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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 19:46

200px-Rembrandt Harmensz. van Rijn 125[1]
1 – Or s'approchaient de lui tous les collecteurs d'impôts et des pécheurs, pour l'écouter.
2 - Aussi chuchotaient tant les pharisiens  que les scribes disant  que :"celui-ci accueille les pécheurs, et il prend avec eux ses repas".

3 - Il leur dit alors  cette parabole :
4 - " Quel humain d'entre vous qui aura cent brebis et perdrait une d'entre elles, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix neuf dans le désert et s'en allant, il cherche l'égarée jusqu'à ce qu'il la trouve?

5 - Aussi, l'ayant trouvée, il la met  sur ses épaules en se réjouissant.
6 - Alors étant venu vers l'habitation, il convoque les amis et les voisins leur disant: "réjouissez-vous avec moi, parce que j'ai retrouvé ma brebis, l' égarée".
7 - Or je vous dis qu'ainsi il y aura de la joie  dans le ciel sur un pécheur se repentant,

plutôt que sur quatre-vingt-dix neuf justes qui n'ont pas besoin de repentir.

8 - Ou bien quelle femme ayant dix drachmes et perdant une,  n'allume-t-elle pas une lampe et balaie la demeure et cherche avec soin jusqu'à ce qu'elle trouve.

9 - Aussi, ayant trouvé, elle convoque les voisines et les amies, disant:
« réjouissez-vous avec moi parce que j'ai retrouvé la drachme que j'avais perdue! »
10 - Ainsi je vous dis : il y aura de la joie devant les envoyés de Dieu sur un pécheur se repentant.
11 - Il dit alors : " un certain humain avait deux fils.  Et le plus jeune d'entre eux dit au père :
" Père donne-moi la part
me revenant de l' avoir. Et il leur distribua les moyens de subsistance.

13 - Et peu de jours après le jeune fils ayant tout réalisé, s'absenta vers une contrée lointaine.
Là il dilapida ses
moyens de subsistance vivant en jouisseur.

14 - Or ayant tout dépensé, advint une famine forte, contre cette région là, et il commença à manquer.

15 - Aussi marchant, il s'accola à l'un des citoyens de cette contrée là, et il l'envoya
dans les champs donner pâture aux cochons.
16 - Il fut
pris du désir de se gorger des caroubes que mangeaient les cochons;
et personne ne lui en donnait.

17 - Alors, vers lui-même allant, il dit: " Combien de salariés de mon père regorgent de pains, or moi ici je péris de famine.
18 - M'étant levé, j'irai vers mon père et je lui dirai: Père, j'ai péché contre le ciel et devant toi;

19 - je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; fais moi comme à l'un de tes salariés."
20 - et se levant, il alla vers son père or étant encore éloigné, son père le vit et il tressaillit dans ses entrailles, et courant, il fondit sur son cou, l'embrassa.
21 - Alors le fils lui dit: "Père j'ai péché contre le ciel et devant toi,
je ne suis plus digne d'être appelé
ton fils; fais moi comme à l'un de tes salariés.
22 - Or le père dit à ses esclaves " prestement sortez (la) robe, la première, et revêtez l'en,

puis donnez un anneau pour sa main, et des sandales pour ses pieds.
23 - Puis apportez le veau gras et sacrifiez-le; aussi mangeons et festoyons,

24 - parce que lui, mon fils, était mort et il vit à nouveau, ayant été perdu,
et
il n'y a qu'un instant, il a été retrouvé !" Et ils commencèrent à festoyer.

25 - Or son fils , le plus âgé, était aux champs; or venant, et s'approchant de la demeure,

il entendit de la musique et des choeurs de danse.

26 - Aussi appelant à lui un des serviteurs,  il s'informait : "qu'est-ce que cela signifie?"
27 - Il dit alors que : " ton frère est revenu, et ton père a sacrifié le veau gras pour lui,

parce qu' il l'a recouvré en bonne santé".
28 - Il se mit alors en colère, et ne voulut pas entrer; or son père sortant entreprit de le [faire entrer].
29 - Alors lui, répondant dit à son père: " voici toutes ces années que je te suis esclave, et jamais je n'ai transgressé ton ordre, et jamais, tu ne m'as donné un chevreau d'entre les chèvres pour qu'avec mes amis je prenne un repas.

