C'est la devise des grecs qui nous ont légué une idée fondamentale : La liberté ou la mort.
Cette grande idée a été souvent reprise, par Spartacus, par exemple, par Emiliano Zapata ("Es mejor morir de pie que vivir toda una vida arrodillado, Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux »), par Dolores Ibarruri, et par tous les millions de gens qui aujourd'hui partout sur la Terre résistent encore à l'horreur qu'on nous présente comme le monde idéal.
Pour qui (par extraordinaire) ne l'aurait pas encore vu ou entendu, je rappelle ce que nous promettait Sarkoumane en 2009. Depuis, on a assisté à de multiples malheureux accidents et coïncidences - crash du gouvernement polonais, crash de Nigel Farage, crash de l'économie grecque, assassinat, élimination, crash de tout ce qui se trouve sur le chemin de la machine de guerre.
Ces gens là sont des simulacres, pas des humains. Mafieux et meurtriers. Ils n'ont pas les centres supérieurs qui, selon Mouravieff, en font des êtres humains. Leur monde repose sur le seul socle de la violence et du mensonge. Chaque matin, ils repeignent la vitrine pour lui donner un petit air attrayant, mais derrière ce qui brille, aucune lumière.
Ce monde avance sur la ruine de tous les hommes, sur le massacre de populations entières, sur la mise en esclavage des règnes minéraux, végétaux, animaux, humains.
Tout le monde le sait. Si je le répète encore et encore, c'est pour balayer les doutes qui pourraient vous venir, tant brille et la vitrine toujours resplendissante. Mais jetez un coup d'oeil derrière, il n'y a qu'une infinité de cadavres disloqués et torturés.
LA LIBERTÉ OU LA MORT ?
Est-ce la vraie question ? Oui. Quiconque accepte la tutelle est mort. Bien sûr, on a tous un doigt ou deux dans l'engrenage - permis de conduire, numéros, compte en banque - mais l'esclavage n'est pas là, il faut rendre à César ce qui lui revient, des écorces. La liberté, c'est demeurer libre de la tutelle mentale, c'est apprendre à voir le vrai visage de ce qui nous assaille, et qui se trouve aussi en nous.
Car si nous n'étions pas avides et violents, nous tous, l'avidité et la violence ne pourraient culminer et dévorer le monde comme elles le font. Si nous étions ouverts à la lumière et à l'amour, tous, les prisons n'existeraient plus.
C'est bien sur nous que nous devons travailler, extirper de nous les racines de l'avidité et de la violence, c'est notre poitrine que nous devons ouvrir à la lumière et à l'amour.
Le secours que nous attendons est déjà là. Sur son blog, Sevim a donné une phrase extraordinaire de Ma Ananda Moyi : "Une mare pleine d'immondices dégage son odeur la plus agressive au moment où on la récure. Bien des ordures qui gisaient là cachées dans les profondeurs présentent l'aspect le plus repoussant quand elles sont remontées au grand jour. L'étendue et l'épaisseur de la saleté ne se mesurent que lorsqu'on nettoie"
Cette phrase qu'on peut comprendre sur un plan personnel s'applique particulièrement bien aux événements et aux hommes publics d'aujourd'hui, tous parfaitement répugnants. Malgré leurs efforts pour paraître, on les voit de mieux en mieux comme les véritables pourritures qu'ils sont. Malgré les menaces souvent suivies de violences, les esprits et les langues se délient.
Chacun, à l'exception des aveugles, ça va de soi, comme disait saint Georges qui en connaissait un bout sur les dragons, chacun peut voir clairement que si le peuple grec est aujourd'hui menacé, c'est pour avoir été trompé et escroqué par ces immondes prédateurs, cette vermine financière dont la plupart des politiques ne sont que les larbins.
Ouvrons nos esprits, ouvrons nos coeurs, donnons gratuitement, faisons de nos vies des jardins, des îles de beauté dans cet océan de noirceur, passons-nous des mots de passe : viens, merci, tu es belle, des mots de partage et de tendresse.
Eux, les sauriens, savent tout de la communication, apprenons donc la communion. Sortons de leur terrain, sortons de leur langage, de leurs coutumes de guerre à outrance.
Lorsque nous parlons d'inventer un autre monde, c'est vrai. Mais il commence aujourd'hui, en chacun de nous.
Que les porcs puissent nous nuire physiquement ne fait pas le moindre doute. S'ils n'hésitent pas à attaquer des peuples entiers, ils écraseront un obscur écrivaillon du bout du monde comme une mouche lorsqu'ils décideront de tout écrabouiller.
Qu'importe ? Jamais ils n'écraseront l'esprit, jamais ils n'arrêteront le vent, pour une raison simple :
CE QUI EST MORT NE PEUT RIEN CONTRE LA VIE.