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9 octobre 2013 3 09 /10 /octobre /2013 11:52

Poing, pogne, viennent de la racine indo-européenne PENT, PENK, qui signifie cinq.  

 

Cinq doigts, un poing. Pugnace. Giroflée à cinq branches, lisais-je dans les aventures de Bécassine. 

 

Cinq doigts, une main. Cinq, ou l'homme. La main n'appartient qu'à l'homme, man. Les autres ont des pattes, des griffes, des serres, des nageoires, des ventouses, mais pas des mains au pouce opposable. L'homme mesure l'espace de sa main, sa paume, sa coudée, son empan, ses pas. L'homme est la mesure de toutes choses, c'est connu.

 

L'homme jouit d'un mental - mens - qui assemble les données que lui procurent ses mains. L'homme règle le monde avec son mens et ses mains, sous la course éternelle de la Lune, Moon.

 

Celle-ci, et le Soleil, puis les planètes, règlent le cours du temps.

 

La main de l'homme a cinq doigts, et quatorze phalanges. Sur ses deux mains, l'homme peut compter une lunaison, soit vingt-huit jours.

 

Deux mains, c'est dix doigts. Les spécialistes ont beaucoup de mal à découvrir l'origine de dix. Racine DKM, que certains ont lu : Di (deux) KoMT (mains). Mais le mot "komt" pour main, avancé par certains (KMT) serait douteux.

 

Tant pis. J'ai autre chose à proposer : Dekem, c'est 2 X kom, dikom, soit 2 ensemble. Kom a donné le latin cum, qui désigne l'union.

 

J'y vais maintenant de ma rêverie :

 

Qu'il existe bien un mot "komt" pour signifier "main", ou que ma suggestion soit recevable, deux mains font dix, soit un compte. On apprend toujours à compter sur ses mains.

 

Deux comptes, c'est vingt, trois comptes, trente. Tous les enfants le savent.

 

Essayez de compter : si vous êtes droitier, comme moi, vous désignerez peut-être chacun de vos doigts de gauche avec un doigt de votre main droite. Puis les cinq doigts de votre main droite se compteront, se lèveront tout seuls, sans que vous ayez besoin de les désigner. Faisant cela depuis toujours, je croyais que c'était une pratique courante. Après vérification, non.  

 

La gauche représente l'inconscient, ce qui est caché, obscur, qu'il faut nommer, désigner, éclairer, alors que la droite représente la conscience, qui demeure en pleine lumière.

 

Quand il se recueille, l'homme joint les mains, unit en lui le sombre et le clair, la femme à l'homme, l'humide au sec, le vagyin au lingam, le vide, le vase, au plein.

 

Il demeure alors dans son centre, le Un.

 

De dix, il a fait ou refait un. L'axe, la tige mâle est I, le cercle périphérique féminin O.

 

D'une manière presqu'incroyable, mais tout est magique en ce monde, si l'on soulève le voile, l'addition de 10 + 9 + 8 + 7 + 6 + 5 + 4 + 3 + 2 + 1 donne 55, ou 10.

 

Le compte est bon ?

 

Pas tout à fait.

 

Quand l'être humain unit ses mains, ses deux mains qui font dix, ou quand il unit toutes les paires complémentaires en lui, elles reposent autour de l'axe de la colonne vertébrale, qui est le rappel de l'arbre de la Vie. La connaissance du "bien" (tov, lu "accompli" par Annick de Souzenelle, peut-être le cosmos, l'ordonné, l'informé), figurée par la main droite, et du "mal" (l'inaccompli, le chaos, la pulsion brute, l'énergie informe), par la main gauche, réunies joignent le deuxième arbre (celui dont les fruits causent la mort) au premier. 

 

Il n'a jamais été écrit que l'arbre était un pommier, et donc que le fruit était une pomme, mèlon, en grec qui rappelle mélos, la noirceur.

 

Ça n'a pas été écrit mais ça s'est répété depuis des milliers d'années. Or, si l'on coupe une pomme par le milieu, dans le sens horizontal (le sens de la "chute", comme l'être primordial a été coupé en mâle et en femelle, on obtient deux moitiés de pomme dessinant deux jolies étoiles à 5 branches, mais plus de pomme. Plus de pomme, mais une moitié mâle qui a une queue, une moitié femelle qui a une rosace, vestige de la fleur.      

