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26 juillet 2010 1 26 /07 /juillet /2010 08:04

gravelines-2010-365.jpg

 

Il y a longtemps que je mène l’enquête. Longtemps que patiemment je rassemble les fils, évalue les indices, écarte les fausses pistes et les mensonges nombreux qui font tourner en rond.

 

Nous sommes des millions à chercher à démêler le vrai du faux, tant sur l’écran extérieur où se projettent les images embrouillées qu’à l’intérieur, tout aussi embrouillé. Et comme les aveugles prétendent guider les aveugles, on n’avance pas.

 

Je n’ai pas la solution. Qu’une impression de plus en plus nette :

 

Cette terre ne veut plus des hommes, ou, peut-être quelqu’un ne veut plus des hommes sur la terre.

 

Désolé de dire des choses aussi crues, aussi violentes, aussi désespérantes.

 

L’avenir qu’on nous présente est le pire cauchemar qui soit : devenir au carré ou au cube ce que nous sommes déjà, des esclaves satisfaits de leur servitude, dans un méga-organisme qui ressemble de plus en plus à une machine. Dans ce rêve, aucune place pour l’homme véritable, qui devra en être parfaitement extirpé. Seuls les corps génétiquement modifiés y formeront le grand corps dont un esprit sans la moindre bienveillance hantera toutes les parties.

 

Si rien n’arrête ce projet dément, il nous reste deux options : nous soumettre, et perdre le précieux fruit que nous mûrissions lentement au travers des vicissitudes d’une ou de nombreuses existences, en lien avec l’Être profond, ou lâcher prise, donner ce fruit à Celui qui lui a donné vie, quitter l’arbre pour Ses mains de lumière. 

 

Il nous a bien dit que nous n'étions pas de ce monde. 

 

Les mains de lumière ne cueillent que les fruits parfaits. La perfection est atteinte lorsqu’aucune partie en nous ne s’oppose plus à la lumière. Lorsque nous ne formons plus d’ombre. Lorsque comme le pieu dressé à midi, nous sommes parfaitement droits, immobiles, dans l’axe.

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commentaires

M
<br /> Le monde materiel suit sa route, l'esprit suit le sien. Ce que nous ressentons nous donne une indication précise sur notre situation et sur nos aspirations... Dans quelle directions allons-nous<br /> orienter nos efforts conscients et notre souffrance volontaire ?<br /> La question a l'air simple... elle ne l'est pas.<br /> C'est bien le problème du monde moderne.<br /> <br /> Ces deux routes doivent-elles se croiser un jour... ou bien jamais ?<br /> <br /> Quelle réponse puis-je recevoir immédiatement ?<br /> <br /> La réponse... elle est devant mes yeux, au moment même ou j'écris ces lignes :<br /> <br /> "C'est dans la chute que les ailes poussent."<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Merci de l'avoir retrouvé, je l'oublie sans cesse.<br /> <br /> <br /> <br />
K
<br /> Un autre point de vue, quoique pas très éloigné sur certains aspects : http://bouddhanar.blogspot.com/2010/07/spiritualite-elfique.html<br /> <br /> <br /> Et pour VJ :<br /> <br /> Facile à comprendre mon dire<br /> Facile à pratiquer<br /> Mais nul pour le comprendre<br /> Nul pour le pratiquer<br /> <br /> Mon dire a son Ancêtre<br /> Mon faire son Seigneur<br /> Si la foule ne le sait<br /> Comment me saurait-elle<br /> <br /> Rares ceux qui me savent<br /> Plus nobles qui me suivent<br /> Rude-vêtu le Sage<br /> Garde un jade en son sein.<br /> <br /> (Lao-tzeu)<br /> <br /> Merci pour ce blog.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Comme je m'amuse à le dire parfois à ma taoiste de femme: grimpe lao tzeu, tu verras Montmartre :)<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> "...<br /> Écoute, écoute... Dans le silence de la mer, il y a comme un balancement maudit qui vous met le coeur à l'heure, avec le sable qui se remonte un peu, comme les vieilles putes qui remontent leur<br /> peau, qui tirent la couverture.<br /> <br /> Immobile... L'immobilité, ça dérange le siècle.<br /> C'est un peu le sourire de la vitesse, et ça sourit pas lerche, la vitesse, en ces temps.<br /> <br /> ...<br /> <br /> Si jamais tu t'aperçois que ta révolte s'encroûte et devient une habituelle révolte, alors,<br /> Sors<br /> Marche<br /> Crève<br /> Baise<br /> Aime enfin les arbres, les bêtes et détourne-toi du conforme et de l'inconforme<br /> Lâche ces notions, si ce sont des notions<br /> Rien ne vaut la peine de rien<br /> <br /> Il n'y a plus rien... plus, plus rien<br /> <br /> Invente des formules de nuit: CLN... C'est la nuit!<br /> Même au soleil, surtout au soleil, c'est la nuit<br /> Tu peux crever... Les gens ne retiendront même pas une de leur inspiration.<br /> Ils canaliseront sur toi leur air vicié en des regrets éternels puant le certificat d'études et le catéchisme ombilical.<br /> C'est vraiment dégueulasse<br /> Ils te tairont, les gens.<br /> Les gens taisent l'autre, toujours.<br /> Regarde, à table, quand ils mangent...<br /> Ils s'engouffrent dans l'innommé<br /> Ils se dépassent eux-mêmes et s'en vont vers l'ordure et le rot ponctuel!<br /> <br /> La ponctuation de l'absurde, c'est bien ce renversement des réacteurs abdominaux, comme à l'atterrissage: on rote et on arrête le massacre.<br /> <br /> ...<br /> http://www.dailymotion.com/video/x1e3zh_leo-ferre-il-ny-a-plus-rien_music<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Léo de Hurlevent...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Ah si on avait ecrit<br /> et ordonné<br /> tu aimeras tes enfants au lieu de cette belle saloperie nous obligeant a respecter nos anciens et toujours et encore charger et alourdir notre ame<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Quand on n'aime plus "pour soi", on peut tout aimer, non ?<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Bonjour,<br /> <br /> <br /> Nos agresseurs se nourissent grâce a nos attachements.Délier vos liens,un max.Les affamer sera le commencement de leur fin véritable.<br /> <br /> Il ne faut pas seulement le dire,mais le faire...<br /> <br /> Hein?Au boulot!<br /> <br /> Bisous,Léa.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Oui.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.