Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 20:56

imagesCAP2O4QE.jpg

 

Voici une nouvelle qui va mettre du baume au coeur des gens qui se les gèlent. En gros, les mêmes qui bouffent de la merde et servent de faire-valoir à toutes les variantes des cannibales. M. le lézard délégué à la mise au pas de la province France, dans l'optique de rester le cul au chaud de son fauteuil de super valet après 2012 commence à accoucher de mirifiques projets. Pince-nez conseillé, ça va schlinguer.

  

L'un consiste à mettre en place, dit-on un Observatoire national de la précarité énergétique. C'est pas beau ? A défaut du reste, ça réchauffe le coeur, non ?

 

C'est le même gonze qui dirigeait déjà l'observation de la pauvreté et l'exclusion sociale qui va gérer le bidule. Sûrement un très bon observateur. Il y a des jours où je regrette vraiment Coluche, pour ce qu'il aurait fait de cette merdeisère.

 

Observer les pauvres doit être instructif. Bougez pas, je vous observe. Oh, les pauvres, comme ils sont pauvres et comme c'est douloureux...ça empêcherait presque de digérer, garçon, zauriez pas du citrate de bétaïne ?

 

Chef, on les a à l'oeil. S' ils bougent trop, on envoie les flics, afin de les réchauffer ?

 

Y'a pus de flics ? Ah, c'est la milice, maintenant ? Quelle est la différence ? Ben, on les paie pas, banane, c'est des bénévoles. Bon, alors, on envoie la milice, Chef ? 

 

C'est réconfortant toutes ces nouvelles. Pour rentabiliser l'observatoire, on pourrait prévoir un accès payant. Entre la Tour Eiffel et les Folies Bergère, les bourgeois nationaux qui subsisteront et les touristes non indigènes pourraient venir zieuter la misère française, bien gardés par la milice, et moyennant finances. Yuan accepté.

 

Tu montes un stand de mouchoirs jetables, c'est le Pactole assuré.

 

Je me demande, avec toutes les bonnes idées que j'ai, pourquoi j'ai pas une vraie responsabilité dans le rafiot. En attendant, je me tricote une bouée.

 

Naïvement, je pensais que les milliards d'euros dont se bâfrent les très riches, (non, lui, c'est un futur ex dictateur, scusez) les banques et les entreprises qui délocalisent pour ne pas payer d'impôts pourraient être rapatriés, que les énormes taxes sur les produits pétroliers pourraient être baissées, enfin non, je suis pas si con, je sais bien que rien de tel n'arrivera.

 

Et la dette, vous n'y pensez pas ?

 

Les bonnes consciences estiment qu'on doit rembourser la dette. C'est moral. Le plus souvent, les bonnes consciences ont du pognon à la banque. Il serait fâcheux qu'un gouvernement envisageât de se défiler.

 

La dette est un faux, une arnaque, du passe-passe ? Peut-être, on ne sait pas, mais quand même. Tes dettes honoreras, onzième et bientôt premier commandement. Jésus a bien dit de payer à César, donc remboursons.

 

FMI, à un A près, ça donne FAIM. Ça couperait plutôt l'appétit. Ajoutons un E : FAMINE.

 

Moralement, un pauvre, c'est gênant. Des millions de pauvres ? Mais c'est Dieu qui l'a voulu. S'ils sont bien patients, ils iront droit au paradis. De gênant, ça devient moral. Édifiant. Touchant, rentable. Passez moi un clinex.

 

Sinon, une bonne guerre ?

 

Enfin, peut-être y aura-t-il un miracle ? Il faut espérer, et prier. Prions, mes frères, pour cette pauvre humanité souffrante.

 

A défaut de miracle, les porcs qui prétendent nous gouverner pourraient au moins avoir la décence de laisser crever leurs victimes - je pèse mes mots - dans le respect et la dignité.

 

Qu'on se foute des pauvres, OK, on peut pas vénérer le fric, le pouvoir, le mensonge et aimer les dix mille êtres, c'est incompatible, et c'est comme ça ; chacun son truc. Qu'on les laisse crever ou même qu'on choisisse de les tuer (c'est pas ce que je propose, hein !), au moins, ce serait franc.

 

Qu'on paie des commissions et des observatoires pour les regarder avec la même distance qu'il y a de l'astronome aux étoiles, de l'entomologiste aux insectes en sachant pertinemment que de toutes façons on ne fera rien, sauf un coup de peinture rose Barbie pour les prochaines pseudo-élections d'escrocs minables, j'avoue que ça me fait un peu monter la tension.

 

Un bon observateur doit rester calme, ne pas s'impliquer émotionnellement. J'ai des progrès à faire. Mais il y a des limites à l'indécence.

 

Moi qui suis un relativement nanti, je souhaite que ces saloperies reçoivent ce qu'elles méritent : un grand coup dans la gueule.

