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26 mars 2010 5 26 /03 /mars /2010 07:35
Cette nuit, alors que dans un demi sommeil, deux ou trois garnements de sujets étaient en train d'essayer de m'intéresser à eux: moi, m'sieur, regarde, je ferais un bon article, regarde, etc., j'ai aperçu quelqu'un qui se tenait dans un coin.

C'était une de mes petites histoires. je lui dis: qu'est-ce qui t'arrive ? Oh, Papa, personne ne me lit jamais. Ah bon, tu es sûre ? Oui, au début, mais maintenant, personne ne vient plus.

J'étais un peu embarrassé, parce que c'est vrai que j'ai eu pas mal d'enfants en peu de temps.

Papa chuis moche ! Et la voilà en larmes...

Mais non, dis-je en la serrant sur mon coeur. Relis-toi, tu verras bien que non.
- chuis triste, alors,
renifla-t-elle.
- tu parles de choses sérieuses, c'est pas la même chose. Mais moi je te trouve belle. C'est important, non ?
- j'aurais bien aimé que tu me fasses drôle. Tout le monde aime les histoires drôles.
- oui, peut-être, mais tu es importante.

Ca allait mieux.
Bon, peut-être qu'en essuyant tes larmes et en te mettant un coup de peigne ce serait mieux, non ? Je vais voir si je peux faire quelque chose pour toi.

Voilà, vous savez-tout. L'idéal, ce serait que vous lui jetiez un petit coup d'oeil en passant. Mais ne lui dites pas que je vous en ai parlé, surtout. Mine de rien. Merci.

L'adresse : ici
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commentaires

A
<br /> j'avais oublié communiqueur d'amour des rita mitsouko<br /> <br /> http://video.mytaratata.com/video/iLyROoaftNej.html<br /> <br /> <br />
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V
<br /> "Mais comme c'est dur d'être communiqueur d'amour", si c'est ce que je fais ici, ça me va. Et non, ce n'est pas si dur. C'est exactement comme le reste de la vie. Vous savez, les 4<br /> accords de Miguel Ruiz. Pas plus dur. Oui, c'est dur, mais c'est la vie.<br /> <br /> <br /> <br />
A
<br /> Petit rectificatif, au risque de vous déplaire ce n'est pas le texte de vous que je préfère, vous en avez écrit de tellement plus consistants, mais comme j'ai senti un doute s'insinuer, je suis<br /> venu bonne copine remonter la batterie, pas traire la chèvre. Putain de doute!!! Au fond votre petite fille du texte c'est tout ces gens qu'on a fait taire par indifference parce qu'on a oublié de<br /> leur dire qu'on les aimait, qu'ils étaient merveilleux et après ils passent leur vie à se demander qui ils sont, tellement privés d'eux même, l'ego a bon dos, ce n'est pas une histoire d'ego, c'est<br /> un bon gros chagrin, de ces chagrins d'enfants qui si on les écoute un peu en "hoquètent" comme seul savent le faire les enfants quand ils pleurent et si on les écoute encore un peu, on pleure avec<br /> eux. Regardez nous sommes tous boiteux, on nous a cousu la bouche, le verbe. Alors pas vous vieux jade, pas de doute, vociferez tout votre soûl, vous le faites joliment bien. C'est dur d'être<br /> communicant, d'écrire, on prend le risque de ne pas être compris, ni applaudit...! Vous vous demandez si vous n'êtes pas indigeste par moment, vous prenez le risque de l'être pour certain, mais si<br /> vous m' ennuyez, j'ai le droit de zapper, on ne peut faire mouche à tous les coups et au regard de nos différences pas de quoi prendre la mouche en somme!!!<br /> J'aime vos textes et comme vous voyez, ils ont le don de me découdre la bouche!<br /> <br /> <br />
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V
<br /> "Regardez nous sommes tous boiteux, on nous a cousu la bouche, le verbe".<br /> <br /> Oui, c'est vrai. Mais ici tout le monde peut venir bavarder, ici, et ailleurs. Il n'y a pas de malédiction, pas de noeud ou de couture irréversible.<br /> <br /> Bonne soirée.<br /> <br /> <br />
Y
<br /> Et merci aussi. Je partage aussi le point de vue de la réponse N°2.<br /> ....Et puis il paraît que "Qui ne dit mot consent" alors tout va bien!<br /> Beau weekend à tous!<br /> <br /> <br />
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V
<br /> Toto va bene. :)<br /> <br /> <br />
L
<br /> Jade,<br /> <br /> Merci..<br /> <br /> Bon samedi-dimanche,Léa.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> Madame Mado m'a dit : ne venez pas pas mardi car il y a mon mari qui revient mercredi mais alors moi je dis je viendrai si ça m'dit dimanhancheu (de pelle à gâteau).<br /> <br /> Mon très cher Bobby qui a pondu ça. A vous itou.<br /> <br /> <br />
A
<br /> oui, c'est vrai qu'on oublie de dire merci comme les consommateurs que nous sommes tous, on prend, et on oublie de dire merci, mais vieux jade votre jardin est si grand et si vaste que le temps<br /> d'aller se balader sur vos textes, vos références et sites amis on s'aperçoit qu'il s'est passé déjà beaucoup de temps et on a oublié de vous faire un petit signe de reconnaissance. Alors je vous<br /> le dit je viens quotidiennement sur votre site et je vous lis comme je lirais la lettre quotidienne d'un ami Merci encore<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> Merci de dire ce que vous dites, j'ai eu cette conversation hier avec ma fille sur les gens qui disent ou ne disent pas merci lorsqu'on les laisse traverser sur les passages cloutés. En fait,<br /> personne ne doit rien à personne et / on se doit tous le maximum. Les deux sont vrais. Moi, j'écris pour d'obscures raisons qui me sont propres, et peut-être encore pas toutes élucidées, et déjà,<br /> écrire, c'est un don dont je devrais moi remercier de l'avoir eu dans ma cagnotte au tirage. Ensuite, avoir des personnes qui me lisent, s'inscrivent à mon blog et reviennent, même si je ne sais<br /> pas qui c'est, pour la plupart, c'est un deuxième don. Est-ce que j'en suis réellement conscient et reconnaissant ?<br /> <br /> Mais vos phrases me vont droit au coeur. C'est vrai que l'une des raisons pour lesquelles je transmets la lumière qui me vient, c'est tout simplement pour la partager. Tu sais lire, lis. Tu sais<br /> faire la cuisine, construire une maison, vas-y, et fais le pour tous. Je partage ma vision parce que je sais, je sens qu'elle peut parfois aider à surnager, comme certaines phrases, musiques,<br /> peintures, amitiés, attention - comme la vôtre - m'aident moi aussi. On est venus pour découvrir que nous somme tous UN, et que ce que nous nous donnons l'un l'autre, sans rien attendre en retour,<br /> c'est LE vrai trésor.<br /> <br /> Aimons nous les uns les autres, a-t-Il dit. C'est moi qui vous remercie d'avoir lu ça dans mon article, alors que je ne l'avais même pas perçu. J'ai juste restitué que ce texte était passé un peu à<br /> l'as parmi plein de plus gros textes alors que je l'aime spécialement. Et en réalité, ça s'est bien passé comme je l'ai dit. C'est le texte qui a insisté (ou la partie de moi qui voulait que<br /> ça se sache et a eu l'impression d'avoir été recouverte par d'autres parties plus véhémentes, la guerre n'est pas qu'à l'extérieur). <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.