c'était une femme indienne, qui me prit le tuyau pour m'emmener voir son père, avec lequel je parlai civilement et gravement. Et les deux fois, ce contact pourtant normalement électrisant ne provoqua aucune excitation.

 

Elle me prenait le truc comme on se prend la main. 

 

Le ressenti était : simplicité et confiance.

 

Ça correspond peut-être au fait que dans la vie extérieure je deviens capable de dissocier l'amour de la sexualité. Pas un exercice facile.

 

La question qui me vînt, soudain : devrai-je également me réconcilier avec le masculin ?

 

Je connais déjà la réponse. Faudra accepter la brute, le beauf, le pet, le poil (les femmes aussi pètent et ont du poil, ça peut aider). Accepter l'homme.

 

C'est une grosse pastille.

 

Faudra beaucoup boire pour l'avaler.

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commentaires

S
<br /> et masque-cul laid, oui da, Dame Madeleine !...<br /> V.J : "la petite acrobate" est tombée , elle est morte, il y a deux ans , je crois... J'ai le film , et la musique : supra film référence tiré d'un scénario d' Handke, auteur-fétiche mien dans les<br /> années 80, l'anti Thomas Bernardt !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Ce qu'il faut, c'est que la femme se fasse mâle. Alors cela incite l'homme à se faire femelle, à reconnecter son féminin intime. Les féministes n'ont rien compris: au lieu de devenir mâles, elles<br /> sont devenues des "sur-femelles". Donc l'homme s'est logiquement senti émasculé.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Surfemelle, c'est terrible. Ou sans le moindre intérêt, sauf pour masos.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> "Mais s'il y a initiation, elle vaut aussi pour le père, c'est sûr."<br /> <br /> Ça je suis bien d'accord! Je déteste les discours de certaines femmes qui disent qu'elles ne se sentent jamais autant femmes que lorsqu'elles sont enceintes. Beurk! Se réduire à un ventre gestatif<br /> et appeler cela être une femme... le pire ce sont les "tu ne peux pas comprendre" adressé à l'homme.<br /> <br /> C'est le fait d'être "parent" qui compte. Pas la biologie...<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> D'autant que dans "parent" il y a pair, égal. Et peu à peu, on devient trans-parent, comme ceertains deviennent trans-sexuels. On échange les rôles.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> "L'homme est le plus inquiétant dans l'inquiétant" nous claironne Heidegger (aie : deux guerres ! Le sexe, et l'amour !)<br /> Les propos des Narf et Madeleine me rappellent que j'ai assisté à l'accouchement, voyant tout ça sortir de tout ça qui s'ouvre large et gluant saignant pissant chiant que j'ai su torcher mon fils<br /> comme...."un bon papa ?" ...après, sans me boucher le nez ; j'avais vu l'enfer et le paradis en même temps se confondre !! Le corps de l'homme paraît bien peu, ensuite... Il eût Phallus que(ue)<br /> nous accouch' âmes d'âmes, oui sans doute, d'où le fait que j'enfante de manus-christus...<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br />  J'ai lu quelque part comparés l'accouchement et l'initiation (c'est quoi, à part une étiquette et un mot vide ?). Mais s'il y a initiation, elle vaut aussi pour le père, c'est sûr. <br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Encore un film que tu pourrais commander, vieux Jade ;-)<br /> <br /> "Pas de grands bonheurs spectaculaires, que des infimes. Car les humains passent bien plus de temps à résister, à endurer, qu’à triompher. Alors quand un simple plaisir peut être arraché à la<br /> grisaille de l’existence, il doit être célébré comme un moment essentiel de notre vie. Pas grand-chose ? Et pourtant c’est bien de cette vie là qu’un ange se met à rêver. Absurde ? Peut-être. Mais<br /> il y a l’Amour aussi. Et c’est lui qui change tout. Lui qui fera franchir la frontière."<br /> <br /> http://cinemasansfrontieres.free.fr/spip/spip.php?article220<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Celui-ci, je l'ai vu, avec Peter Falk et la petite acrobate. Putain de désir.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.