 

Ah, chuis pas dans l'amour ? Il y a parfois des nuages et des orages, devant le soleil.

 

Il est quand même temps de hurler que les pauvres sont le fruit d'une volonté, et non pas du hasard ou du caractère imprévisible de la nature et de la fatalité. C'est un abominable mensonge.

 

Il n'y a des pauvres que par la volonté délibérée de quelques uns de ramasser la part des autres. Il n'y a des pauvres qu'à cause de la sauvagerie, de la rapacité et de l'égoïsme.

 

Et les prétendus gouvernants sont les larbins, la main d'oeuvre prête à tout et les écrans de ce système. Aucun n'est là pour le changer. Aucun.

 

C'est à nous, à chacun de nous, minuscules grains de poussière, comme m'a dit Yamma, nous tous, qui pouvons être le grain de sable qui foutra cette machine maudite en l'air.

 

Pour cela, il est nécessaire de ne pas adhérer, de rejeter viscéralement cette ordure, et d'aller contre, même par un microscopique changement intérieur.

 

Et de ne jamais oublier que le soleil brille toujours.

Partager cet article
Repost0
24 février 2011 4 24 /02 /février /2011 21:25

force-1-.jpg

 

 

Yamma, sachant que le nombre ONZE me pose question, parce que dès l'âge de 30 ans (il y a près de 30 ans), je l'ai rencontré à chaque détour de mon périple, m'envoie le lien suivant : ICI

En dehors de l'année en cours, ce nombre est intrigant et probablement pour beaucoup de gens, d'où l'intérêt, en dehors de mes affaires personnelles de s'y attarder un instant :

 

En développé / (très peu) commenté (mais corrigé les fautes, on ne se refait pas) :

 

"Le chiffre 11 Le chiffre 11 est la révélation de l'homme, octave supérieur du 2. Son élément est l'air, surplombant les limitations du 2. L'humain reçoit l'inspiration de Dieu (ses aides) pour qu'il la transmette.
11 représente l'initié, il est spirituel et humanitaire. Ça veut dire quoi, humanitaire ? (et chpirituel, cha veut dire quoi ? Et hinitié, ajoute la mauvaise langue ?)) 
Il est considéré nefaste pour les biens matériels mais très bénéfique pour tout le reste On s'en fout, le Christ a assuré que lorsqu'on cherchait les choses supérieures, le reste était donné par surcroît. La 11e lame de l'arcane majeur du tarot est la force.
Son message est courage et puissance spirituelle.
Dans les livres de Sagesse ancienne, le 11 était considéré comme le messager de la force divine. Il réussit matériellement mais seulement si le résultat final du travail, du produit, le but sert à élever les autres OK, on y arrive, quand tu ne penses plus qu'à toi seul, tes propres affaires s'arrangent. Dans ce cas, et dans ce cas seulement, peut aspirer toucher les richessesTi veux mon N° de compte ? 11 doit élever l'humanité par la connaissance, la sagesse et par la perception et par ce qu'il voit. Le 11 doit faire attention à l'alcool sans commentaires et à certaines dépravations sexuelles bon à part la zoophilie et l'ETphilie je vois pas. Mais on dit aussi qu'il n'y a aucun acte sexuel tabou si on ne fait de mal à personne, etc. Mais la loi cosmique ne reconnaît aucune forme d'homosexualité, cela n'a rien à voir avec la moralité, etc. Mais parce que tout dans l'univers fut créé par les principes: mère/père, mâle/femelle, positif/négatif, yin/yang et rien ne se crée par l'accouplement de deux mâles ou de deux femelles peut-être, mais l'amour peut naître et prospérer entre deux êtres du même sexe; t'en fais quoi du sexe intérieur ? Toutes les femmes que je connais, même les plus habiles à la dissimuler ont de la moustache. Sisi. J'affirme.
Le 11 est la voie de l'intelligence brillante rien à redire :)))). Il découvre le secret du 11: La vérité qui provient du fond de soi ! D'accord à 1000%. Brûlons les gurus et les politiques. Le 11 très intuitif, sélectif dans le choix de ses amis, et se rapprochera de très peu de gens c'est un peu beaucoup vrai.
Peut être parfois difficile à vivre pure médisance encore une fois car il peut manquer de patience m'énerve pas, hein, et de compréhension là, j'ai pas compris, je l'avoue.
Doit éviter la malhonnêteté, et de se servir de son intelligence pour contrôler les autres.... Bien souvent on réduit le chemin de vie 11 à 2 pour que ce soit moins compliqué pour la personne. Mais le jour de naissance 11 comporte des cadeaux d'anniversaire pour aider à supporter son chiffre. Oui, c'est vrai. Mme VJ dit que je suis né avec la chance. Je crois que oui. Merci là-haut. Mais bon, c'est pas fini. On ne sait jamais ce qui s'amène."

