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31 mai 2010 1 31 /05 /mai /2010 07:58

Pour la plupart d'entre nous, êtres humains descendus d'un endroit inconnu ou oublié, quasi privés de mémoire dans ce corps presque fermé comme une carapace, toutes les occasions sont bonnes de foutre le camp.

 

Les sociétés de tous lieux et de tous temps ont découvert, mis au point, inventé, perfectionné les moyens de passer outre les murs. Tous les moyens sont bons pour tenter de percer cette camisole qui nous englue. Et lorsque cela nous est interdit, impossible, nous nous laissons mourir.

 

Les hommes ont de toute éternité consommé des plantes magiques, des substances animales et minérales procurant l'extase, des danses, des postures, simplement inspiré l'air de telle ou telle manière inhabituelle, jeûné, chanté, prié, médité, affronté les conditions les plus invraisemblables pour susciter en eux le choc terrible ou délicieux qui abat les murailles.

 

Notre époque n'y échappe pas, comme on peut le lire un peu partout, ici par exemple.

 

Le problème de cette époque en particulier, qui suffirait à la décrire et à la juger, est le suivant : alors que des immondices comme M.Fenech, sale barbouze aux ordres directs de l'Enfer, cherchent à étouffer définitivement tout ce qui a le goût de la liberté et de la joie dans ce pays, condamnant l'usage de plantes amies et guides précieux sur le chemin de la découverte de soi et donc du monde, d'autres immondices aussi purulents fabriquent dans leurs laboratoires des drogues extrêmement dangereuses dont le seul but est de tuer, de rendre dépendant, de crever les yeux intérieurs.

 

Pendant que d'une main ces porcs cherchent à nous priver de tout ce qui a éclairé et contribué à rendre vraiment humains des générations innombrables de chercheurs de vérité, de l'autre main ils inondent la jeune humanité vivant  maintenant dans les camps de concentration des grandes villes, d'abominables toxiques qui ont l'effet du désherbant sur de jeunes pousses.

 

Ne vous laissez pas aveugler par les grands discours sur la prévention et la pénalisation des drogues. Ce qui est interdit, c'est ce qui vient de la nature, notre mère, et qui ouvre profondément les yeux et le coeur.

 

Tout ce qui tue nos enfants est en vente au coin de la rue, sous le regard complice de tout le système qui ne veut que des esclaves.

 

Ce monde écrase tout ce qui est libre.

 

La devise du monde offert à nos enfants pourrait être : la seringue et le marteau.

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commentaires

N
<br /> Hey Jade! Tu arrives à te sentir libre avec tout ça??? Comment tu fais pour y arriver? Moi, je me sens comme un bois flottant au gré des vagues...le vie est parfois tellement tourmentée!!<br /> J'ai entendu hier soir, ( au vingt heure), le témoignage d'un africain qui a passé 12 jours dans l'eau sans manger, buvant l'eau de mer, pour survivre, à ce qui l'avait poussé à quitter son<br /> continent pour le nôtre.<br /> J'avoue que là, moi, je m'accroche à ta musique. Merci! Ben oui, on fait ce qu'on peut! Merci à toi! ( Oui, oui je sais les culs bénis te débecquent...mais c'est comme ça...et on en verra bien<br /> d'autres..grâce à cette magie de vie!)<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Oui, à défaut d'être réellement libre (vaste projet) je me sens souvent libre. Comment ça se fait ? Parce que dès que je sens l'amorce d'un lien, je l'examine pour savoir par où il me tient. Bon,<br /> c'est prétentieux, il y a surement plein de liens que je ne repère pas, mais vraiment, ça se passe comme ça. Et puis j'ai une furieuse envie d'être libre. Ce n'est pas le cas de tout le monde.<br /> Beaucoup ne supportent pas la liberté, comme beaucoup ne supportent pas la solitude. Ce que je ne supporte pas c'est la contrainte. Alors dans cette vie j'apprends la patience car il y a de<br /> nombreuses contraintes. S'exercer à être libre vis à vis des contraintes et de sa propre haine des contraintes : ça occupe. :)<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Merci Yog! Merci Vieux Jade! Heureuse de vous lire avant de partir pour ma journée de boulot. Je penserai à vos mots. Merci. Bonne journée à vous.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Merci, bonne soirée.<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> A la fin des années 80, il y avait une émission TV que j'aimais beaucoup en début d'am. C'était "Regards de femmes" animée par Aline Pallier. Je l'ai retrouvée avec un extrait qui va très bien<br /> ici.<br /> <br /> http://www.ina.fr/art-et-culture/litterature/video/I04159965/aline-pailler-lit-un-texte-de-pasolini.fr.html<br /> <br /> <br /> Aller vers .... pour aller contre toutes les fautes du monde.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Vraiment remarquable, merci.<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> Et oui beau monde hypocrite!<br /> Pas facile d'être lucide quand yzondialatélé.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Tuer les télés en premier.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.