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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 20:06

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Quelle drôle de notion que celle du "verbe réfléchi", qui est une variante exclusive des verbes pronominaux, lorsque le sujet "exerce une action sur lui-même", dit Ouiqui.

 

Sans vouloir trop entrer dans le détail : le sujet est il  vraiment "lui-même" ? Les choses sont-elles si simples ?

 

Je n'est-il pas un autre (Rimbaud) ?

 

La dislocation - étymologiquement le fait d'être en deux endroits (encore nommée "bilocation", mais ici marquant l'arrachement, le mouvement) - naît de cette "réflexion". 

  

Des exemples : je me regarde dans le miroir, donc disloqué, je m'interroge, je me lève, je m'assieds.

 

Qui regarde qui ? Qui interroge qui ? Qui fout des coups de pieds dans le cul de qui afin que qui ? retrouve momentanément la position verticale ? Qui accorde à qui ? le droit d'enfin s'asseoir ?

 

Mieux (ou pire) : je m'excuse. Je vous prie de m'excuser. On m'a appris à ne pas péter en public, mais là, je ne pouvais plus me retenir. Terrible livre qui parle sans cesse de ça, sous une autre forme : "Belle du Seigneur".

 

Anecdote du jour : en ville, roulant à 50 km/h, j'aborde un passage piétons ; sur le trottoir, un mec assis. Je vois un mec assis, et me dis : tiens, un mec assis devant un passage piétons. Aucune raison de le laisser passer, puisqu'il est assis. Il s'agissait d'un handicapé, sur un siège un peu exotique. Bien sûr, je l'aurais laissé passer, si j'avais compris. Et instantanément, arrive le flot des justifications : quelqu'un, en moi, explique pourquoi cette tragique erreur a été commise. Une mauvaise appréciation de la situation, rien d'autre, votre Honneur. Nous demandons de bénéficier de votre clémence, et de circonstances atténuantes. Irons à Jérusalem à genoux, 15 pater et 30 ave.

 

Rien de nouveau là-dedans. Juste un constat déjà ancien, mais qui soudain me saute aux yeux (ce matin lorsqu'enfin mon corps a réussi à quitter le cocon des couvertures, que "je" "me" suis levé).

 

Combien sommes-nous ? Combien de niveaux ?

 

Qui fait quoi ? Qui pilote ?

 

Qui suis-je ?

 

 

 

PS : surchargé de travail, je vais prendre un peu de temps, "me" reposer. A bientôt.  

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commentaires

L
<br /> Merci.<br /> <br /> Merci a vous toutes et tous, surtout.<br /> <br /> Belle journée, itou, Léa.<br /> <br /> <br />
Répondre
D
<br /> Merci Narf!<br /> C'est déja un plaisir.<br /> Belle journée a tous.<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Et glou et glou. :)<br /> <br /> <br /> <br />
M
<br /> http://www.deezer.com/fr/music/azam-ali<br /> <br /> Lasse Pour Quoi!<br /> <br /> Un désir de partage.. Bien à vous..<br /> <br /> <br />
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V
<br /> <br /> Merci, je découvre.<br /> <br /> <br /> <br />
N
<br /> Coucou (sobre) Léa! Merci :)))))<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Coucou,<br /> <br /> ;)<br /> <br /> <br /> Il était une fois .....<br /> <br /> Un gentil petit monsieur qui avait l'habitude, a chaque fin de semaine, de faire la tournée de tout les bars des villages aux alentours.<br /> <br /> C'était sa manière de décompresser après de longues journées de travail. Boire un petit coup, grignoter, rencontrer des amis, rire, discuter ...<br /> <br /> Il fait souvent nuit lorsqu'il décide de regagner son domicile. Devant sa porte, il fouille dans ses poches pour en extraire les clefs, et tente de trouver le trou de la serrure.<br /> <br /> En se baissant, la tête lui tourne encore davantage et les nausées se font plus insistantes. Ne pouvant se retenir, v'la ti pas que son estomac regurgite la totalité de la soirée.<br /> <br /> Un adorable toutou passe par la, allèché par l'odeur, curieux, et fourre sa truffe dedans.<br /> <br /> Reprenant un peu ses esprits, le petit monsieur voyant le chien, commence a se poser des questions.<br /> <br /> Alors ...<br /> <br /> Au Bar au Maîtres, j'ai pris deux pressions, et avalé quelques cacahuetes.<br /> <br /> Au Cochon Dingue, quatre petits blancs, accompagnés de chips.<br /> <br /> Au Bas Bar, trois pastis, du saucisson.<br /> <br /> Au Tord Boyaux, vodka et olives.<br /> <br /> Au Beau Bar, toasts divers.<br /> <br /> Les yeux brumeux, titubant, il s'écrie:<br /> <br /> - Nom d'une pipe en bois, mais chez qui j'ai "bouffé" ce chien!<br /> <br /> <br /> :)))<br /> <br /> Bonne soirée, Léa.<br /> <br /> <br />
Répondre
V
<br /> <br /> Hi hi, je ne la connaissais pas :)<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.