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9 mai 2010 7 09 /05 /mai /2010 10:00

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C'est la devise des grecs qui nous ont légué une idée fondamentale : La liberté ou la mort.

 

Cette grande idée a été souvent reprise, par Spartacus, par exemple, par Emiliano Zapata ("Es mejor morir de pie que vivir toda una vida arrodillado, Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux »), par Dolores Ibarruri, et par tous les millions de gens qui aujourd'hui partout sur la Terre résistent encore à l'horreur qu'on nous présente comme le monde idéal.

 

Pour qui (par extraordinaire) ne l'aurait pas encore vu ou entendu, je rappelle ce que nous promettait Sarkoumane en 2009. Depuis, on a assisté à de multiples malheureux accidents et coïncidences - crash du gouvernement polonais, crash de Nigel Farage, crash de l'économie grecque, assassinat, élimination, crash de tout ce qui se trouve sur le chemin de la machine de guerre.

 

Ces gens là sont des simulacres, pas des humains. Mafieux et meurtriers. Ils n'ont pas les centres supérieurs qui, selon Mouravieff, en font des êtres humains. Leur monde repose sur le seul socle de la violence et du mensonge. Chaque matin, ils repeignent la vitrine pour lui donner un petit air attrayant, mais derrière ce qui brille, aucune lumière.

  

Ce monde avance sur la ruine de tous les hommes, sur le massacre de populations entières, sur la mise en esclavage des règnes minéraux, végétaux, animaux, humains.

  

Tout le monde le sait. Si je le répète encore et encore, c'est pour balayer les doutes qui pourraient vous venir, tant brille et la vitrine toujours resplendissante. Mais jetez un coup d'oeil derrière, il n'y a qu'une infinité de cadavres disloqués et torturés.

  

LA LIBERTÉ OU LA MORT ?

  

Est-ce la vraie question ? Oui. Quiconque accepte la tutelle est mort. Bien sûr, on a tous un doigt ou deux dans l'engrenage - permis de conduire, numéros, compte en banque - mais l'esclavage n'est pas là, il faut rendre à César ce qui lui revient, des écorces. La liberté, c'est demeurer libre de la tutelle mentale, c'est apprendre à voir le vrai visage de ce qui nous assaille, et qui se trouve aussi en nous.

  

Car si nous n'étions pas avides et violents, nous tous, l'avidité et la violence ne pourraient culminer et dévorer le monde comme elles le font. Si nous étions ouverts à la lumière et à l'amour, tous, les prisons n'existeraient plus.

  

C'est bien sur nous que nous devons travailler, extirper de nous les racines de l'avidité et de la violence, c'est notre poitrine que nous devons ouvrir à la lumière et à l'amour.

  

Le secours que nous attendons est déjà là. Sur son blog, Sevim a donné une phrase extraordinaire de Ma Ananda Moyi : "Une mare pleine d'immondices dégage son odeur la plus agressive au moment où on la récure. Bien des ordures qui gisaient là cachées dans les profondeurs présentent l'aspect le plus repoussant quand elles sont remontées au grand jour. L'étendue et l'épaisseur de la saleté ne se mesurent que lorsqu'on nettoie"

 

Cette phrase qu'on peut comprendre sur un plan personnel s'applique particulièrement bien aux événements et aux hommes publics d'aujourd'hui, tous parfaitement répugnants. Malgré leurs efforts pour paraître, on les voit de mieux en mieux comme les véritables pourritures qu'ils sont. Malgré les menaces souvent suivies de violences, les esprits et les langues se délient.

 

Chacun, à l'exception des aveugles, ça va de soi, comme disait saint Georges qui en connaissait un bout sur les dragons, chacun peut voir clairement que si le peuple grec est aujourd'hui menacé, c'est pour avoir été trompé et escroqué par ces immondes prédateurs, cette vermine financière dont la plupart des politiques ne sont que les larbins.

   

Ouvrons nos esprits, ouvrons nos coeurs, donnons gratuitement, faisons de nos vies des jardins, des îles de beauté dans cet océan de noirceur, passons-nous des mots de passe : viens, merci, tu es belle, des mots de partage et de tendresse.

 

Eux, les sauriens, savent tout de la communication, apprenons donc la communion. Sortons de leur terrain, sortons de leur langage, de leurs coutumes de guerre à outrance.

 

Lorsque nous parlons d'inventer un autre monde, c'est vrai. Mais il commence aujourd'hui, en chacun de nous.  

  

Que les porcs puissent nous nuire physiquement ne fait pas le moindre doute. S'ils n'hésitent pas à attaquer des peuples entiers, ils écraseront un obscur écrivaillon du bout du monde comme une mouche lorsqu'ils décideront de tout écrabouiller.

  

Qu'importe ? Jamais ils n'écraseront l'esprit, jamais ils n'arrêteront le vent, pour une raison simple :

 

 

CE QUI EST MORT NE PEUT RIEN CONTRE LA VIE.

 

 

  

 

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commentaires

M
<br /> Oui les écailles nous tombent des yeux, plus vite chez certains que chez d'autres, mais c'est déjà un début et ça ne s'arrêtera pas.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> C'est exponentiel, heureusement. Révélation, apocalypse.<br /> <br /> <br /> <br />
S
<br /> Oui , je trouve ces propos bien justes, et lorsque nous constatons cette puanteur se dire que nous nous nettoyons n'est sans doute pas suffisant... Ce "Nous" est important pour nous sentir<br /> concernés et responsables... l'autre n'attends qu'une chose de nous: que nous ne déversions pas sur lui nos poubelles. Ainsi peut-être...<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Merci d'être venue jusque là. "Nous nous" nettoyons est peut-être déjà de trop: nous sommes nettoyés et souvent nous retournons à notre bauge en remettre une couche. Mais bien sûr, nous<br /> s'étend à tout ce qui vit. Car si nous acceptons d'être nettoyés pour être le plus beau, c'est qu'on n'a rien compris au nettoyage.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.