 

 

nantesforce.champagne-1-.jpg

 

Bon, fini la rigolade, du sérieux (je peux être vach'ment sérieux) : Je me fous des dogmes, y compris numérologiques. Simplement, à un moment de mon parcours intérieur, 11 arrivait sans cesse. J'ai déjà du écrire à ce sujet, c'est perdu dans les archives. Je l'avais intuitivement compris comme le lien entre le 1 majuscule, le double, le grand frère, le Un, et moi, je, le petit truc, le petit un qui traînait au fond. Généralement, le onze est donné pour un chiffre de malheur. Cette lecture profite, à mon avis, à ceux qui profitent de notre dépendance au dogme, à l'écrit.

 

Je profite (j'adore le profit) de ce moment pour dire qu'il ne faut plus et jamais plus lire aucun traité de quoi que ce soit. Même si l'auteur est sincère - même si -, il ne donne que SA version, influencée et triée selon ses critères, qui ne sont pas les vôtres.

 

Le temps est venu de lire EN SOI. Pas ailleurs. Moi, détenteur et lecteur et relecteur de sept ou huit mille livres, comme les anciens alchimistes, je dis : brûlez les livres.

 

BRÛLEZ LES BLOGS (SVP, ne me brûlez pas avec, je l'ai déjà été, c'est pas ce que je préfère).

 

LA SEULE AUTORITÉ EST EN VOUS.

 

Ce n'est pas le chemin le plus facile, mais c'est le seul.  

 

 

PS (ça veut pas dire "parti socialiste", mais post scriptum. C'est à dire, en romain, qu'après avoir raconté ton truc principal, tu te relis et tu t'aperçois que t'as oublié un truc accessoire que tu rajoutes):

 

D'après les statistiques bricolées maison, j'aurais un public d'humoristes. J'en profite pour vous livrer une phrase de mon révéré papa, l'homme qui donnait un franc à celle ou celui de ses enfants qui distinguerait une phrase de La Fontaine, de Racine ou de La Bruyère, merci à lui, et à sa pure intention :

 

- Tu vas sur le marché, tu achètes des oeufs, ou des salsifis, peu importe, et tu dis à la marchande : donnez m'en une chiée. - Quoi ? - Une chiée !  Hé ben, onze, quoi. Parce que onze fait chier.

 

Sacré papa. C'est sûr, j'aurais pas eu ce blog si t'avais été autrement. (Pis j'aurais pas été moi). Ce blog dont, pour diverses raisons tu ignores l'existence. Elle est dingue, la vie.  

Partager cet article
Repost0
19 février 2011 6 19 /02 /février /2011 19:49

Toxique-1-.gif

 

 

J'avais émis ça, il y a deux ou trois jours, ça marinait en attendant d'être emballé :

 

"Le ministre de la production industrielle d'immondices pour engraisser les esclaves tonne et vitupère contre une virulente campagne de mise en garde dénonçant  les effrayantes pratiques de ses troupes.

 

Et, afin de consterner le badaud, il nous lâche d'emblée, en bon politicien, c'est-à-dire en technicien rôdé du mensonge (ils ont de très bonnes écoles), un énorme amalgame destiné à flétrir et condamner tout opposant au génocide que constitue l'agriculture moderne : Cette campagne est un «scandale» selon le ministre «car elle oublie la détresse qui a conduit certains agriculteurs au suicide». (Ici)

 

Peut on descendre plus bas dans l'ignominie ? Faire endosser à son contradicteur sa propre vilenie ?

 

Ce qu'oublie fort opportunément M. Le Maire, c'est que le suicide récurrent des agriculteurs n'a rien à voir avec les faits indubitables que dénonce cette campagne musclée.

 

Qu'on nous fasse bouffer de la merde, c'est une certitude absolue, toutes les analyses le disent. Valeur énergétique en vrille. Je suis un enfant de paysans, et chaque jour je me demande quoi manger, tellement tout est devenu dégueulasse en 40 ans. Fruits, viandes, céréales, vin, tout est faux et presqu'immangeable. Valeur gustative en torche. Bouffi, maquillé et toxique. Comme les stars siliconées, les pommes ne sont plus que des betteraves liftées. Cette alerte par affiches est parfaitement justifiée. Tous ceux qui ont encore le souvenir des années 1960 le savent. 

 

Pis : ce n'est plus de l'eau qui coule dans les ruisseaux, mais du pétrole dilué. Ce n'est plus de l'eau qui coule des sources, mais du poison. Enfant, je buvais aux sources de rencontre. Je ne le ferai plus jamais. C'est votre modèle d'agriculture, celui que vous défendez par sottise, ou par lâcheté, ou moyennant de glauques rétributions qui a fait cela, M. Le Maire. Ce n'est plus de l'air que nous respirons, M. Le Maire, mais notre mort en dilution. Ce n'est pas l'agriculture, me direz-vous. Certes. C'est un autre volet du monde que vous préconisez, celui des usines et des millions de camions. Ah, j'ai lu dans votre défécation au journal Libération, que pour sauver les paysans, vous vous réjouissez que Sarkoumane, votre dieu, ait enfin autorisé les camions de 44 tonnes.  

