Je reviens sur le sujet des reptiliens, qu’on peut tenir pour la révélation majeure des vingt dernières années, un progrès
fondamental dans la lecture du monde.
Cependant, s’en tenir à une lecture superficielle serait aussi dangereux que l’ignorance antérieure.
La phrase clef de ma compréhension actuelle de ce sujet est la suivante : nous sommes tous des reptiliens. La preuve ?
Notre colonne vertébrale et les parties dites reptiliennes du cerveau dont nous sommes tous dotés.
Il est extrêmement facile de deviner le lézard tapi dans l’autre, mais beaucoup plus ardu de connaître le sien propre.
David Icke parle de logiciel propre aux reptiliens. Je crois que nous avons tous reçu un logiciel semblable, dont certains modèles
plus ou moins performants. A la naissance, ce logiciel est équipé d’une mémoire déjà riche de données. Tout ce qu’on appelle aujourd’hui « lignée » est inscrit au fond de nous.
L’hérédité du corps physique est relativement moins importante que l’histoire secrète de ce qui nous anime, qui en forme le noyau. Ce logiciel est doté d’un certain nombre de possibilités, dont
certaines, comme dit Icke, doivent être exécutées pour fonctionner. Ce serait pour lui le rôle des sociétés secrètes : repérer et activer des porteurs performants de fonctions utiles
au sommet de la pyramide – charisme, soumission, par exemple, les deux n’étant certes pas incompatibles.
L’un des pièges de la théorie d’Icke, ou du moins d’une lecture sommaire de sa théorie, serait de formuler
l’équivalence suivante : reptilien égale mal et prédation. Certes, le cerveau reptilien contrôle les tendances prédatrices, mais au cours des millions ou des milliards d’années, tout le
monde peut changer. Faute d’avoir sous la main un autre exemple (je suis prêt à recevoir toute information à ce sujet), je renvoie à ce que j’ai indiqué ici et là.
Un dragon venu pour servir, pas pour se servir.
Étant tous porteurs d’un dragon vivant, nous sommes tous fascinés par ce mythe. Tous ou presque ignorants que nous sommes aussi de
la famille, et que notre pouvoir est grand. Pouvoir de suivre aveuglément le programme qui nous est constamment proposé, n’être que de la bouffe pour plus grand serpent que nous, sans rien
dire. C’est comme ça, que voulez-vous, c’est la vie. On n’y peut rien. Pouvoir de se soumettre, ou de contraindre les autres.
Mais également le pouvoir inverse, qui demande une conversion, un retournement intérieur : se libérer de l’emprise, et en cela,
Icke, parmi d’autres indicateurs, est précieux. Voir enfin nos chaînes, et quels rouages activent nos comportements, changer, dissoudre, sortir, et vivre (au moins un peu plus)
consciemment.
Lorsque l’air et la lumière sont entrés une fois dans notre prison mentale, celle où nous enferme le conditionnement,
le lavage constant de cerveau, s’efforcer de garder le sas ouvert. Car l’extérieur est notre allié. Dans la vidéo ci-dessous (merci à Yamma des liens), on voit que les « entités » qui
nous contrôlent et nous vampirisent se trouvent dans l’interstice entre ici et le monde supérieur. Si j’ai bien lu Anton
Parks, c’est l’équivalent du Kur-Bala.
Dans le camp et hors du camp de concentration psychique où nous croyons exister librement, des vampires et des gardes. Des M. Smith
comme s’il en pleuvait, chacun étant le M. Smith de son voisin. Autour de notre conscience endormie, des chiens de garde féroces prêts à nous tuer plutôt que de nous laisser sortir. La mort
risque d’être également piégée, surveillée, et l’âme rendormie à coup de paradis artificiels. La vigilance qui est de mise ici doit demeurer. Raison pour laquelle il vaut mieux mourir les yeux
ouverts.
De l’autre côté de la forteresse psychique où se tiennent les gardes, les vrais sangsues qui nous pompent. Et derrière, l’espace
libre qui nous attend, nous guide et nous aime (le Serpent blanc). Car nos logiciels ont aussi une fonction « Retour ». Une fois la touche activée, rien ni personne ne peut
valablement s’opposer à notre retour. Le désir lancinant d’échapper au monde auquel faisait allusion – après Platon, par exemple – Charles Baudelaire, le de-siderium (nostalgie « des étoiles »), est bien le signe que la fonction « Retour » est là. Elle est enfouie profond sous les monceaux
de suggestion que captent nos cinq sens, toujours en mode réception. Il faut obturer ces orifices, par où se déverse la séduction et les frayeurs toxiques, pour découvrir soudain en nous une
place nette, une zone refuge. De là, on est en relation directe avec l’espace libre. Se souvenir de ce lieu, y revenir, c’est prendre peu à peu conscience du « Royaume qui n’est pas de ce
monde », que nous sommes bien « dans », certes, mais pour un temps seulement.
Toute personne qui a expérimenté ne serait-ce qu’un instant cette non appartenance n’est plus vraiment une proie. Peut-être
retombera-t-elle sporadiquement sous influence, mais en elle l’activation de la touche « Retour » est faite. Que l’éveil total ait lieu avant ou après la mort physique n’a plus
d’importance. Il en va comme des fruits et le la maturité individuelle. Tant que le lien n’est pas rompu, tant que le jour passe, le serpent fascinateur, le reptilien avide n’a qu’une coquille
vide à se mettre sous la dent. L’essence n’est plus là. Tout lui échappe.
Le plus dangereux, pour le monstre, c'est que la simple vision d'un être libéré libère. Le sourire appelle le sourire, le don amène
le don. Comme dans la splendide nouvelle de Dino Buzzati "L'écroulement de la Baliverna", la première fissure entraîne la ruine de tout le système. C'est pourquoi tant de gens sont assassinés,
un peu partout. Il faut tuer le danger dans l'oeuf. Mais ce temps est particulier : c'est comme une contagion de l'éveil. On comprend mieux l'existence de l'OMS, des vaccins et de tous les
aérosols mis en place pour nous mettre KO.
La grande guerre éclate de toutes parts, on le voit : partout des êtres s’éveillent, parmi les millions de M. Smith prêts à les
tuer, et partout les armées de Sauron s’activent à fermer le bouclage.
A ceux qui pensent qu’aucun salut ne viendra de l’extérieur, aucun Sauveur, je dis que le Sauveur est ici depuis toujours. Nous
sommes le Sauveur, nous sommes arrivés, à force de gratter des couches d'ordures qu'on nous a déversé dessus, nous sommes enfin là, enfin debout, vacillants, hésitants encore, guerriers, enjeu
et champ de bataille à la fois, et la guerre fait rage entre la lumière dont nous sommes porteurs et l’ombre que notre avidité, notre peur, notre culpabilité projettent sur chacune des
autres pièces du puzzle psychique dans lequel nous nous débattons.
Et les milliers de fantômes qui en nous avaient renoncé au combat, par peur, vont maintenant faire face, enfin, pour trouver enfin
la paix.
Si votre dragon a fait vœu de servir plutôt que de se servir, et si notre désir, notre énergie, notre foi en l’avènement de la
Lumière sont maintenant activés, l’issue est maintenant toute proche.