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17 février 2012 5 17 /02 /février /2012 10:00

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Merde, c'est le printemps.

 

Ça glougloute dans les tuyauteries, et ça c'est le printemps de la bête humaine, le chat ne rentre plus, ou tout balafré, les oiseaux pépient, et bientôt la croûte de la terre va se soulever sous la pression des milliards de trilliards de pousses qui n'en peuvent plus d'attendre le premier rendez-vous.

 

Et les hommes ?

 

Ils vont voter. En France. Voter, c'est comme vomir ou chier. C'est pas une victoire, c'est un mécanisme. Parce que choisir entre deux étrons quand on a faim de lumière, c'est un peu débectant. Mais c'est un progrès de la démocratie, dit-on. Le pépé était bien content d'aller voter. Alors on y va aussi. On l'aimait bien, le pépé. Il avait fait la guerre de quatorze. Alors nous aussi, un petit peu.

 

Faut aller voter, c'est un devoir civique. Citoyen.

 

Citoyen mon cul. Je ne suis pas un citoyen, et j'emmerde jusqu'au tréfonds les citoyens repus d'être juste ça.

 

Je suis un Homme. Permettez ? J'ai mis la majuscule. Elle sent un peu la naphtaline, depuis le temps que je la sortais plus du placard. A moi aussi, on m'a fait croire, en me gueulant après, en mettant au pas, que j'étais tout petit, rien, une pièce dans la machine. Mais non.

 

Je suis une créature de Dieu, une émanation, pas un citoyen de je ne sais quelle citoyenneté de je ne sais quelle province de je ne sais quel conglomérat de banques. Je ne suis pas un gibier. Pas un numéro. Pas M. Untel.

 

Tout est faux. Tout est inculqué.

 

Cette après-midi (cet ou cette se dit ou se disent), roulant en voiture et dans ma tête (figure de style appelée zeugma) les affaires du jour et les rendez-vous à prendre, sur cette route en lacets où, au mépris de la loi, je roulais athlétiquement et jouissant vraiment du moment présent par le vecteur de sainte Adrénaline à plus de 100 de moyenne, soudain j'ai connu cette extase, cette extase printanière qui n'est peut-être plus du strict domaine de la bête humaine :

 

" Dieu, Seigneur, Toi, Moi, Nous, Qu'importe Ton Nom, j'ai bientôt 58 ans. Donne moi aujourd'hui, à partir d'aujourd'hui, si je dois encore demeurer quelque temps ici, de Te rendre hommage pour toute la beauté de ce monde, car l'Homme (majuscule) n'est là que pour cela (je le sentais en effusion conjointes de mes tripes, de mon coeur et de ma tête) : rendre hommage à la beauté magnifique de l'existence et du monde terrestre. Vivre en ce monde cette existence est une véritable aubaine, un incroyable cadeau, un don, le don de Dieu. Certes, les cloportes qui emmerdent tout sont un obstacle, mais rien ne peut rompre le lien d'hommage que je veux Te rendre, Dieu puissant et profond d'amour, d'extase et de beauté : je T'aime."

 

Sans déc, c'est la première fois que je dis à Dieu un truc pareil : Je T'aime. C'est venu comme ça. Chais pas ce qu'Il va en penser ?

 

J'espère qu'Il est pas trop timide ? 

 

Promis, je vous dirai la suite.  

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commentaires

M
<br /> http://www.dailymotion.com/video/xed8d7_le-cathare-texte-ecrit-et-dit-par-c_music<br /> <br /> <br />  <br />
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V
<br /> <br /> Dans son église à lui, pas besoin de dorures...merci.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> :)<br /> <br /> <br /> Jean 21: 15 Après qu’ils eurent mangé, Jésus dit à Simon<br /> Pierre : Simon, fils de Jonas, m’aimes–tu plus que ne m’aiment ceux–ci ? Il lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes<br /> agneaux.16 Il lui dit une seconde fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes–tu ? Pierre lui répondit : Oui, Seigneur, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais<br /> mes brebis. 17 Il lui dit pour la troisième fois : Simon, fils de Jonas, m’aimes–tu ? Pierre fut attristé de ce qu’il lui avait dit pour la troisième fois :<br /> M’aimes–tu ? Et il lui répondit : Seigneur, tu sais toutes choses, tu sais que je t’aime. Jésus lui dit : Pais mes brebis<br /> <br /> <br /> Pais (Nourris) mes brebis.  Occupe-toi des autres et remets toi au boulot. Remets toi à<br /> l'ouvrage,  fais ce pourquoi je t'ai appelé.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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V
<br /> <br /> Ces notions de berger, de troupeau sont très confuses. Seul un supplément de Conscience détermine la frontière. Mais beaucoup d'intelligents (relatifs) n'ont qu'un but : régner, tondre et<br /> dévorer.<br /> <br /> <br /> Bises. Je vais dodo, passque là, j'ai vraiment dépassé la dose.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> ;)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://bistrobarblog.blogspot.com/2012/02/luniversite-des-va-nus-pieds.html#comment-form<br />
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V
<br /> <br /> Merci, c'est vraiment génial. La preuve (s'il en fallait) de la richesse des femmes.<br /> <br /> <br /> <br />
R
<br /> je sais l(obcénité d'etre,c'est NOUS..<br /> <br /> <br /> déchaine toi et oublie tes rhumastimes dabs le SUD.<br />
Répondre
R
<br /> vous savez bien que je vous adore .<br /> <br /> <br /> Je reviens juste pour ce que vous écrivez .<br /> <br /> <br /> Mécréant je suis et l'assume.<br /> <br /> <br /> Bonne route VJ .<br /> <br /> <br /> Vous aimez Dieu et allors? je suis vraiment content pour vous..<br /> <br /> <br /> Comme vous acceptez mes extravagances ,je vous AIME simplement .<br /> <br /> <br /> Je viens sans invitations et avec une certaine veulerie que vous pardonnez en Homme de qualité .<br /> <br /> <br /> Je vous pardonne d'émouvoir..<br />
Répondre
V
<br /> <br /> Mécréant ou pas, je ne crois à rien. J'ai passé la plus grande partie de ma vie à me défaire des croyances, et "Dieu" sait que j'en ai encore.<br /> <br /> <br /> Je ne crois pas en Dieu. Je ressens. Je crois en ce que je ressens. Si je ressens que quelqu'un me hait, je ne crois pas en sa haine, mais je prête attention à lui, parce que je sais qu(il lui<br /> est plus facile de haïr que d'aimer.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.