 

Les agriculteurs se suicident parce que vous les dépouillez de leur tâche naturelle : faire bien et bon, faire de leur mieux. Au lieu de cela, ils chient des amoncellements de produits sans âme qui rendent malades et dépendants. Fils de paysans, j'ai connu la fierté de ceux qui faisaient de la bonne viande. Qui choisissaient des animaux bien conformés, et les nourrissaient à la perfection, avec amour. Aujourd'hui, les esclaves que vous régentez achètent des aliments industriels bourrés de médicaments chimiques et vaccinent par obligation. Quand leurs parents et grand-parents faisaient merveille sur 50 hectares, eux excrètent des toxines alimentaires sur 300 hectares, travaillant nuit et jour, le plus souvent célibataires, car qui voudrait partager une telle existence de damnés, dopés aux subventions, assommés par les contrôles de plus en plus sadiques de fous réglementaires qui leur demandent sans cesse de rendre compte de leurs moindres mouvements, sucés par les charges sociales et les banques, vampirisés maintenant par les traders, les courtiers et les grandes surfaces.

 

Vous voudriez que ces gens là soient heureux de vivre ?

 

La noblesse du métier de paysan est derrière nous. Aujourd'hui, c'est marche ou crève, à coup de fouets.

 

Mais vous n'y pouvez rien. C'est la faute à la concurrence. Alors sortez de l'Europe et du système capitaliste, mon petit monsieur. 15 paysans par jour "choisissent" le bio. J'adore votre rhétorique. Elle sent son URSS ou la Chine de Mao. Comment choisir, dans votre monde, si ce n'est d'avancer le fusil dans le dos ou de se retourner et de vous cracher à la gueule ? Ce sont les seuls choix qui demeurent.

 

Vous dirigez une entreprise de mort, qui tue ceux qui en dépendent, et ceux qui la servent, et ne nourrit que ceux qui comme vous en profitent.

 

Alors, Monsieur le courtisan officiellement en charge de la grande poubelle alimentaire, ayez un peu moins d'insolence, et un peu plus de dignité.

 

Les paysans qui se suicident ne le font pas à cause des affiches qui font mal à vos sales petits commerces, mais à cause de la destinée inhumaine que vous leur offrez comme seul choix.

 

Mais tout a une fin. Vous rendrez compte de vos mensonges."

 

Voilà, ça s'arrêtait là. Mais depuis, j'ai vu que Super Niqueur est venu essayer de redorer son blason au cul des vaches, comme son prédécesseur.

 

Pour une fois, je suis en désaccord avec l'analyse d' Ibara : ce n'est pas les vaches qu'il est venu niquer, mais bien les paysans. Et, lorsqu'il a condamné la campagne de pub de FNE, il aurait, disent les media, été largement applaudi.

 

Je plains du fond de mon coeur les esclaves qui n'ont plus que le nom de paysan, autrefois titre de noblesse. Ils vivent ici-bas en enfer. Je prie pour eux.

 

Quant aux minables qui ont applaudi cette misérable manoeuvre politicienne, ils ne méritent même pas de porter ce nom. C'est tout simplement de la merde. 

Partager cet article
Repost0
1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 11:21

felicien_rops_tentation_saint_antoine-1--copie-1.jpg

 

Ou la Tentation de Saint Antoine, par Félicien Rops.

 

Bien évidemment, Rops a été insulté, traité de blasphémateur, de sataniste. N'ayant parfois pas envie de m'immiscer, je vous laisse simplement méditer sur la pancarte qui, au lieu d'indiquer INRI (Isesus Nazarenus Rex Judearoeum, ou pour les alchimistes  Igne natura renovatur integra), porte le mot suivant : EROS.

 

J'accuse ici (ben oui, je m'immisce quand même), après bien d'autres, la religion officielle d'avoir totalement stérilisé la notion même d'amour. Ce ne sont pas les femmes et les hommes amoureux du Christ qui ont tenté et souvent réussi à faire leur chemin d'amour dans cet hiver que j'accuse, mais bien le système, c'est-à-dire ceux qui ayant en mains les clefs qui auraient pu ouvrir, ont fermé à double tour. Qui ont laissé dire et faire des actes aussi abominables que ceux de la chevalerie française devant Béziers, commandée par Simon de Montfort : "Tuez les tous, Dieu reconnaîtra les siens".

 

Ce dieu en cuirasse doit ignorer l'amour.

