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13 septembre 2010 1 13 /09 /septembre /2010 21:04

Je voudrais proposer à votre sagacité une lecture, parmi d'innombrables,  de l'Apocalypse de Jean. Bien évidemment, pour en prendre l'entière mesure, il faudrait lire intégralement l' ouvrage, rédigé par un inconnu, un homme méditatif, nourri de sa propre quête.

 

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Place à Jean MARCHAL :

 

« Je ne suis ni théologien, ni exégète, ni historien des religions et cependant, j’entreprends, en ce jour du 27 décembre 1984, fête de Saint Jean l’évangéliste, d’écrire un essai sur l’Apocalypse, poussé par une irrésistible nécessité intérieure. »

 

Ainsi débute le livre inoubliable qu’écrivit le docteur Jean Marchal, jusqu’alors anonyme.

 

Après avoir connu plusieurs rejets d’éditeurs plus soucieux de rentabilité que de vérité, épaulé par Arnaud Desjardins il finit par publier ce livre essentiel en 1987 chez Albin Michel, sous le n° 68 de la prestigieuse revue « Question de ». Où il fit un malheur (Dieu que la langue est bête ; je recommence J : Où il fit un BONHEUR (n’est-ce pas mieux ?) 

 

Il dit quelque part que des milliers d’ouvrages ont été écrits sur le texte attribué à et peut-être écrit par saint Jean. Le sien s’en distingue par une grande humilité, d’abord, mais aussi et surtout parce qu’il est le fruit d’un cœur pur, lavé, par des années d’apprentissage – Lanza del Vasto, Arnaud Desjardins, Graf Durckheim – et de méditation, sur les rosaces des cathédrales entre autres. Sa culture est profonde mais légère.

 

Sa lecture est double : le symbolisme de Saint Jean s’applique à deux niveaux, l’individuel, psychologique, spirituel, et le général, historique, planétaire, cosmique.

 

Double mais d’une parfaite limpidité. Plus de vingt ans après la découverte de ce bijou, il n’a rien perdu de sa pertinence et de sa force tranquille.

 

Pour celles et ceux qui ne l’ont pas lu, il en reste des exemplaires neufs, l'ouvrage ayant été réédité au moins une fois, et quelques uns d’occasion.

 

Pour finir, et plutôt que de déflorer ce très beau texte, je citerai un extrait de Guénon que Jean Marchal cite lui-même (p. 114 de l’édition de 1987), extrait de la « Crise du monde moderne », et qui nous concerne directement :

 

« L’élite dont nous parlons, si elle parvenait à se former pendant qu’il en est temps encore, pourrait préparer le changement de telle façon qu’il se produise dans les conditions les plus favorables, et que le trouble qui l’accompagne soit en quelque sorte réduit au minimum. Mais même s’il n’en est pas ainsi, elle aura toujours une autre tâche, plus importante encore, celle de contribuer à la conservation de ce qui doit survivre au monde présent et servir à l’édification du monde futur. Il est évident qu’on ne doit pas attendre que la descente soit finie pour préparer la remontée (…) même si l’on ne peut éviter que la descente aboutisse auparavant à quelque cataclysme ? Et ainsi, dans tous les cas, le résultat du travail effectué ne sera pas perdu : il ne peut l’être quant aux bénéfices que l’élite en retirera pour elle-même, ni quant à ses résultats ultérieurs pour l’ensemble de l’humanité. »

