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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 21:56

Heureusement qu'il y a les zinfos pour nous prévenir. Et de braves gens, comme ce toubib anglais - sont pas cons les anglais, y zont inventé la guerre de sentant - qui se penchent avec commisération sur des pauvres trouducs comme moi, qui  sans lui en serais resté benoîtement siroter mes kils de jaja en solitaire, inconscient du danger que je courais à m'administrer ainsi un tel poison.

 

Heureusement, y'a les zinfos et la science. Ouf que.

 

Comme je suis pas complètement crétin, et que le pinard n'a pas réussi à m'endommager irrémédiablement les neurones, malgré les sulfites, j'ai bien compris le message : faut tout de suite arrêter de picoler. Non, sérieux, c'est grave. Gravissime et même gravissimmime.

 

C'est benêt, je m'apprétais à débuter une cure de fitou-thérapie.

 

Comment qu'on va maintenant se péter la hure, alors, entends-je ci et là mes lectrices et teurs affolé(e)s ?

 

Ben, à la coke, et au crack. Il le dit bien, le docteur (attention, les docteurs, c'est pas des cons, y z ont quand même fait des zétudes). Le crack, y a que ça de vrai.

C'est presque pas dangereux. Pas plus que le lait déshydraté pour les petits zafricains.

 

Quand je pense que des années durant je me suis empoissé le système avec un quetru qui a même un coût sociétal, t'imagines ? Un sale coût, même.

 

Bon, c'est pas le tout, faut que j'y aille. Si quelqu'un avait une adresse, pour le crack ?

 

Mais attention, quèque chose de sérieux. Un petit producteur, si c'était possible.

 

Bio, je préfère. 

 

  