30 - Or pour ton fils, lequel, ayant tout dévoré * avec les prostitués et arrivant, tu as sacrifié* le veau gras!
31 - Alors il lui dit: "
* toi, continuellement, avec moi, tu es! et tout le mien est tien.

32 - Festoyer et se réjouir il fallait alors, parce que ton frère,

Celui qui était mort, aussi il est revenu à la vie! Perdu, et il a été retrouvé! "

 

Tiré de http://codexbezae.perso.sfr.fr/cb/lk/lk.php?chapter=15&lang=a

 

Pour la petite histoire, cet évangile considéré comme l’un des plus proches des sources originelles a été conservé durant les guerres dites de religion par Théodore de Bèze, né en 1519 à Vézelay, haut lieu incontournable dont je vous conseille un petit séjour dans la crypte, en prenant soin d’y entrer par le Nord, après deux ou trois circumambulations commencées également par la porte Nord, et après une préalable faite par l’extérieur, donc par la galerie de tableaux à main gauche devant le tympan extérieur. Dans la crypte, fermeture sensorielle aux talons qui montent et descendent dans tous les sens, au moine qui relève les compteurs sans plus de gêne qu’un proxénète relevant ses gagneuses (incroyable mais vrai), et fait bruyamment couler l’or (ou le plomb ?) dans son escarcelle, fermeture à l’extérieur, et ouverture totale à la rencontre de la terre (Vézelay est construit sur du minerai de fer, c’est une véritable antenne, appelée autrefois le Mont Scorpion, pour dire sa redoutable puissance) et du ciel. Ce n’était pas mon sujet, mais…

 

Qui est le fils prodigue ?

 

Pour de nombreuses interprétations classiques, le peuple chrétien, par rapport aux juifs qui seraient le fils aîné. Why not ? (j’aime à montrer ma polyglossie), porque no ?

 

Mais ce genre de thèses politiques ne mérite guère mieux que les ouatères. Comme tout ce qui relève de la politique, du passé, du présent ou de l’avenir. Le politique est relatif et montre son cul à tous les vents. Ce sont pourtant de renommés pères de l’église qui ont ainsi erré, désignant l’extérieur quand le Christ montrait l’intérieur. Imaginez-vous le Christ traçant une limite extérieure, une sorte de mur de la honte ?

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Fils_Prodigue

 

J’ai illustré cet article par le tableau d’un de mes peintres préférés, l’ami Rembrandt, tableau qui m’a littéralement désossé à Amsterdam (mais ne m’a pas cependant dissuadé d’acheter du vieux genièvre).

 

Alors, qui ?

En toutes choses, en ce monde, il faut définitivement tirer un trait sur l’opposition intérieur/extérieur, autre/nous-même. Tant que cette attitude ne sera pas devenue réflexe, nous serons la proie de nos fantasmes d’exécration. Lorsque l’ennemi sera enfin entré à l’intérieur de nos redoutes, nous pourrons reconnaître qui il est, pas avant.

 

L’ayant reconnu, nous n’aurons pas d’autre choix que d’accepter cette invraisemblance : rien n’est autre que nous-même.

 

Nous sommes le Père, l’aîné, et le fils parti au loin, et revenu. Le fils perdu est allé expérimenter l’existence périphérique.  Pour celles qui regretteront que la mère n’apparaisse pas : à la vue de son fils revenant, le père est remué dans ses entrailles. C’est donc bien d’un Père/Mère qu’il s’agit. Le père qui accueille, c’est la mère.

 

Le fils prodigue se nourrit de caroubes ; pire, il est pris du désir de s’en gorger. Qu’est une caroube ? La graine du caroubier est unique en son genre : toutes ses graines pèsent le même poids. Cette caractéristique a amené les commerçants à s’en servir comme unité de mesure pour les produits les plus précieux, or, épices, parfums, pierre précieuse : le carat.

 

Cette parabole dit qu’après avoir réalisé son avoir, qui n’a rien ôté à son Être, le second fils est parti vivre dans le monde des porcs et des gardiens de porcs, dans lequel on se gorge de tout ce qui pèse, vaut, se mesure, se compare. Le caroube sert à peser le précieux, mais n'a rien de précieux. Dans ce monde, on se vautre dans les fausses richesses comme porcs en leur bauge, pour mourir de faim. Se gorger de caroubes n’apaise pas la faim de l’Être. Mieux vaut être salarié de l’Être, c'est-à-dire recevoir à la mesure de son travail intérieur, sans penser à capitaliser, que de regorger de richesses quantifiables.

