Ou la Tentation de Saint Antoine, par Félicien Rops.
Bien évidemment, Rops a été insulté, traité de blasphémateur, de sataniste. N'ayant parfois pas envie de m'immiscer, je vous laisse simplement méditer sur la pancarte qui, au lieu d'indiquer INRI (Isesus Nazarenus Rex Judearoeum, ou pour les alchimistes Igne natura renovatur integra), porte le mot suivant : EROS.
J'accuse ici (ben oui, je m'immisce quand même), après bien d'autres, la religion officielle d'avoir totalement stérilisé la notion même d'amour. Ce ne sont pas les femmes et les hommes amoureux du Christ qui ont tenté et souvent réussi à faire leur chemin d'amour dans cet hiver que j'accuse, mais bien le système, c'est-à-dire ceux qui ayant en mains les clefs qui auraient pu ouvrir, ont fermé à double tour. Qui ont laissé dire et faire des actes aussi abominables que ceux de la chevalerie française devant Béziers, commandée par Simon de Montfort : "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens".
Ce dieu en cuirasse doit ignorer l'amour.