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1 novembre 2010 1 01 /11 /novembre /2010 20:37

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Edvard Munch, le Vampire

 

 

Les rêves de cette période, comme toujours, donnent des indications précises sur l’accomplissement de l’œuvre.

 

Voici trois rêves récents dont les deux premiers m’ont été donnés, le troisième à Mme VJ :

 

-        Sous l’entrée d’une boutique – du grec apothéké – qui désigne en français moderne l’apothicaire, donc par dérivation le soin, la médecine, sous le signe du caducée, ma femme me retire des tiques (ces parasites appelés aussi « libottes », « loubettes », qui peuvent être porteurs de la dangereuse maladie de Lyme, et qui ne sont rien d’autres que des vampires buveurs de sang). En fait, dans le rêve, il s’agit de sortes de polypes, de poulpes aux racines profondes, noires, qui viennent comme des racines.

-        Trois semaines plus tard : cette fois-ci, je découvre sur la face arrière de mes jambes, au creux des genoux, des dizaines de ces petits monstres, certains minuscules, d’autres plus gros, donc déjà gorgés de sang. Je les enlève. Le genou, par son rapport avec la gen-ération, le fait que son dépliement, après le resserrement de la position du foetus, mène à la verticalité, et que la face concernée est l’arrière,peau la plus tendre, yin,  qui renvoie au passé, réfère à la période pré-natale.

-        Elle : se fait mordre au pouce par une souris, ce qui provoque une sorte de bulbe que j’extirpe avant de le jeter dans l’évier et de faire couler l'eau. Ce bulbe est comme une plante avec des racines. La souris – mus, en grec, qui a donné mys-tère – est en relation avec ce qui ronge dans l’obscurité. Physiologiquement, deux de ces rêves pourraient s'appliquer au cancer.

 

Tout ce qui relève du vampirisme fait référence à des hôtes indésirables. Souvent le vampire est insoupçonné. La plupart des gens, par exemple, croient fermement à l’utilité des états (systèmes sociaux autoritaires)qui ne sont que des parasites sociaux. Le vampire peut être, est le plus souvent, psychique. Tous les implants reçus au cours de notre éducation nous rivent au monde apparent, et nous vident de notre substance, nous privent de notre liberté.

 

L’anthropologue Michaël Harner et Carlos Castaneda parlent eux, comme les Gnostiques, des archontes, flyers, « Parasites de l'esprit » pour reprendre les termes de l’écrivain Colin Wilson. Le thème devenu classique des reptiliens ou annunaki en est une variante.

 

La société humaine entière basée sur un système hiérarchique, la nature elle-même procède dans toute sa structure de ce type de relations. C'est une constante de cette réalité.

 

Ces trois rêves indiquent un retrait d’implants. Le retrait passe par la découverte. Comment enlever ce que l’on ignore ? L’apocalypse est une phase d’éclairement. Nous y sommes enfin, nous y parvenons.

 

Peu à peu, la violence et l'injustice du monde sautent aux yeux de tous, malgré l’incessant maquillage dont les putois le recouvrent. L’horreur s’expose nue. Le mensonge si bien ficelé craque de toutes parts, et sa puanteur envahit tout, malgré Guerlain.

 

C’est parce qu’en nous, oeuvrent des êtres, d’invisibles équipes chirurgicales qui tranchent les liens qui nous voilent les yeux, extirpent les implants majeurs, dont les racines profondes ressemblent à des pieuvres et descendent au plus profond de nous, et nous dévoilent qu’au creux de nos genoux, c’est-à-dire, symboliquement, depuis notre conception ou notre incarnation, des vampires nous sucent le sang.

 

Ici, nous nous rendons des services mutuels ; moi, en vous écrivant, vous en me lisant,et en m'aiguillant vers encore plus de lumière, par exemple. Car souvent, l’œil de l’autre est plus aigu que le nôtre en ce qui concerne les choses cachées qui nous blessent.

 

Que ce secours soit humain ou invisible, il est en place. La résistance au pire qui s'installe de toutes parts est prête. Nous en sommes des cellules actives ou dormantes. C'est notre mission dans l'affreuse tourmente qui vient.

 

Comme des graines, l'acide du temps ronge notre coque et nous désespère, afin que nous jetions nos racines au plus profond, pour les beaux jardins de demain.

 

Un lien secret nous relie tous. Si l'un de nous est arraché et jeté au feu, d'autres subsisteront ignorés, et pourront de nouveau essaimer la liberté, le courage, l'amour et la beauté.

 

C'est pourquoi nous sommes nombreux, innombrables, dont beaucoup s'ignorent encore.

 

Des millions de spermatozoïdes pour un seul enfant.

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commentaires

N
<br /> C'est très beau, très fort, votre texte Vieux Jade. Comme d'habitude, mais particulièrement celui-ci. J'en reste muette.<br /> Les fortes émotions se vivent en silence.<br /> Très émouvant, ce texte. Merci.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> On devrait étudier les rêves à l'école. Apprendre aux enfants. Je l'ai fait, je le fais encore avec les miens. De temps en temps, je bosse, je suis avec des jeans (des pierres aussi, ou des<br /> pôles), le portable sonne : allo, papa, j'ai fait un drôle de rêve...<br /> <br /> <br /> Bon, j'ai une, deux, trois grosses journées, je vais être un peu absent et surtout vendredi. Bises à tout le monde.<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.