 

Deux mains unies, l'une masculine, l'autre féminine reforment le fruit, image de l'arbre, celui de la connaissance, 5 plus 5 soit 10, dont il n'a jamais été écrit qu'il était "au centre du jardin". Cet arbre est donc situé hors du Paradis, à l’extérieur, dans le monde de la mort où nous nous trouvons. C’est ici, et pas ailleurs, que nous ferons la connaissance du bien et du mal, et que nous sommes conviés à marier les opposés.  

 

Cela accompli, nous pourrons alors regagner le Jardin, où demeure intouché, immuable, l'autre arbre, dont il est bien écrit qu'il se trouve au centre, lui, l’arbre de la Vie. Les deux donnent 11. Dix plus Un. 

 

Et renvoient au Soleil, le seul oeil, dont le cycle est basé sur onze.

 

En graphie latine majuscule, SOL, c'est Conscience/vide ou ouverture/expansion.

 

A ce stade, je dois formuler une intuition (ou une réminiscence) que j'ai eue à la lecture d'un texte publié sur le BBB : le Soleil (Sun, son, le Fils) est la porte des âmes dans ce monde. On le voit dans le célèbre tableau de Jérôme Bosch, l'Ascension des Bénis.

             

L'âme voyagerait par le moyen de la lumière. A ce sujet, je trouve dans le bouquin que je lis, d'où je tire certains matériaux de ce sujet, dont les conclusions n'engagent que moi, mais non l'auteur, décédé en 1998, et qui se méfiait beaucoup des rêveurs tels que moi, la mention que pour Plutarque, le Soleil (le Fils) était un miroir destiné à refléter la Lumière divine (du Père, ou Soleil central) dans ce monde.

 

Un rappel, de saint Paul, Corinthiens 13-12 : "Aujourd'hui nous voyons au moyen d'un miroir, d'une manière obscure, mais alors nous verrons face à face; aujourd'hui je connais en partie, mais alors je connaîtrai comme j'ai été connu". 

 

Cela confirme Plutarque. Dans le monde de la dualité, du 10, ou le 5 du "bien" s'oppose au 5 du "mal", ou monde "sublunaire", l'union des contraires permet l'accès au 10, c'est-à-dire à la paix qui naît de l’ordre retrouvé. Mais c’est un ordre terrestre, inspiré de l’ordre divin.

 

Au-delà, l’âme qui a accompli le dix, et donc placé l’arbre de la connaissance au centre de la création accède au Paradis dont l’arbre de Vie est le centre.

 

Là, l’âme voit Dieu, ou l’axe, face à face : UN, arbre image du principe créateur et un, issu du dix, image de l'homme qui a vaincu la mort par la résolution et l’union des opposés se contemplent, immobiles et en relation directe et permanente.     

 

Autant dire que l'homme divisé reste prisonnier de l'existence, la création visible symbolisée par le 10, dont le système lunaire (28, ou 2 + 8) de mesure est souvent désigné par des termes comprenant les lettres M et N, comme dans aMNésie, aMNiotique, MaMaN, MaMMelle, MaN, MooN, MeNs, MayiM,(les eaux en hébreu), alors que l'homme réunifié (divinisé, par opposition à divisé, par ajout de in, qui désigne l'intérieur) accède à la connaissance et à la Vie, comme le germe sort de la graine pour s'établir dans un nouvel espace, un nouveau temps, un nouveau monde, le monde Solaire du Paradis retrouvé.  

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commentaires

B
<br /> Au matin, la nuit tombe de sommeil.<br />
Répondre
N
<br /> Que tu as bien fait de garder cette ancienne version d'Overblog ( que je regrette )  car elle permettait ces clins d'œil de la colle de droite qui ne sont plus possible ! puisque ton taxte<br /> éllaboré se termine là :<br /> <br /> <br /> C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA<br /> BEAUTÉ<br />
Répondre
V
<br /> <br /> LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE<br /> DE LA MER ?<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.