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 14:21

Cercle-amis-1-.jpg

 Trouvé là.

 

 

Nègre n’est devenu une injure que par la faute habituelle des hommes : chercher un objet de mépris comme échappatoire à la misérable opinion qu’on a de soi.

 

Dénigrer le nègre – c’est un fainéant, un bon à rien, un animal, une victime – permet d’une manière presque automatique de ne plus être soi-même le fainéant, le bon à rien, l’animal, la victime.

 

Tel est le principe du sous-chef, trouver une victime de remplacement. Les esclavagistes et les colons étaient le plus souvent des laissés pour compte de l’Europe industrielle. Quel plaisir, munis de fusils fournis par leur gouvernement, armes de fer vulgaires, lâches mais pratiques et efficaces, sans intelligence ni coeur, ni ventre, ni pardon, que de découvrir des gens nus et simples. Quel plaisir sans égal pour des âmes viles que de se découvrir une âme revancharde de petit seigneur, pour tuer, violer, brutaliser et torturer, de se rendre enfin maître !

 

De nullité, se trouver maître ! 

 

Nègre est un mot qui désigne la couleur noire en latin. Rien de moins, rien de plus. Ce n’est pas un mot sale. Il n’y a pas de mots sales. Que des gens sales qui corrompent tout dès qu’ils y touchent.

 

Pute n’est pas un mot sale, pas plus que poivrot.

 

Dans une société hiérarchique qui maintient la plupart de ses membres dans l’hébétude et la soumission, les plus sales sont ceux qui mangent avec des pincettes et s’inondent de parfums, se croyant uniques parce que l’argent leur coule de partout.

 

Je voudrais qu’on réhabilite les mots. Les mots sont innocents. Mais qu’on mette en lumière les processus qui font de ce monde un enfer.

 

Dans un monde hiérarchique, chacun s’assoit sur tous ceux qui lui paraissent inférieurs à sa pauvre et précieuse personne, et pèse de tout son poids, afin que nul n’en échappe.

 

Le monde pyramidal est un monde sans considération de l’autre, sans respect, sans amour, et sans dignité.

 

Dans ce monde, tous souffrent, par comparaison de ce qu'ils croient être à ce qu'ils croient n'être pas. Existe-t-il un monde plus stupide ?

 

A l’inverse, on trouve le monde circulaire de la Table ronde, où tous sont égaux. Tous étant reliés au Centre, nul n’a besoin de la soumission des autres.

 

Il faut donc renverser - pas inverser , mais renverser, mettre à plat - la pyramide. C'est notre travail dans cet épisode. Renverser le mépris que les humains ont pour eux-mêmes, et par le fait, pour ceux qu'ils se désignent comme victimes de remplacement. 

Partager cet article
Repost0
15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 09:02

mexique-2008-045.jpg

 

Il est dangereux de se pencher par la fenêtre. Tout est dangereux. Restez chez vous, fermez les fenêtres, les portes, les volets, barricadez-vous. Au loup ! L'homme ne volera jamais. Rien n'est possible, sauf ce que la science découvre, que le gouvernement autorise, et que l'église et la bienséance permettent. Circulez. Les attroupements sont interdits. Réfléchir est déconseillé aux personnes non qualifiées. La prise de parole aura lieu de 12 h à 12 h 01 sur production d'une autorisation de la préfecture. Rejoignez le rang.

 

Ci-dessous une petite vidéo très intrigante : dans un film de Chaplin de 1928, on voit une dame faire un geste extrêmement moderne que je laisse à votre appréciation. Plus les images passent et repassent, au ralenti, en gros plan, et plus le doute s'évanouit.

Mais c'est impossible. Alors ?

 

ICI.

 

Lisez l'article : toutes les explications les plus prosaïques ont été envisagées. L'une d'elles estime qu'il s'agit d'un cornet acoustique. Je n'ai pour ma part jamais vu un sourd parler à son cornet acoustique. Même le professeur Tournesol n'a jamais fait ça. C'est de la foutaise. 

 

Admettre l'impossible, c'est si dur...

 

Le voyage dans le temps, nous dit-on, est impossible. Mais j'ai personnellement effectué plusieurs voyages dans le temps, entre certaines de mes personnalités plus ou moins achevées, entre un moi du futur et un moi du passé. S'il s'est le plus souvent agi de contact intérieur,au niveau émotionnel, j'ai eu un contact visuel spontané, en 1987 ou 88. J'ai rencontré dans certaines circonstances un moi à venir, qui m'a parlé et a changé le cours de mon existence. Impossible, bien sûr. T'avais fumé koi ??? Rien. La même chose est relatée par Goethe, soit dit en passant.

 

Le voyage dans le temps est interdit par la science, le gouvernement, l'église et la bienséance. Mais si nonobstant un petit malin s'obstinait, on lui cloue le bec en assenant : et les relais ? Pas de relai, pas de communication.