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commentaires

L
<br /> À qui de droit et tous les lecteurs :<br /> Pour télécharger et voir un document gratuitement qui est un commentaire sur Apocalypse de Jean. cliquez sur : www.egliseduchristquebec.com/pdf/apocalypse.pdf<br /> <br /> Que Dieu vous bénisse en étudiant Sa Parole et en cherchant la vérité<br /> Le Moine : Denis le petit espiègle<br /> <br /> <br />
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D
<br /> APOCALYPSE<br /> (THE BOOK OF REVELATION)<br /> <br /> <br /> Le livre du défunt prédicateur : M. Foy E. Wallace, fils<br /> Traduit par : M. Denis Tarko<br /> <br /> <br /> « Examinez ou éprouvez toutes choses… »<br /> - 1 Thessaloniciens 5, 21 -<br /> <br /> <br /> SE COMPOSER D’UN COMMENTAIRE SUR L’APOCAPLYSE DU NOUVEAU TESTAMENT<br /> <br /> <br /> <br /> Par<br /> <br /> Foy E. Wallace, Fils<br /> <br /> (L’auteur de La Discussion Neal-Wallace (The Neal-Wallace Discussion) ; La Parole Prophétique De Dieu (God’s Prophetic Word) ; Les Remparts de la Foi (Bulwarks of the Faith); Un<br /> Compte Rendu des Nouvelles Versions (A Review of the New Versions); L’Évangile Pour Aujourd’hui (The Gospel For Today) – auparavant intitulé L’Évangile Authentique (The Certified Gospel)<br /> ; La Question de la Musique Instrumentale (The Instrumental Music Question) ; Le Chrétien et le Gouvernement (The Christian and the Government) ; L’Histoire du Débat Norris-Wallace (The<br /> Story of the Norris-Wallace Debate)  ; Les Meilleurs Sermons de l’Évangile (Number One Gospel Sermons) ; La Mission et le Médium (fig. Moyen, Véhicule, etc.) du Saint-Esprit (The<br /> Mission and Medium of the Holy Spirit) ; Une Évaluation de la Version la Nouvelle Internationale (An Evaluation of the New International Version).<br /> <br /> <br /> Septième Impression<br /> <br /> <br /> Foy E. Wallace Fils, Publications<br /> P.O. Box 7410, FORTH WORTH, TEXAS 76111<br /> NOBLE PATTERSON, PUBLISHER<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> COPYRIGHT © 1966<br /> By Foy E. Wallace Jr. Publications<br /> <br /> (All rights reserved)<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> LA DÉDICACE<br /> <br /> À mon épouse Virgie Brightwell Wallace, qui est entrée dans ma vie quand nous étions tout jeunes et qui à travers les cinquante ans depuis a été, et est encore, ma compagne loyale et<br /> inébranlable ; qui a materné nos enfants, et qui bien que dans les dernières années ait été blessée physiquement par la paralysie tenace a continué malgré tout avec moi dans les voyages de la<br /> prédication très répandue avec intérêt et optimisme ; toujours caractériser par la patience dans les épreuves, la gaieté dans les milieux variés, radieuse en félicité avec sa famille, et la<br /> fidélité envers son mari ; et qui a été proche de moi dans l’intérêt long et silencieux à travers la préparation fastidieuse de ce livre – à elle, sans qui je ne voudrais pas demeurer dans ce<br /> monde, ce volume pour lequel elle a attendu patiemment pour si longtemps est maintenant dédié –<br /> <br /> L’AUTEUR.<br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> LA PRÉFACE<br /> <br /> La préparation de cet ouvrage n’a pas été chose facile ; cela représente un dur labeur quotidien et travailler tard dans la nuit par intervalles de temps sur une période d’années. L’écrivain<br /> ne fait pas d’excuses pour sa production. C’est le développement qui a mené au processus d’étude et la recherche, d’une évolution en pensée et une progression de points de vue, qui traite la durée<br /> d’années entre la préparation pour les polémiques sur la croyance du millénium que j’ai débuté, à partir de 1933 jusqu’à présent. Ces occasions insignes comptent les délibérations avec M. Neal à<br /> Winchester, Kentucky ; avec M. Norris à Fort Worth, Texas ; avec M. Webber à Oklahoma City ; avec M. Tingley à Birmingham, Alabama ; et avec M. Matthews à Los Angeles,<br /> Californie.<br /> <br /> Dans la Discussion Neal-Wallace il y a trente-deux ans, et plusieurs autres depuis peu, aucune position affirmative n’étaient embrassées par l’auteur qui se rapporte au temps et la teneur de<br /> l’Apocalypse. Ayant pris la position négative sur le règne de millénium du Christ sur la terre son obligation était d’étaler le sophisme de cette assertion, de répondre aux arguments mis en avant<br /> par son antagoniste, et de démontrer la fausseté des théories du millénaire – et cela a été faite. En ce qui concerne le livre d’Apocalypse, toutes les théories pour son interprétation étaient<br /> formulées avec impartialité, en revanche aucune n’était épousée. Bien qu’une expression d’acquiescement ait été rendue sous réserve dans la Discussion Neal-Wallace favorable au point de vue<br /> historiquement-continuel, aucune engagement n’a été impliqué à cela. Le lecteur désinvolte de cette discussion peut observer la référence répétée à la période de la Destruction de Jérusalem comme<br /> étant révélateur de la propension de l’écrivain envers ce point de vue.