Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 avril 2010 4 15 /04 /avril /2010 17:03

 

Va bien falloir un jour que je décide de l'endroit où caler ma carcasse quand elle ne me fera plus mal du tout.

C'est pareil pour le message à la postérité. Je n'arrive pas à me décider. J'ai pondu deux ou trois babioles, mais rien qui me convienne vraiment :

 

 

Mort de fin.

 

 

 

Il parvint quand même jusqu’au bout.

 

 

 

Malgré toutes ses précautions, il n’en réchappa pas.

 

 

 

Pas de publicités, merci !

 

 

 

 

MOMENTANÉMENT ABSENT; REPASSEZ PLUS TARD. 

 

 

 

Ne pas déranger.

 

  

Ou, tout simplement :

                             

CHOUETTE ! Enfin seul !

aubusson 0409 028

 

C'est mon petit moi misanthrope qui l'a pondue, celle-là. Ah, il est encore là ?

Partager cet article
Repost0

commentaires

E
<br /> Ha j'lai adoré celui-là "Mort de fin" loool Merci Vieux Jade (aussi pour tous les articles)<br /> <br /> Un qui me passe par la tête "Ainsi va la Vie"<br /> <br /> Bonnes pensées à tous.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Rire de la mort, c'est le début de la sagesse. Après, on peut commencer à rire de la vie. Rire de sa mort, de sa carcasse, des conneries qui nous gâcheraient la vie si on s'y laissait prendre.<br /> Rire, c'est la liberté.<br /> <br /> <br /> Pas rire méchamment des autres, comme la plupart des "zumoristes" modernes. Non, rire de l'absurdité, comme Devos, rire de soi, des situations invraisemblables qui arrivent tous les jours.<br /> <br /> <br /> Mourir en riant. L'un des plus grands regrets que j'ai (j'en ai deux), c'est de ne pas pouvoir retrouver la trace d'une photo vue un jour d'un chef de bande mexicain de 25 ans à peu près un<br /> instant avant d'être fusillé, il riait à peines dents, de joie. Incroyable. Ces mecs là ont un rapport d'amour avec la mort, qui me fascine.<br /> <br /> <br /> Je n'ai jamais eu peur de mourir, mais se prendre douze balles dans la peau, je ferais quand même un peu sous moi. Mais pas lui. Bravo l'artiste!<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> Jade,<br /> <br /> Barbecue = crémation.C'est cela que je voulais dire.Pas question de t'empaler comme des saucisses sur une brochette.<br /> <br /> Bonne sieste,Léa.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> OUF, j'ai eu chaud...<br /> <br /> <br /> <br />
F
<br /> Moi j'avoue m'en foutre car je ne serai plus là ;o)<br /> comme disait Woody Allen :<br /> « Ce n'est pas que j'ai peur de la mort mais je préfère ne pas être là quand ça arrivera » ;o))<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> En fait, je m'en fous totalement, c'était juste histoire de se détendre les zygomatiques. :)<br /> <br /> <br /> Très bon, Woody.<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> coucou,<br /> <br /> Jade,qu'est ce que tu peut me faire rire dès fois!<br /> <br /> Fait toi donc passer au barbecue,cela t'éviteras de perdre du temps a chercher des épitaphes originales.<br /> N'oublie surtout pas de dire a tes proches de mettre quelques herbes de Provence dans tes orifices écouteurs,toi qui aime tant les plantes.<br /> <br /> Jade,ce n'est pas méchant,au contraire.C'est de l'humour,tu l'auras compris...<br /> <br /> Je doit te laisser,mes plantes aromatiques attendent leur arrosage.:))<br /> <br /> Je t'embrasse,pour l'instant prend bien soin de toi,Léa.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Le persil dans les oreilles, c'est pour les têtes de veau, non ?<br /> <br /> <br /> Question barbecue, comme j'y entre pas en entier et qu'il fait beau et que j'ai décidé de reporter les urgences, je vais aller griller sur la terrasse et oublier - si c'est possible - jusqu'à ma<br /> propre existence. A mon avis c'est possible car la siste est un de mes sports favoris. Au fait, les étourneaux qui passent l'hiver dans mon jardin sont partis hier pour leur périple estival. On<br /> va pouvoir nettoyer le chantier (beaucoup caca). Mais on les aime et on attend le début de l'hiver leur prochain retour. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.