Ante scriptum : ce texte est prêt depuis quelque temps, mais hier 12 mars, une nouvelle "convergence" (parmi d'autres) a eu lieu avec Virginie, ce qui a décidé de sa mise sur orbite ce
matin.
La plus connue de ce que j’appelle « convergences » est la synchronicité, mise en lumière par C.G.JUNG dans une histoire de bourdon pris dans un rideau, si mes souvenirs sont
exacts.
Il en existe bien d’autres sortes, qui toutes laissent le sentiment que bien des choses se déroulent à notre insu. Par exemple les espèces de coïncidences qui font qu’assis dans votre voiture, vous aurez parcouru 111.1 km à 11 h 11 exactement. Ca n’a aucun sens, mais ça saute aux yeux. Mais qu’est-ce qui saute aux yeux ?
Pour moi, ce qui devrait nous crever les yeux, c’est que les 90% de cervelle que nous n’utiliserions pas, selon les ânes qu’on dit savants, fonctionnent en réalité à fond. Ils servent à gérer des fonctions que nos cinq sens n’appréhendent pas. Ils sont branchés sur d’autres ondes, d’autres mondes, micro et macrocosmes, et sont, par exemple, capables de nous faire grimper dans notre voiture à l’instant exact qui permettra, quels que soient les imprévus, qu’il soit 11 h 11 lorsque nous atteindrons les 111.1 km. Ou de nous faire louper l’avion qui s’écrasera une heure plus tard. Car ces 90% ignorés transcendent le temps et l’espace.
A ce sujet, une plaisante anecdote personnelle. Mon pseudonyme aurait-il été choisi sur des bases qu’ignoraient les 10% prétendument actifs de mon cerveau ?
On sait – ou certains croient, alors que d’autres traitent cela de sottise – que le prénom d’un enfant peut influer son tempérament ou sa destinée. On sait, et cela c’est indéniable, que certains
nombres reviennent de façon récurrente dans certaines existences, Henri IV étant connu pour la récurrence du nombre 14 dans sa destinée*. Mais le choix du pseudonyme peut-il avoir un lien avec
l’existence ? Jugez-en :
Je n’ai pas choisi le pseudo de Vieux Jade parce que j’aurais des origines asiatiques, ou parce que je me considérerais comme une sorte de sage plus ou moins translucide, ni parce que ma peau aurait des reflets verts, non. C’est juste un jeu de mot un peu sophistiqué et à sens multiples sur mon patronyme.
Mais curieusement, la pierre qui porte ce nom s’appelle également néphrite, pour la différencier de la jadéite. Or la néphrite est également une inflammation des reins.
Et très récemment, une lectrice m’a communiqué le lien suivant :
http://www.cnrtl.fr/etymologie/jade, le mettant en relation avec les problèmes de lithiase que j’ai évoqués dans le texte http://www.vieux-jade.com/article-les-fees-existent-j-en-ai-rencontre-44740250.html .
Le jade, et pas seulement la néphrite est bien en relation avec ces viscères qui me laissent des vécus parfois douloureux.
Que les adeptes de la zététique ne me jettent pas la pierre. Ce n’est qu’une coïncidence. Hum. Mais si j’avais noté toutes les coïncidences auxquelles j’ai assisté, j’aurais passé plus de temps à écrire qu’à dormir. C’est pourquoi, n’en déplaise aux zététiciens, zététistes, et autres zététologues, je pense que cette accumulation de signes bizarres finit par former comme une trame sous-jacente à la réalité quotidienne, une sorte de canevas sur lequel l’existence se surimpose, une sorte de tracé préétabli sur lequel nos pas s’inscrivent comme une confirmation.
Et contrairement à ce que pensent ces croyants inversés, ça ne demande pas d’y croire, mais juste d’observer les convergences. Ca n’a pas de sens en soi, ça dit juste qu’il y a un sens.
Que l’univers n’a pas été écrit par un singe tapant à la machine.
* http://mbesoterik.e-monsite.com/rubrique,henry-lv-et-le-nombre-14,306221.html