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29 mai 2010 6 29 /05 /mai /2010 17:21

 

3375464892_4753b6c1eb-1-.jpg Soldats de plomb de Byblos

 

 

La sottise de nos gouvernants est chose merveilleuse.

 

D’une part, bien sûr, on en a la preuve chaque jour, une partie probablement considérable du pouvoir est totalement maffieuse, comme on le voit ici.  

 

La palme de la saloperie sera difficile à remettre, vu le nombre d'affaires toutes plus puantes l'une que l'autre, et dont certaines s'entremêlent. Quoi de plus immonde, le refus du parlement zéropéen d'enquêter sur l'affaire des vaccins, au mépris des lois qu'il a lui-même édictées, ou le don de semences de Monsanto à Haïti ?

 

Tout cela est merveilleusement sordide.

 

 Mais en dehors des comportements délibérément pervers, on note une stupidité qu’on ne peut qualifier que de prodigieuse.

 

La réaction générale des politiques aux accidents qui se sont produits lors de ce qu’il est convenu d’appeler « apéros géants » est de la même farine que la géniale parade qu’a concocté l’OMS face aux ravages de l’alcoolisme : augmenter le prix de l'alcool.

   

Ils sont aussi bêtes que rapaces. Qui peut croire qu’en augmentant le prix de l’alcool et en menaçant les buveurs on résoudra la cause ?

 

La plupart des humains rejettent ce monde et la pourriture sur laquelle il est assis, son trône d’impuretés, dirait St Jean. Ils en sortent dès qu’ils le peuvent, comme ils le peuvent. Certains en se supprimant, d’autres en exerçant la violence contre leurs frères et sœurs, d’autres encore en prenant des risques de toute sorte, vitesse, drogues, alcool.

 

Tous ces gens ressentent affreusement le manque d'amour, un sentiment de perte qui leur paraît irrémédiable.

 

La grande prostituée est maintenant nue, totalement obscène, et se vautre dans le sang et le vomi, et chacun peut maintenant la voir dans sa folie. Révélation. Dévoilement. Ecoeurement. Nausées.

 

Et pour la protéger, cette immonde mère nourricière qui leur assure de juteux et noirs subsides, lorsqu'ils lui lèchent le cul, ni plus, ni moins, les soi-disant élites font assaut de toutes les félonies, de toutes les bassesses, mais aussi de plus grande bêtise. Pas besoin d'intelligence pour briller ici-bas. Au contraire. 

 

Consternante mécanique répétitive de ces arrogantes volailles qui ne cessent de pondre non pas de leurs fesses molles mais de leurs cervelles avariées de minables ruses, un milliardième règlement, une trillonième interdiction. 

 

C'est la seule réponse qu'ils imaginent. Ils ne savent qu'une chose, les garde-chiourmes : interdire, menacer, punir. En attendant que tout leur pète à la gueule. 

 

Pauvres fous, qui pensez colmater le gouffre de l’esprit avec vos flics et vos codes !

 

A propos de volaille, il y en a une belle ici. Une fameuse dinde, qui avec les vrais faucons, ou faux vrais cons, je ne sais comment dire le plus juste, qui lui servent de cons frères, croit, peut-être le croient-ils vraiment, qui sait, que l’argent est indispensable à la marche du monde.

 

Mais personne n’en veut plus de ce monde. C’est comme si les dinosaures cherchaient à refaire surface. C’est ce que disent certains. Les reptiliens seraient des descendants des dinosaures. Ca expliquerait ces comportements antédiluviens.

 

Mais on en a quoi à foutre, de l’argent ?

 

Peut-être a-t-il contribué à créer le monde où nous vivons, qu’il a eu une utilité comme monnaie d’échange, pour de grands projets, ce que le troc n’aurait pas permis. L’argent utile.

 

Mais il n’est plus utile, ni même inutile, il est maintenant dangereux, toxique, puisqu’il devient une arme entre les mains des loups auxquels il donne un pouvoir dément.

 

L’argent appartient au passé, car nous et nos enfants sommes des femmes et hommes nouveaux, une espèce nouvelle, qui n’a pas de griffes, mais des mains, pour caresser, remercier, aider, aimer.

 

Dans notre nouveau monde, prendre ne se conjugue que suivi des mots suivants : dans ses bras.

 

Ce monde misérable des polytocards trônant du haut de sa bêtise est fini. Le vent commence à l’emporter.

 

Pour ceux qui aiment la littérature, je vous conseille la fin du "Visage vert", de Gustav Meyrinck, le grand Gustav qui a bercé mes nuits adolescentes, où l’on voit une immense tempête détruire Amsterdam.

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commentaires

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.