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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 06:15

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 Vierge noire

 

"Dans les écrits gnostiques, l'Esprit ou pneuma (c'est-à-dire "Souffle", principe même de vie) est féminin. Jésus y apparaît issu de cet Esprit divin qui est la Mère d'où tout procède.

 

Or si Dieu est Esprit, et si l'Esprit est féminin, le Dieu de Jésus est non le Père, mais la Mère. Jésus, en inversant les valences du divin, vient réintroduire la Mère divine, source de toute vie. Autrement dit, il vient renverser les bases de cet ordre patriarcal qui avait émergé vers 3000 avant J.C., dans Sumer finissant. Marie (de Magdala, Marie-Madeleine), sa compagne et disciple de prédilection, étant une émanation de cet esprit.

 

Enseignement que Pierre, rivé à la religion du Dieu-Père, ne pouvait comprendre."

 

Page 119 du très beau et indispensable livre de Françoise Gange : "Jésus et les femmes". Indispensable pour comprendre de quelle escroquerie nous, les femmes et les hommes, sommes victimes depuis 2000 ans.

 

Le problème n'est pas tant qu'il ne pouvait le comprendre, ce pauvre tordu qui haïssait les femmes et l'amour, mais que lui et ses successeurs ont écrasé dans le sang tout ce qui pouvait évoquer la femme et ses attributs : la tendresse, la générosité et la fantaisie.

 

Tout a été mis en oeuvre au cours des siècles pour vider le message et la personne du Christ de sa substance, pour en faire un instrument de conquête. Le christianisme tel qu'il a été administré par l'église de Pierre est responsable de fleuves de sang. Le monde moderne mercantile et asservi lui est entièrement redevable de sa sinistre splendeur. Mais que personne n'accuse le Christ.

 

L'image du dieu sacrifié, je l'ai déjà écrit, est un message pour les peuples vaincus, l'ancêtre de la publicité : voyez ce que nous savons faire à qui ne plie pas devant nous. On en a fait un objet d'adoration !

 

Chez les seuls cathares, la femme et l'homme étaient considérés comme égaux.

 

Je suis d'un monde où la femme et l'homme sont comme les deux mains. Aucune ne domine sur l'autre.

 

Et je rejette du plus profond de moi tout discours, toute religion, toute justification du contraire.

 

La réintégration passe nécessairement par le mariage du féminin - et donc la reconnaissance de son irremplaçable valeur - et du masculin.

 

Je dirais même plus, mon cher Dupont, on est allés tellement loin dans la folie et les valeurs machistes, qu'un bain prolongé dans les valeurs féminines me paraît indispensable.

 

La Source s'en charge, et le nettoyage est en cours.

 

 

