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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 18:12

La différence entre une invocation et une prière, c'est celle qu'il y a entre une recette de cuisine et un plat spontané avec les produits du marché. Trompez-vous dans l'invocation, et Astaroth apparaît au lieu de Belial, catastrophe !

 

Dans un livre de Gustav Meyrink, "l'Ange à la fenêtre d'Occident", le grand rabbin de Prague dit que les hommes ne savent pas prier, et que souvent leurs prières leur attirent du malheur.

 

Car la prière des hommes est souvent semblable à une invocation. Ils ne savent pas qui ils prient, ni ce qu'ils demandent. 

 

Qu'importe la ferveur de la demande si la demande est impure ? Un tas de fumier dégage de la chaleur, lui aussi.

 

Le Christ nous a laissé une prière, dont je vous communique la version de Jean-François Kolosimo :

 

Notre père du ciel, que ton nom soit glorifié, que ton règne advienne, que soit faite ta volonté –sur la terre comme aux cieux ! Donne-nous ce jour notre pain essentiel ; remets nos dettes comme aussi nous remettons à nos débiteurs ; et ne nous laisse pas persévérer dans l’épreuve, mais délivre-nous du Malin.

 

Qui est nettement plus compréhensible que le texte catholique. Je vous renvoie pour certains détails à ce que j'ai écrit ici.

 

Cette prière est une construction sur laquelle j'ai l'intention de revenir prochainement.

 

Aujourd'hui, simplement, je voulais dire qu'en dehors de certains modèles comme celui-là qui ne sont pas des recettes, mais des phares destinés à guider les marins perdus dans le brouillard au cours des âges, les prières les plus pures sont celles qui naissent spontanément de notre coeur.

 

J'ai lu il y a quelque temps, mais ma mémoire imparfaite a oublié où, quelqu'un qui disait que les mots qui viennent de son coeur y ont été mis par l'Autre. Il est alors celui qu'on prie, celui qui nous donne les mots, et celui qui prie.

 

Aujourd'hui, devant l'orage et la pluie qui a suivi ce soleil incendiaire des derniers jours, voici les mots qu'Il m'a mis au coeur :

 

Je ne demande pas l'épreuve,

 

Je cherche la rencontre;

 

Si la rencontre doit naître dans l'épreuve,

 

Alors j'accepte l'épreuve.

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commentaires

A
<br /> "Trompez-vous dans l'invocation, et Astaroth apparaît au lieu de Belial, catastrophe"<br /> <br /> Phrase sibylline à souhait, astaroth et belial étant 2 démons, l'un apparait-il en la maison de l'autre ? ce qui en soit ne serait pas une grande catastrophe. En Mathématique on dit que - + - fait<br /> + .<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> 2tymologiquement, Astaroth vient de Vénus, et Bélial du soleil. Aussi dramatique que de servir des oeufs en neige avec une mayonnaise ou un brochet avec du coulis de framboises. Se méfier des<br /> rectttes, l'intuition est absente. L'intuition, donc la vie.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Jade,<br /> <br /> Tu as déja lu ceci?Tu connais ce monsieur?<br /> <br /> <br /> <br /> L'épreuve, c'est l'absence, pas la blessure de vanité.<br /> <br /> Nicolas Sarkozy<br /> <br /> <br /> Bouh!Il peut remballer!<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> L'absence est épreuve. C'est vrai, je pense. La blessure de vanité, c'est quoi ? Quand l'ego est atteint ? C'est bien une épreuve.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Coucou,<br /> <br /> <br /> Les héros sont ceux qui, quelles que soient la longueur et l'importance des épreuves ne regrettent rien et ne se découragent jamais.<br /> <br /> <br /> Lao She<br /> <br /> <br /> Bonne nuit,Léa.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Ca, c'est la voie du héros : se fixer un but et l'atteindre.<br /> <br /> <br /> Celle du sage, c'est retirer de la nourriture de tout ce qui arrive.<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> un grand merci !<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> :)<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.