 

A ce point, je regarde le crétin de prosateur - prose signifie l'antithèse de la poésie et le cul, pour bien montrer la lourdeur de la chose - et lui fais délicatement observer qu'un voyageur temporel déguisé en une grosse dame de 1928 n'a pas besoin de l'attirail préhistorique dont nous nous embarrassons. Exactement le même genre de crétin qui rigolait il y a deux siècles. Des voitures sans chevaux, ah ah, elles mangeront donc directement le foin ?

 

Pensez, croyez, imaginez exactement ce que vous voulez. Tout est libre. Même détenus comme nous le sommes, fermés dans les camisoles du prêt-à-penser obligatoire, notre liberté demeure intacte.

 

La preuve ici.

Partager cet article
Repost0
21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 11:37

vernet_tempete_detail-1-.jpg

 

Bien que ce blog soit bardé d'avertissements : lecteur en quête de dogme, de confort, de leçons, de satisfaction de tous ordres, passe ton chemin !

 

Bien que j'ai fait à plusieurs reprises les pentagrammes interdisant ma porte à quiconque me prendrait pour une pâtisserie, orientale ou occidentale - la seule différence entre les deux étant que lorsqu'on y ajoute un B, orientale devient orientable, comme mon parasol, ce qui est très pratique, alors qu'occidentable ne sert pas à grand chose (d'ailleurs la cote de l'occidentable est nulle, surtout en Orient).

 

Bien que je susurre, que je brame, que je hurle, affiche, placarde en gros : IAMNOTAGURU,  juste quelqu'un qui se promène ça et là, à la surface de la bulle, invité, Candide, peut-être, témoin, même si je ne jéhovah pas vraiment pourquoi c'est tombé sur moi, mais pas farouche, je fais avec,

 

Bien que, bien que, bien que...

 

J'ai parfois une trace de vieux relent de doute et de suspicion comme quoi certain(e)s pourraient me prendre pour guide et chef de cordée.

 

Alors, tout de suite, encore et encore, je dis, je redis : ce qui me traverse vous traverse aussi. Je ne sais rien. Je ne suis rien de plus que quiconque (rien de moins non plus). Un trou du cul sur pattes, qui suppute. Lilliputien. Microbe. Comme le phare alterne sage/fou/sage/fou/ et cherche à se rallier lui-même à cette lumière, quand souffle la tempête.

 

Si cordée il y a, peut-être me sauverez-vous. 

 

Je ne refuse plus rien, sauf ce que j'ai cherché presque toute ma vie : me sauver.

 

Je ne veux plus me sauver.  Je veux périr en capitaine de mon bateau, à la barre, même si loin de tenir la barre, je m'y accroche pour ne pas être renversé. Tant qu'il restera sur le rafiot une femme, un enfant, un homme perdu qui souffre, je resterai. Car tout ce qui souffre est moi. Comment partir dans ces conditions ?

 

Partager cet article
Repost0
20 décembre 2010 1 20 /12 /décembre /2010 17:06

Sorti du placard, un texte publié sur NoT l'année dernière.

 

  mexique-2008-104.jpg

 

Marchant dans les rues d’une petite ville de province, je vis ce graffiti déjà usé par les intempéries : LA FRANCE AUX FRANÇAIS. Et mon mental automatique fit un saut mémoriel instantané à ses archives récentes : dans sa dernière livraison, Pierre JOVANICI, parmi trois cent mille points d’exclamations, rappelle qu’en 1968, les ouvriers de RENAULT touchaient leur paie en espèces, non pas sonnantes et encore moins trébuchantes, puisqu’il s’agissait de vulgaires biftons, donc, en clair, de fausse monnaie, mais, au moins, ils faisaient l’économie des vampires intermédiaires que sont les banques.

 

Le mot saltimbanque signifie : qui saute sur les bancs. Qui amuse la galerie, pendant (ce n’est pas obligatoire, toutes les anglaises ne sont pas rousses) que le comparse fait les poches.

 

Aujourd’hui, comme hier, et peut-être moins que demain, les ouvriers de BOULOGNE BILLANCOURT sont importés du Maghreb, de l’Afrique plus générale, ou d’Asie, qu’importe ?

 

L’un des terribles livres (ce n’est pas une livraison, ça, c’est vraiment un livre) de l’homme qui écrivait sous le pseudonyme de B.TRAVEN, à savoir : « Le Vaisseau des Morts » racontait le calvaire des apatrides après la grosse et juteuse (pour certains) farce de 1939 – 1945 (les dates sont factices et convenues, comme tout). C’est donc terrible d’être apatride. Oh, moi, je suis un apatride, bien sûr, mais peinard. Un apatride pépère, c'est pas affreux ?

