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25 juin 2010 5 25 /06 /juin /2010 13:02

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Le kama sutra présente un certain nombre de façons de pratiquer le coït. Ça change un peu de l’indigente, lorsqu’elle est unique,  « position du missionnaire » rendue célèbre par la version cléricale de nos illustres civilisateurs en Afrique. Au temps de Jack l’Eventreur, les misérables prostituées anglaises qui se vendaient dans les petites rues de Whitechapel le faisaient debout, prises par derrière, ce qui favorisait l’égorgement. Mais elles étaient souvent ivres et ça leur permettait de s’appuyer contre un mur et de ne pas incommoder le chalant de leur haleine pourrie.

 

Pour ma part, en réaction à la position du missionnaire, j’ai inventé celle du démissionnaire. Qu’en réaction à ce que l’armée française qui eût le bonheur de m’héberger un an appelle « position du tireur couché », j’ai également baptisé : position du tireur couché sur le dos.

 

Avouez, messieurs, qu’en dehors de l’économie d’énergie, cette pratique ouvre bien des horizons et laisse les mains libres. Pour téléphoner, faire ses comptes, etc.

 

Bien. Le quart d’heure érotique est terminé. Place aux choses sérieuses.

 

Cette nuit, j’ai rêvé de ma femme. Et, curieusement, elle avait la voix de la fille dont j’étais éperdument amoureux à 18 ans.

 

Ce rêve m’a rappelé ce que j’ai dit un jour à une de mes fiancées (comme l’ami Maupassant né sous les mêmes planètes, j’ai un peu voyagé) : pour moi, la femme idéale, c’est celle qui sera l’essence de toutes les femmes que j’aurai aimées durant ma vie.

 

Ça n’était pas vraiment de son goût. Mais ça demeure vrai.

 

Étant toutes et tous des éclats de l’Un, l’amour véritable ne peut se rencontrer que dans la fusion ultime du retour de tous les éclats.

 

Il n’en demeure pas moins que provisoirement, nous avons tous un ou une partenaire privilégié(e), ou, à défaut, en rêvons.

 

La position cachée du Kama Sutra, la 65 ème (= 11) c’est l’immense partouze qui réunit tous les êtres dans un seul amour.

 

Et bien que notre moi actuel (celui qui agit, sans référence au temps chronologique qui ne s’exerce que dans des franges très limitées, dont la nôtre) ne le sache pas et cherche partout son complément, nous vivons parallèlement dans d’autres mondes, sphères, dimensions, peu importe le nom, c’est le concept qui compte, nous vivons aussi dans le monde immuable de l’Unité, qui précède, clôt et inclut le fragment qu’en est le nôtre.

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commentaires

Y
<br /> J'aime beaucoup cela:<br /> <br /> Quand quelque chose me touche, quand ce qui arrive à ma famille me touche, c'est qu'il y a encore en moi une forme de prétention. Je prétends savoir que cette situation est mauvaise et qu'il faut<br /> l'équilibrer. J'accepte pleinement ma prétention ; je ne prétends pas être sans prétention. Tout ce qui me touche dans la vie souligne mes propres infirmités, mes propres prétentions. C'est donc<br /> une chance d'être touché par son entourage. Cela indique que l'on a à grandir, à mûrir -- et l'entourage est là pour nous y aider. Quand une situation semble m'agresser, la première chose à faire<br /> est de la remercier, parce qu'elle est ce qui va m?aider à mûrir. Si je me sens agressé par la détresse de quelqu'un, c'est que j'ai encore de la détresse en moi. Cette détresse m'est révélée par<br /> la détresse de ma fille, de mon fils, de mon chien, de mon voisin, de l'Algérie. Je dis merci à la situation qui m'aide à voir cette détresse en moi. Je me rends disponible à cette détresse. La<br /> seule aide possible pour l'entourage, c'est cette disponibilité, ce « revenir à soi-même ».<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Oui, c'est très beau, ça fait penser à O'opono pono, à Dostoïeski : "rien de ce qui est humain ne m'est étranger", au Veda (tu es cela), aux évangiles (aime ton prochain comme toi-même). Toutes<br /> ces paroles dans lesquelles nous baignons et que nous mettons si longtemps à comprendre, à activer, tant nous dormons profondément.<br /> <br /> <br /> <br />
Y
<br /> Tu dis la même chose qu'Éric Barret. C'est d'une telle ouverture.<br /> <br /> <br /> Apaisement.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Mais lui est complètement barret.<br /> <br /> <br /> Moi, pas encore. J'ai oublié de te dire que j'avais beaucoup aimé ton "grâce matinée". Volontaire ou non, c'est une trouvaille. Bises.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Des chansons:<br /> <br /> <br /> http://www.jiwa.fr/#track/1350709 Brassens 95/100<br /> <br /> http://www.jiwa.fr/#track/1389944 Brassens<br /> <br /> http://www.jiwa.fr/#track/1297929 Senseverino<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Sanseverino, j'ai un peu la colère, car je l'ai vu cracher sur son public. Authentique. Alors depuis, j'évite. Mais merci pour les liens et l'intention. Quand je vois quelqu'un se comporter comme<br /> un porc, je le dis.<br /> <br /> <br /> Quand à Saint Georges, je l'aime. Merci. <br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> C'est quoi la Super position ?<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> La partouze géante. Sinon, rien.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Ouf! Vous avez inventé! J'ai eu peur que vous nous donniez des recettes! Gardons nos libertés!<br /> Bien au delà des "nous" en présence, c'est la rencontre de L'Homme et de La Femme.<br /> <br /> Et si, dans cette union, hors du temps, nous pouvons célébrer la vie, dans tous ses éclats, dans ses myriades de facettes, au delà du "nous", là, présents, et pourtant bien à travers nous, nos<br /> corps, nos peaux, nos souffles, nos parfums...parfums de vie...oublier tout le reste et ne s'attacher qu'à célébrer la fête...de la vie.<br /> <br /> Rendez-vous sacré, intemporel.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Non, rien de neuf, il y a des millions d'années que tout a été inventé. J'ai juste (plaisamment, j'espère) redonné des noms à une position classique. L'important, c'est l'union. Le reste c'est du<br /> folklore.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.