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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 19:50
 
Si j'ai choisi cette version des Passantes, d'Antoine Pol, mise en oeuvre et en musique par saint Georges Brassens, par l'un de ses guitaristes, Joel Favreau, c'est surtout pour rendre hommage au magnifique accordéoniste qui l'accompagne, Jean Jacques Franchin.
 
Nous parlions, Mme VJ et moi, de ma disposition à aimer toutes les femmes. Ben oui, je suis fait comme ça. J'ai une femme splendide et amoureuse (ça c'est le truc incompréhensible, mais j'ai renoncé, j'accepte), et souvent, je ramène une histoire d'amour toute fraîche. Mme VJ le sait parfaitement, depuis le commencement.
 
Heureusement, ces dames sont plus futées que moi et évitent soigneusement la trajectoire qui nous entremêlerait dans de fâcheux tourments.
 
Le débat, ce soir, totalement dépassionné, était plutôt le suivant : ce comportement est-il spécifique aux hommes, ou également partagé entre hommes et femmes ?
 
Mme VJ a connu de brèves et poignantes histoires d'amour épiloguées sans consommation, elle aussi, et s'en souvient encore. Deux ou trois, selon elle.
 
Pour lui expliquer ce que je vis souvent, et que peut-être les hommes connaissent plus souvent que les femmes, je lui ai fait écouter cette terrible chanson.
 
J'en déduis peut-être hativement la conclusion suivante : l'homme (la femme aussi, l'être humain) se souvient d'un état, d'un temps et d'un lieu où l'amour ne connaît pas de séparation, donc, en langage terrestre, pas de sexualité. Nostalgique de ce monde, il cherche à le reproduire sur la Terre, malgré les contraintes.*
 
Là, à moins de sombrer dans la violence et l'abus, il doit peu à peu se résigner à n'avoir qu'une histoire, à ne vivre qu'une vie, à ne rouler que sur des rails parallèles.
 
Mais, comme le pleurait Antoine Pol, tout reste ouvert, toutes ces vies merveilleuses peuvent être vécues en un instant, dans un autre monde éternellement accessible et accueillant.
 
L'amour, le véritable amour n'a pas de frontières. Et toutes les amours sont précieuses et nécessaires. 
 
 
* ce n'est pas l'avis des pragmatiques pour lesquels le mâle a pour objectif archaïque et purement utilitaire de féconder tout ce qu'il croise, et la femelle cherche un baraqué plein aux as pour élever tranquille.
 
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commentaires

N
L'Homme (les femmes et les mecs itou) a la chance d'être libre d'assumer ses choix. C'est ça qui est génial!!!<br /> <br /> S'il n'y avait qu'à choisir, ce serait vite ennuyeux, ce petit jeu-là. Mais assumer, ensuite, encore et toujours, c'est ça qui est énorme!!!! :)))<br /> <br /> Bon il est bien Favreau. Et l'accordéonniste! Hummm!!! Merci pour ça! Mais Georges, haaa Georges... :))<br /> <br /> Vous vous souvenez Vieux Jade de Jodorowsky, de ce qu'il dit au sujet de l'amour d'une femme et de toutes les femmes. De ce travail qu'il y a à faire...<br /> <br /> ... ha... je radote (ma fille a vraiment raison!!! °o°). C'est quelque part, en com, déja, mais où?? Je tourne en rond?
Répondre
V
<br /> <br /> Acquisition de la conscience, oui. Vous avez raison.<br /> <br /> <br /> <br />
H
Salut VJ,<br /> Toujours aussi bon le Favreau, mais comme nous tous, il a pris un bon "coup de vieux". Je me souviens de ses débuts avec Brassens dans "L'orage", partition difficile aux dires des connaisseurs.<br /> L'ajout de l'accordéon est étonnant, mais pas désagréable.<br /> L'artichaud avec un "d" est sûrement voulu...ou bien ton correcteur orthographique n'est pas en service.(en Bretagne on voit ce mot souvent écrit)<br /> Quoi qu'il en soit, les Passantes est un magnifique poème, fort bellement mis en musique par notre saint Georges, comme tu le dis.<br /> <br /> Bises
Répondre
V
<br /> <br /> Ah ben, une fôte, et dans le titre en plus !!! Mamma mia, cette fois, je vais me donner les verges. Promis, si c'était un jeu de mots, une allusion, genre artichaud lapin, pourquoi pas ? c'était<br /> absolument inconscient.<br /> <br /> <br /> L'inconscient fait bien les choses...<br /> <br /> <br /> C'est drôle, juste au moment où tu m'envoyais ce message, je t'écrivais sur BBB. BBBises.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.