 

Retour à la maison paternelle, qui est notre centre, le lieu de notre origine, et Nous, encore, nous avons affaire au frère aîné, un autre de nos visages, le moraliste moralisant et moralisateur, personnage falot et presque antipathique qui se satisfait toujours d’être dans la norme. Qui n’a pas en soi celui qui n'a pas osé, voulu, pu quitterla Source, le fils sérieux, le pharisien, la poulie fixe, pour reprendre les termes de Campanella expliqué par Grasset d’Orcet, Saint Jean le baptiste, Vesper, et le fou qui explore tous les possibles, plein du double désir d’aller, et revenir, la poulie folle, Jean l’évangéliste, Lucifer ?


aurora_1_1-1-.jpg 
Le fils que le père attend, c’est le pécheur, la brebis éloignée, qui faisait en douteuse compagnie le tour des galaxies, compromis comme le Christ avec les prostitués, maudit, dévoyé, renversant la table des changeurs comme l’opinion des « braves gens qui n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux » (Evangile selon St Georges), renversant les esprits, changeant l’eau en vin, la mer en chemin, son corps de chair en lumière éblouissante.

 

Dégoûté à tout jamais des caroubes et de tout ce qui se corrompt, purgé des désirs vulgaires mais riche de science et désir de lumière, il mangera le veau gras à la table du Père avec tous les invités, dont son aîné, s’il accepte, et revêtira « la première robe », c'est-à-dire qu’il reprendra sa place première, riche et comblé de toutes ses aventures, de son expérience, de sa sagesse et de son humilité (prends-moi comme ouvrier), qui lui ont ouvert le cœur de son père.

 

Puisque nous sommes tant le père que les deux fils, nous devrions être capables d’accorder le même amour, la même attention à celles et ceux qui sur cette terre présentent plus particulièrement le visage de l’un ou de l’autre, et, ce faisant, de nous réconcilier tout en réconciliant le monde extérieur.

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commentaires

L
<br /> Hello,<br /> <br /> On vous contredit souvent ? Pas,plus vraiment.<br /> Ecouter,observer,et laisser filer....<br /> Certaines contradictions sont du domaine du futile,l'essentiel est ailleurs.<br /> Il vaudrait mieux que tous les humains VOIENT. Non ?<br /> Que tous voient,quelle belle expression,mais cela est du domaine de l'utopie.Malheureusement,les yeux servent plus souvent a dénigrer,et la vraie vue est faussée par le Moi-Je.<br /> Drôle de monde...<br /> <br /> Bien a vous,Léa.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Parce qu'on évalue. on a appris à évaluer et comparer et choisir et donner notre avis à tout bout de champ. Donc il faut maintenant désapprendre. Bonne soirée.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Coucou,<br /> <br /> Sages paroles que celles de Mr Alexandre Jollien.<br /> Combien sont ceux qui suivent la voie de l'intelligence du coeur et ne jugent pas selon les apparences?<br /> Je dit souvent que si les humains étaient tous aveugles,le monde en serait transformé.<br /> La,personne ne peut contredire,j'ai juste!<br /> <br /> J'ai gagné quoi?<br /> <br /> Bien a vous,Léa.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> On vous contredit souvent ? Il vaudrait mieux que tous les humains VOIENT. Non ?<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Une rencontre précieuse. Je voulais vous en faire part, d'abord en privé, mais je me dis à présent qu'il pourrait bien y avoir quelque résonance avec votre """billet""" (ah ! on n'échappe pas même<br /> au mercantilisme littéraire).<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=UxevvJWziLc&feature=related<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Oui, c'est une drôle de destinée, que celle d'être parfaitement lucide alors que le monde entier nous prend pour un déchet. Jollien (que je connais très peu, par Yog) est un acteur de<br /> l'Apocalypse, qui dévoile des choses cachées comme celles ci, que tout le monde (sauf peut-être certains proches) ignorait. Ne pas se fier aux apparences. Dur aussi.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.