 

Je me fous totalement de savoir que je suis français. Pas la moindre honte, pas la moindre fierté. Je ne suis pas français, évidemment, c'est ce qui est marqué sur la bouteille; mais à l'intérieur, c'est de l'homme. Dans ce monde là, la cigogne m’a posé en France. Donc mon papa et ma maman, dont une longue génération de cigognes ont sans la moindre imagination constamment posé les papas du papa de mes papamamans, donc mon papa (ma maman étant trop fatiguée) obéissant robot a enregistré ma venue auprès de la secrétaire du patelin (champagne!) et crac : je suis français.

 

Je m'en fous, mais j’ai l’estampille, le précieux papier timbré qui prouve et va avec, qui dit que Moi, Madame, j’ai le droit. La France (n’oublions pas la majuscule, je l’avais écrit sans et Word l’a rajoutée, œuf corse), est à moi. Et moi, du haut de mon andouillette moutarde, d’où quarante siècles nous contemplent, j’écris le résumé de ma philosophie sur le mur du voisin : LA FRANCE AUX FRANÇAIS.

 

Hélas, j’aurais mieux fait de regarder celui qui me faisait les poches, moi le badaud, le benêt, la viande, le hachis à canon, l’éternel enculé par la grosse Bertha : pendant que je ratonnais dans ma cuisine, à planquer héroïquement mes bidons de peinture dans mon garage,  le Crédit Agricole et ses petits camarades convoquaient successivement le camarade Pom’pom’Pidou, de chez Rothschild, le joueur d’accordéon frais scintillant de chez Bokassa, le satyre japonisant de la Corrèze, et tous larronisant en foire, de me dépouiller.

 

Si j’exècre le non style de Jovanovic, je dois reconnaître qu’il a proprement mis dans le mille en ce qui concerne cette mafia bancaire : on s’est tous fait baiser. On ne peut même pas parler de viol, on a tous laissé faire. On regardait ailleurs. On aurait même fourni la vaseline.

 

La France aux français ? La Banque ne connaît pas de races ni de frontières. Si, pour percevoir des droits et commissions. Mais il est impossible aujourd’hui, 40 ans après 68, de percevoir un salaire en espèces. Compte obligatoire. NON ! Je n’ai pas dit compte obligataire. OBLIGATOIRE. Pas de compte : SDF. Poubelle. Dégage. Crève.

 

Compte obligatoire, frais, assurances, je te prends d’abord le petit doigt, puis le bras puis…

 

Blacks, blancs, beurs. Tous à la BNP. Banque des nouveaux pauvres. United colors au Crédit Lyonnais. SG, ça ne veut pas dire "Société Générale", mais "Sans Gêne". Mieux: Sans gènes. Vous êtes tous de la bouffe. 7 milliards de zombis qui raquent et triment pour la machine. Bidoche, à moitié pourrie sur pieds.

 

Pour rester optimiste et joyeux : blacks, blancs, beurs : tous vaccinés, tous irradiés, tous chemtrailisés, tous bernés, enculés, contrôlés, filmés, pucés, ravagés, disloqués. De la merde, de différentes couleurs et obédiences. Oh, ce mot d’obédience, ça me rappelle le « mot d’ordre » des syndiqués. Quand allons-nous enfin ouvrir les yeux ? A qui devons nous obéissance ? Plus direct, encore : devons-nous réellement obéissance à qui que ce soit ?

 

Alors, messieurs et mesdames, sans oublier les demoiselles, les racistes, sexistes, adeptes de telle ou telle chapelle, chrétiens, chiites, athées, bouddhistes, sunnites, j’en passe, et sûrement des pires, clubdefootistes, fans de ci ou de ça, tous voisins de palier, le premier, le rez de chaussée,  ras des pâquerettes, je résumerai ma vaste pensée en une formule : je suis, vous êtes, nous sommes tous des dindes de Noël, des pigeons du jour, des lapins de six semaines, du bétail. Nous attendons, en nous détestant patiemment et sagement, comme on nous l’a appris, le jour du réveillon.

 

Ma, votre, notre seule et unique liberté est de le voir, et de devenir enfin des hommes. ENSEMBLE. Vivre ensemble, dans l’amour enfin, la connaissance, le respect, l’éblouissement : TU ES CELA !

 

Ou mourir comme des dindes.

Partager cet article
Repost0
12 décembre 2010 7 12 /12 /décembre /2010 21:12

6301b31d76758af21d81ba81aa7b9e39_detail-1-.jpg

 

Nombreux sont les textes qui parlent sous une forme ou une autre de l'Ouverture du Coeur.

 

Ce terme renvoie au Grand Oeuvre Solaire.

 

Toutefois, la définition positive peut être insuffisante pour décrire ce qu'est réellement ce processus, et ce qu'il implique nécessairement : la fin des stratégies.