<br /> <br /> Par plusieurs autres rencontres de nature millénaire polémiques suivant la discussion de Winchester le terrain était préparée pour La Parole Prophétique de Dieu, qui a été circulée au grand public<br /> dans une troisième impression de la nouvelle édition augmentée et améliorée. Dans ce compendium sur la croyance en le millénium le point de vue de l’auteur s’est cristallisé dans une conviction<br /> positive que le livre d’Apocalypse est uniquement de l’époque des tribulations des premières églises, et que ses symboles étaient réalisés dans les expériences de ces églises. Le dernier obstacle<br /> était de déterminer si cela a été composé dans la période Néronienne ou du Domitien de l’empire Romain, et la déduction a été irrésistible, basé sur les arguments irréfutables en ceci postulés, que<br /> la composition de l’Apocalypse était d’une date d’une pré-destruction de Jérusalem, sous le règne d’un des premiers empereurs de Rome – César Néron.<br /> <br /> Il y a eu un grand nombre d’autres livres sur l’Apocalypse, qui sont l’œuvre des écrivains dignes d’estime et de bonne réputation, à l’intérieur et à l’extérieur de notre propre fraternité,<br /> assignant les événements de l’Apocalypse aux siècles successifs et à la fin du monde ; et il a eu quelques auteurs qui ont placé le contenu de l’Apocalypse dans la période Néronienne ou du<br /> Domitien, néanmoins qui ont dévié invariablement des prémisses dans l’exégèse d’un certain nombre de ses passages afin d’amener quelques-uns de ses événements dans un avenir lointain. En ces<br /> déviations et les entorses elles se sont glissées dans les interprétations incompatibles et contradictoires. L’écrivain du volume en question croit qu’une fois la chronologie du livre de<br /> l’Apocalypse a été établie en étant de la période de la persécution, en débutant par César Néron, l’accord de son contenu requiert toutes les parties et les événements de l’Apocalypse d’être<br /> expliqués en conséquence, et de ne pas être embrouillés avec l’histoire plus tard dans ces dernières années ; et il a poursuivi de manière cohérente cette prémisse d’un bout à l’autre de cet<br /> ouvrage.<br /> Par ce livre, ainsi que la Discussion Neal-Wallace et la Parole Prophétique de Dieu, l’œuvre de l’écrivain dans le domaine de l’enseignement prophétique a été fait ; et cela est sa ferme<br /> conviction que somme toute cela a mené à bonne fin la réfutation complète de toutes les formes, les phases et les facettes de la croyance en le millénium moderne.<br /> <br /> La publication de ces livres n’a pas rapporté personnellement un bénéfice financier. L’auteur n’a reçu aucune rémunération pécuniaire de la vente de tout de ses ouvrages publiés. L’assurance<br /> inaltérable et qui va en croissant du bien qu’il ait été et est en train d’être accompli par leur diffusion est sa compensation et sa satisfaction. Les caisses reçues par la maison d’édition ne<br /> sont pas réalisées dans le but lucratif toutefois elles se sont appliquées d’abord à la liquidation des coûts d’imprimerie et la commercialisation, et par la suite à la publication des autres<br /> livres, plusieurs desquels sont prêts pour les imprimeries et ils sont dans l’attente de la publication. Les hommes d’affaires qui ont rendu ces publications possibles, ceux dont leurs noms ici ne<br /> sont pas révélés, que l’auteur va rester toujours redevable à ces gens-là ; et les amis intimes et les braves gens qui ont « à plusieurs reprises et en plusieurs manières » ont prêté<br /> assistance à et ont fourni l’encouragement ils sont beaucoup trop nombreux pour une mention bien méritée et reconnaissante. Les années ont laissé leurs traces des amis fidèles dont leur aide aux<br /> heures difficiles et les jours de détresse ont laissé leurs souvenirs que le temps ne peut effacer. Nombreux d’autres individus sont en vie, l’ont bien voulu et ils sont prêts à nous donner de<br /> l’aide. Avec un sentiment d’une profonde gratitude est redevable à ces excellents hommes dans l’Église de notre Seigneur « dans les cieux et sur la terre » est reconnu avec<br /> reconnaissance, par la prière passionnée que la grâce des miséricordes du Père Céleste peut nous guider nos entreprises davantage pour être un terrain propice de service dans la cause de « 16<br /> son Fils unique, » – Jean 3, 16 – qui est au-dessus de tous, « 15 le bienheureux et seul Potentat (Souverain), » – 1 Timothée 6, 15 – à qui appartient tout l’honneur, les<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Merci.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> J'ai pas lu jusqu'au bout...trop crevée....je me suis arrêtée là:<br /> <br /> "Sa culture est profonde mais légère."<br /> <br /> C'est bien dit ça!!! ça m'rappelle quelqu'un!....<br /> <br /> <br /> Quant au mot "Malheur" il veut bien dire ce qu'il veut dire...ce serait trop simple et pas tout à fait vrai de dire simplement "Bonheur". Encore un paradoxe!<br /> <br /> Merci Vieux Jade...je lirai demain ou après demain ou....<br /> <br /> <br />
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Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.