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5 novembre 2010 5 05 /11 /novembre /2010 17:50

Autant le dire tout de suite, ce projet est raté. Ma mémoire me joue des tours. Je voulais mettre en parallèle deux récits, l'un que je croyais être le sujet d'une nouvelle de Marcel Aymé, l'autre un fait-divers trouvé ici.

 

Mais de nouvelle point. J'ai exploré la table des matières de mon exemplaire des Nouvelles complètes (Quarto Gallimard), mais n'ai rien trouvé.

 

Deux hypothèses : soit la nouvelle a bien été écrite, mais pas par le grand Marcel, ou alors j'ai tout rêvé. La nouvelle disait ceci : un frère et une soeur, célibataires vieillissants, vivant dans le même appartement, échangeaient à l'insu l'un de l'autre des petites annonces dans le courrier du coeur d'un journal, et se présentaient de telle sorte, et se rêvaient tellement différents, que chacun des deux tombait amoureux de l'image de l'autre.

 

Jusqu'à leur première rencontre.

 

Bon, c'est loupé. Je voulais dire que, selon une phrase connue : la réalité dépasse ou rejoint la fiction. Et, au delà, poser la question de la fiction.

 

Il y a de nombreuses années, j'ai visité une exposition au Jardin des plantes, qui illustrait très clairement le fait que tout ce que l'homme croit inventer préexiste déjà dans la nature.

 

Tout ce qu'invente le romancier, tout ce que représente le peintre existe, a existé, ou existera de la même façon.

 

Hugo (Victor), disait que la vie post mortem serait ce qu'on en attendait. C'est du même ordre.

 

Pour me faire pardonner ce mêli-mêlo mémoriel, voici un petit trésor tiré de l'oeuvre de Marcel Aymé :

 

Bonne soirée à tout le monde.
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commentaires

N
<br /> Ridicule de chercher sans cesse un truc qui m'échappe tout le temps. Ridicule de prendre conscience de l'ampleur de la tache, de l'insignifiance de l'effort, de l'inutilité ou du paradoxe du<br /> combat, ridicule car fatiguée tout simplement. Le sommeil, la nuit, le jour, réparent tout ça. Et vos billets au matin, et les com, aussi!<br /> <br /> Bises et bon week-end à tou(tes)s!<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Coucou,bonjour,<br /> <br /> <br /> Merci Jade.Passe muraille?<br /> <br /> Ce sont les humains qui ont érigés les murs.Pour se protéger,se rassurer.Protection des biens,de son intimité,peur d'être volés,peur de manquer.Beaucoup sont enfermés même dehors...alors qu'ils se<br /> croient libres.<br /> Ceux qui n'ont rien n'ont pas besoin de cloisons.<br /> <br /> La plus grande intelligence aurait été de construire des ponts.<br /> <br /> L'instinct de survie....bon ou mauvais instinct?;)<br /> <br /> <br /> Bon samedi-dimanche,gros bisous,Léa.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Bon, mauvais ? Ou un temps pour chaque chose, afin que naisse et grandisse la conscience ? Bises.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Quant à Marcel, mon ami m'avait fait la lecture de la jument verte. Du grand art, là aussi. Beau souvenir.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Toujours aimé marcel.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Un ours poète alors. C'est un artiste très délicat. C'est indescriptible: il faut le voir, l'entendre, le vivre.<br /> Je me sens ridiculement pathétique ce matin. La fatigue sûrement. Comme lui, j'ai mes limites.<br /> Bon weekend Vieux Jade.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> L'ours, c'est comme les chataignes : l'extérieur est urticant, l'intérieur délicat. Pourquoi "ridiculement" ? Quoi qu'on soit, pas besoin de se sentir ridicle. Aux yeux de qui ? Qui a le droit de<br /> rire ?<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Bonsoir Vieux jade... Le concert de Dick était................................................................<br /> Il n'a pas daigné rejoindre le peuple après le concert. Je n'ai pas donc pu lui parler. Tant pis. J'ai dû exercer toute ma diplomatie auprès des techniciens et organisateurs pour obtenir quand<br /> même, à distance, un autographe, que j'ai obtenu. Je peux vous dire que je suis la seule. Aucune reproche car c'était.....du grand art. Mettre des mots dessus est impossible.<br /> J'ai quand même discuté avec ses musiciens ( cor et tuba). Il réside près de St Gaudens, à Laffite-Toupière, un petit village où sur leurs dires, les plus jeunes habitants ont 70 ans. Voilà pour la<br /> petite histoire.<br /> J'vous fait suivre le flier qu'il a signé pour vous.<br /> Bonne nuit!<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> La fière toupie ? Le vieux Dick est un ours, ça ne m'étonne pas. Bon wend.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.