 

Si on ne peut avoir le beurre et l'argent du beurre, on ne peut pas non plus vivre à la fois ouvert et retranché.

 

Le coeur écartelé comme un vestibule que chacun foulerait des ses pas plus ou moins boueux, et en même temps comme un investisseur prudent.

 

Les "grandes familles" se répartissaient (et se répartissent encore)  les rôles : Soldat, politique, financier, curé, proxénète et bonne soeur (Pierre Perret a une chanson comme ça), le tout laissant à la fois le beurre et l'argent du beurre. Pourvou qué ça doure, disait Mme Létizia, mère de Bonaparte. Et ça n'a pas douré, pouté.

 

 

 

Quel que soit le pouvoir de Saturne, dieu du temps, rien ne dure éternellement.

 

Le beurre finit par fondre, et l'argent se change en boue; ou les voleurs l'emportent.

 

Aucun placement ne résiste à l'érosion, aucune stratégie n'est sûre.

 

Le Christ, en bon conseiller financier, recommandait de placer son avoir "dans le ciel".

 

Qui sait ? Peut-être y a-t-il des voleurs là-bas aussi ? JC & associates ?

 

Quoi qu'il en soit de l'au delà, ici-bas, une chose est sûre : on ne peut pas à la fois ouvrir son coeur et fermer sa porte ou son porte-monnaie.

 

Et puis, pour être clair et donc cruel, nul, malgré toute sa bonne volonté, ne peut ouvrir son propre coeur.

 

L'ouverture du coeur ne se fait pas sur commande.

 

Mais de désastre en désastre.

 

Et quand tout le répertoire des stratégies a fait faillite, alors, oui, le coeur lacéré peut envisager de regarder s'il reste quelqu'un de vivant.

 

Pas avant.

 

 

Partager cet article
Repost0
4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 18:01

clarkeoxygen-1-.jpg

 

Stop ! Arrêtez ! Mais arrêtez, bon dieu. Éloignez-vous un peu, laissez le respirer !

 

Calme. Tout va bien.

 

Excusez-moi si je vous dérange, mais vous vous gourez complètement. Revenez. Respirez calmement. Attendez, je retire le casque et les lunettes.  Ça va ? Un peu d'oxygène ?

 

On va s'occuper de vous.

 

Bon, on résume : tout est faux. Tout. Tout, tout tout. Quand vous êtes venu au Centre pour votre recyclage, vous avez été choisi avec quelques autres pour un test. 

Ce matin, juste avant votre éveil, on vous a implanté ce programme. On l'a activé il y a à peine deux heures.

 

Oui, deux heures. Mais si, c'est possible. Sûr, même. Cinquante six ans ? C'était un rêve. Oui, un rêve provoqué. Une défonce, un programme. Vous comprenez ?

 

Respirez doucement, on va prendre soin de vous.

 

Oui. Les pyramides aussi. Vous y êtes allés, en Égypte ? En Chine, au Turkménistan, en Lybie, au Guatemala ? Oui, sans doute. Et ça paraissait vrai. L'homme de Cromagnon, les grottes de l'Ariège ? Oui. Ça glissait, oui, et vous êtes claustrophobe. Je sais. C'est un super programme. On a tout suivi. 

 

Et les légendes, les coutumes, les horreurs qui font qu'on se bat depuis toujours, oui, aussi. Tout est dans le programme.

 

Les noirs, les blancs, les jaunes, les rouges. L'Atlantide, les serpents, Mars et la vierge de Nuremberg, Tiffauges, Minerve et Apollo, Louis Armstrong qui a laissé l'empreinte de sa trompette sur la poussière des studios de la Lune, et Bix Beiderbecke qui hurlait son addiction dans les chambres d'hôtel, et des bêtises aussi incroyables que Miles, qui n'avait plus de dents, à cause de l'héroïne, était fils de dentiste, et les histoires de blondes, l'empire romain, les maya, l'Inde de Jaya Verman, Gilgamesh et Gengis Khan, Hitler, Kroutchev, les pyramides de têtes aux portes rasées des villes rasées, Beria et Mengele, la guerre des Boers, Ridder Haggard, le trafic de diamants et les femmes et les hommes, sans compter les enfants, vendus, dépecés, mutilés, oui, ça aussi, Vlad Tepes et les corps empalés, les saintes et les putes, les porcs, les réprouvés, c'est un film.

 

Ça va ? Vous êtes pâle, encore. Buvez un peu.

 

Oui, je sais. On n'aurait pas dû. On ne pouvait pas vous prévenir. Non. Ça aurait changé la donne. Les autres non plus. On n'avait pas le droit ?  

 

Mais il le fallait. Intérêt public. Vous aurez des compensations. D'énormes compensations.

 

Bien sûr, je comprends. Mais comment voulez-vous que la science progresse si on ne fait pas d'expériences ?

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.