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commentaires

N
<br /> Coucou Léa!<br /> <br /> A force de regarder les chemtrails ( sans savoir de quoi il en retourne) j'essaye depuis 2 jours de retrouver un poème qui sonnait à mes oreilles il y a longtemps, pour maintenir l'émoi, la magie,<br /> que m'inspiraient les nuages, pour lutter, résister, ne pas me laisser emporter. Je ne le retrouve pas. Sauf celui-ci, c'était peut-être bien celui-ci, mais je ne suis pas sûre. Mais je vais<br /> continuer à chercher.<br /> Et, justement, tu parles des nuages!<br /> "- Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?<br /> - Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.<br /> - Tes amis?<br /> -Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.<br /> - Ta patrie?<br /> - J'ignore sous quelle latitude elle est située.<br /> - La beauté?<br /> - Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.<br /> - L'or?<br /> - Je le hais comme vous haïssez Dieu.<br /> - Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?<br /> - J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!"<br /> <br /> Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Narf,coucou,<br /> <br /> Dans les nuages...pas bien loin de toi!Ni des autres!:))<br /> <br /> <br /> Grosses bises,Léa.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Oui, il se forme des liens, inévitablement.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> "Mais j'ai jamais écrit d'hymne à la flotte."<br /> <br /> Et je vous en remercie personnellement Vieux Jade!!<br /> <br /> Tous vos commentaires , comme ceux de Perle et de Michel, m'inspirent fortement! Merci à tous! Aïe! Je suis rentrée bien tard, et je bosse demain. Mon inconscient a réussi à me faire rentrer à une<br /> heure raisonnable. Je vais donc l'écouter et aller me coucher, mais ne croyez pas que je n'y reviendrai pas! J'vous promet des tartines...mais demain est un nouveau jour. Je me suis délectée à lire<br /> tous vos commentaires, et tenais à vous en remercier, avant d'aller sombrer ( même s'il m'en coûte beaucoup! Encore un paradoxe...) Excellente nuit à vous tous!<br /> PS: La vie est pleine de paradoxes et c'est ce qui la rend magique! Bon ok, je sors! Bises à Léa! T'es où?<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Pour ma part, j'interviens succintement dans les commentaires, question de temps. La rédaction des textes plus le boulot plus la vie privée plus dodo, ouf.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> Complètement d'accord VJ, je me souviens d'une belle crise de calculs il y a quelques années... houuuu ! merci la morphine, quel soulagement.<br /> <br /> En y réfléchissant j'ai remarqué que ce que j'ai pu prendre comme médicaments ce sont plutôt des anti-douleurs, calculs, problèmes de dents. c'est bon d'être soulagé quand la douleur devient<br /> insupportable.<br /> <br /> Un jour j'ai découvert un moyen naturel pour éviter les calculs, et ça marche, depuis de longues années. Mais pas pour les rages de dents... pour ça c'est le dentiste. merci aux dentistes.<br /> <br /> Le problème c'est l'attente, et oui ! si je retarde le passage chez le dentiste, c'est par peur de celui-ci... enfin... de sa roulette. Alors bon , quand la douleur devient plus forte que la peur<br /> de la roulette, je vais chez le dentiste en sachant que je vais certainement en baver quelques minutes pour un soulagement durable ensuite. c'est stupide, mais c'est comme ça.<br /> <br /> heu... pourquoi je raconte tout ça moi ? ... ha oui... le paradoxe (Narf)<br /> <br /> Je voulais en venir qu'en fait il me semble que ces paradoxes n'en sont pas vraiment. Nous baignons dans un système qui tend à faire de nous des larves à consommer, à nous laisser guider dans les<br /> ganivelles, c'est pour notre sécurité, notre bien être pour notre liberté...<br /> <br /> Ha zut... ça c'est un paradoxe. Nous mettre dans un entonnoir, nous simplifier les choix, automatiser nos achats etc... et ce pour notre plus grande liberté ... de dépenser pour parodier un<br /> chanteur engagé ...dans une grande maison de disque.<br /> <br /> Bref... Devenir une larve dépendante du système de consommation (tout est devenu consommable) c'est être plus libre... ha ha ha ! excellent...<br /> C'est bien ce que l'on nous vend partout, tout le temps.<br /> <br /> On fait ce qu'on peut avec nos convictions, nos choix, mais ces choix se réduisent de plus en plus. Ce ne sont pas nos paradoxes que nous devons assumer mais ceux d'une société marchande qui nous<br /> encercle de plus en plus, tout comme un cocon autour d'une larve.<br /> Nous les humains, ce cocon soigneusement tissé autour de nous, nous transforme en larve.<br /> <br /> Un jour verra s'envoler un papillon majestueux et libre, laissant pourrir le cocon à terre.<br /> <br /> <br /> Patience et longeur de temps<br /> <br /> Font plus que force ni que rage ! (dedans)<br /> <br /> Mort aux co-cons !<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Pour les calculs, on verra, sous la férule de Mme VJ, j'en suis à mon 4ème épisode de nettoyage foie VB, assez cocasse (je raconterai un jour, promis, mais limite scato qd même), donc, si tout va<br /> bien, ça va peut-être se barrer. (2 séjours en hopital en 2 ans).<br /> <br /> <br /> Oui le ficelage des larves, on peut le voir de 2 manières : l'araignée qui enveloppe sa proie (Seigneur des Anneaux), ou la chrysalide. Perso, j'aime pas trop qu'on m'enveloppe, je suis hyper<br /> réactif.<br /> <br /> <br /> <br />
P
<br /> J'ajouterai que j'ai été élevée à la viande de porc, seule viande abordable pour notre rang social. Mais les porcs de l'époque était choyé, surveillé, ils avait un nom, ils répondaient à nos<br /> appels, profitaient du soleil,trottaient sur un bout de pré, couchaient sur de la paille, mangeaient des patates, des céréales, du lait et plein de bonnes choses dont les restes de nos repas, ils<br /> n'étaient pas vaccinés, antibiotiqués, et ils étaient abattus avec respect. Ne pas manger de porc actuellement ne relève pas d'une doctrine religieuse mais de bon sens.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Mais ce sont tous les animaux maintenant.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.