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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 12:00

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-  Tu me ronges, dit la falaise à la mer.

-  Mais je t'aime, dit la mer.

-  Moi aussi, je t'aime, quand tu n'es pas là, je me languis de toi. Pourquoi t'en vas-tu sans cesse ?

-  Je m'en vais, mais je reviens toujours, tu le sais bien.

-  Oui, mais c'est dur, quand on se sépare, ça me fait mal.

-  Mais pourquoi as-tu mal, si lorsque je suis là, avec toi, je te ronge ?

-  Parce que ce n'est que lorsque tu t'en vas que je sens cette brûlure, ce déchirement. Parce que tu m'embrasses tant, dans une si profonde paix que mon coeur se brise quand tu t'éloignes.

-  Et moi, quand je me recule, c'est pour mieux te voir, ta hauteur, ta prestance, et je roule tes graviers entre mes lèvres, je te goûte, je t'absorbe, tu me nourris, je me nourris de toi, de ces bribes que je tu me donnes.

-  Que tu me prends. Tu me dévores de ton amour. Ton amour me dévore.

-  C'est vrai, mais tu es si belle, immense et fière. Je te regarde, et je me dis : pourquoi ne vient-elle pas ? Pourquoi dois-je toujours aller à elle, et l'emporter, grain à grain ? Pourquoi ne cèdes-tu pas ? Pourquoi n'allons-nous pas à l'aventure ?

-  Pourquoi ne t'enracines-tu pas à mes côtés ?

 

Ainsi parlaient la mer et la falaise, dans un éternel dialogue entre le ciel distant et le vent indiscret qui me l'a rapporté. 

 

 
 
Je rappelle qu'absent j'ai programmé la publication de ce sujet, et ne pourrai répondre aux commentaires.

 

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commentaires

P
ainsi je suis passer très vite à coté de vos écrits .( il m’échappe quand je m'en approche )<br /> Pardonnez moi,(j'ai souvent cette excuse facile)<br /> Merci (idem que pour "pardonnez moi")<br /> ce chemin devient tranquille avec vous.. échapper à votre poésie est au dessus de mes forces ..<br /> bonne route vieux sage..
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P
pardonnez mon manque d'affection hier svp.<br /> Suis pas encore habituer à vivre pour apprendre à mourir ..C'est enseigner nulle part..<br /> <br /> PS<br /> suis en bonne santé physique et vous remercie de vous lire ..<br /> Bonne route VJ<br /> PS 2<br /> <br /> quand j'ai dis ma vieille à un/une intervenant(e)c'est amicalement ,personne autour de moi pour tempérer le vocabulaire .<br /> <br /> Mon épouse aussi disais que mon éducation étais ce qu'elle désirais amélioré (avec l'horto).<br /> bisous à vous tous
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V
<br /> <br /> Pardonne toi toi même, ma vieille. Je n'ai pas vu d'offense.<br /> <br /> <br /> <br />
P
sans compréhension des paroles la musique conjuguées aux parloir de la voix est un symptôme réservé aux connaisseurs linguistiques .<br /> l’harmonie est sans conteste une réussite réservé..<br /> pourquoi cette impression de risque ?<br /> vous avez choisis un chemin très difficile cher VJ.<br /> JS Bach ,à se perdre vous Gagner.<br /> Pardonnez mon manque .<br /> <br /> déchainez vous ..
Répondre
V
<br /> <br /> Vous voyez que vous parlez de choix : j'ai choisi un chemin difficile ?<br /> <br /> <br /> Pas pour moi. Je me laisse aller dans mon sillon.<br /> <br /> <br /> <br />
P
Sans laideurs ...<br /> existe t'il ?la beauté..<br /> la beauté sans laideur ,l’âme de chacun de nous est tellement conne et sans choix ..<br /> cette abomination de choisir est une PUNITION.<br /> Sans choix ,sauf ce que les hormones,(penchants héréditaires souvent)prédisposent ..<br /> merci pour cette page musicale ..<br /> elle a bon dos cette société<br /> portez vous bien ,moi je pi cole avec acharnement.<br /> la vieille est aux remparts..
Répondre
V
<br /> <br /> Excusez moi, je crois au choix, pas au déterminisme. Mais choisir, c'est souvent un effort.<br /> <br /> <br /> <br />
P
c'est un JEU.<br /> vivre d'illusions sans rigoler ?<br /> mais tous ce qui m’entoure est ' sérieux".<br /> ainsi vivre reflète une disposition génétique de SOUMISSION agréable ,une masturbation éjaculatoire programmée sans contrainte retient mon vas et vient.<br /> l'amour est une forme de soumission perversion adorée.<br /> vla cher guignol ce monde tordus..
Répondre
V
<br /> <br /> Vrai d'un côté<br /> <br /> <br /> Insuffisant<br /> <br /> <br /> Rien n'a qu'une face<br /> <br /> <br /> <br />

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.