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commentaires

N
<br /> Nettoyer sans mettre la poussière sous le tapis...<br /> <br /> Article les 7 du Québec du 18 août 2010<br /> <br /> Gaëtan Pelletier<br /> Au prix de quels bonheurs et de quelles douleurs, enfin, le salarié fabrique, résiste, crée, s’épanouit ou craque ? « Le travail est un carrefour de valeurs différentes et de finalités divergentes<br /> ». Nous faisons face a une déshumanisation presque totale du monde du travail : peur du chômage, isolement dans l’entreprise, compétition avec les collègues… tout ce qui, en fait, réduit doucement<br /> mais sûrement l’individu à « sa seule dimension économique. Salade niçoise<br /> <br /> <br /> ***<br /> <br /> Un sac vide tient difficilement debout.<br /> <br /> Benjamin Franklin<br /> <br /> ***<br /> <br /> (Québec) Une infirmière du Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ) qui s’est donné la mort avait été forcée de retourner au travail, alors que son entourage constatait qu’elle était<br /> inapte à le faire. Dans une lettre laissée à ses proches, la femme de 58 ans soulignait elle-même que son retour précipité au travail constituait une des difficultés qu’elle vivait.<br /> <br /> Quatre infirmières du CHUQ se sont suicidées depuis un an et demi, a confirmé jeudi la direction du centre hospitalier (lire l’encadré). L’une d’elles, que nous appellerons Diane, avait 37 ans<br /> d’expérience et était à un an et demi de sa retraite. Le Soleil a parlé avec l’une de ses proches, qui a confirmé de nombreuses informations obtenues d’abord de la part d’une collègue.<br /> <br /> Diane était en congé de maladie lorsqu’elle a dû rencontrer le médecin du bureau de santé du CHUQ pour une contre-expertise.<br /> <br /> À sa sortie du bureau, «elle avait les larmes aux yeux parce que le médecin la retournait au travail. Elle m’a dit qu’elle n’était pas prête», a raconté la collègue qui l’a rencontrée à ce moment.<br /> Cyberpresse<br /> <br /> Le bonheur….<br /> <br /> <br /> Sois heureux avec le moment. Tout bonheur qui dure est malheur. Aie du respect pour tous les moments, et ne fais point de liaisons entre les choses. N’attarde pas le moment : tu laisserais une<br /> agonie. Vois : tout moment est un berceau et un cercueil : que toute vie et toute mort te semblent étranges et nouvelles.<br /> Schwob, Le Livre de Monelle, 1894, p. 19.<br /> <br /> <br /> <br /> Le travail n’a jamais tué personne… Jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce qu’il devienne un « but » dévié pour une société où les travailleurs sont piégés dans une toile d’araignée tissée par des<br /> bureaucrates aux mains d’un beige lavabo.<br /> <br /> Faire le bien et se faire mal. Avoir mal au travail. Ça n’en finit plus.<br /> <br /> Ce « fait divers » passera… Mais on prolongera la durée de vie d’un mode de « vie » où les chiffres parlent, les mots se taisent, et les cris de désespoirs étranglent bien des travailleurs.<br /> <br /> Il faut bien le dire en mots crus : notre société en est une où on mensonge à coups de propagandes de deux faussetés :<br /> <br /> 1.Plus on a ( matériel) , plus on est heureux.<br /> 2.Faites carrière et réalisez-vous.<br /> Jetez un œil dans votre entourage. Vous serez étonné de voir le nombre de personnes dites en « détresse psychologique ».<br /> <br /> L’énoncé est aussi raffiné que l’histoire de l’aveugle devenu « non voyant ». La réalité est passée au savon… Un monde ou tout est frelaté. Dans quelques années les morts deviendront des «<br /> non-vivants».<br /> <br /> Le bonheur de grand-mère…<br /> <br /> <br /> C’était chaque jour le même paysage d’eau et d’herbe, le même bruit de machine et d’eau : mais nous aimions qu’un seul matin ressuscitât de matin en matin, un seul soir de soir en soir. C’est ça le<br /> bonheur : tout nous était bon.<br /> S. de Beauvoir, Les Mandarins, 1954, p. 423.<br /> <br /> Dans les années 50, dans un petit patelin, de maisonnettes, de bois, de rivières, grand-maman était sans doute la plus pauvre des femmes. Mais elle avait quelque chose pour vivre en harmonie avec<br /> la nature et les êtres : un jardin, une famille, des rires, 17 enfants, et un peu de gin…<br /> <br /> Elle vivait l’hiver parce que c’était l’hiver. Elle vivait l’été, parce que c’était l’été.<br /> <br /> Dans son potager, avec sa robe fleurie, elle se fondait à la terre.<br /> <br /> Elle est décédée dans notre maison, à l’âge de 86 ans.<br /> <br /> C’était en 1966, je crois.<br /> <br /> Pas une seule seconde de sa vie, elle a pensé au suicide. Tout simplement parce qu’elle connaissait la nature et ses lois.<br /> <br /> Elle égrenait un gros chapelet noir chaque jour. Aujourd’hui, on fait du yoga, de la méditation transcendantale, des thérapies, et on commence à penser au sexe à 14 ans.<br /> <br /> Elle a fait tout ça, sans l’aide de l’État.<br /> <br /> Je pense qu’elle m’a appris à être heureux avec presque rien. Même pas de papiers, de formules à remplir.<br /> <br /> Elle n’a jamais su ce qu’était qu’un psy.<br /> <br /> Et c’est pour ça que je me dis que la misère compliquée est bien pire que la simple.<br /> <br /> Le tapis et la poussière<br /> <br /> Aujourd’hui, un art de vivre (sic) consiste à cacher les misères créées en les enfouissant sous un gros tapis de formulaires, de complexités, d’analyses, de spéculations, de pilules, d’hyper<br /> organisations, de spécialistes faisandés, pour en arriver à un résultat inférieur et à une vie dénaturée . La nature, ce n’est pas seulement les plantes… C’est nous. Nous dans nos relations, notre<br /> quotidien. La race humaine…<br /> <br /> Le coupable est dans le « papier »… Tout est complexe, et de la tête du haut fonctionnaire, jusqu’aux petits exécutants, les ordres étant les ordres, on obéit. Il n’y a pas de procès à faire. Ni<br /> personne à blâmer…<br /> <br /> C’est un déni de nos l’échec de notre société… On peut analyser autant qu’on voudra pour connaître des « pourquoi » des « raisons », et du reste… Les formules et les artifices ne remplaceront<br /> jamais la Vie. Nous sommes devenus tout simplement hypocritement des assassins invisibles.<br /> <br /> La manière de faire a tout dépassé. Même ce qui serait le but ultime : l’humain.<br /> <br /> Humanisme. Un mot… Un mot enseveli sous la couche trop épaisse du circuit complexe entre la « machine » et l’être humain.<br /> <br /> Tant et si bien que l’on ne comprend plus rien.<br /> <br /> C’est la fondue totale des humains par un système de bureaucrates qui font leur boulot.<br /> <br /> On meurt donc en court « de feuille » ou de rapports…<br /> <br /> Les travailleurs sont maintenant enterrés dans une fosse commune : le tapis.<br /> <br /> On veut bien être boss, mais pas nettoyeur…<br /> <br /> ______<br /> <br /> P.S. : Elle avait un beau chapelet la grand-mère… Je me demande si cela ne remplace pas tous les formulaires, les états d’âme piteux, la vanité, et n’éloigne pas les diables qui nous fournissent<br /> des formules de bonheur.<br /> <br /> Si elle avait été une infirmière de carrière… Je ne l’aurais peut-être pas connue…<br /> <br /> Et certains enfants ne connaîtront pas leur grand-mère.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Triste constat. Mais à cela il faut résister de toutes ses forces.<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> Nettoyage, nettoyage.....pffff, encore du Mr Propre. On n'en sort pas! :)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> .....quoique, après réflexion, on a quand même eu la mère Denis!!!<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Oui, mais la mère DEnis faisait tout à la main, là c'est du gros boulot, il n'y a que mère Nature qui soit à la hauteur.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.