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8 décembre 2011 4 08 /12 /décembre /2011 21:15

A l'attention de M. Korrigan, amateur de Purcell, mais bien sûr pas que pour lui, ouvrons grand les fenêtres, ces deux suggestions :

 

 

Bises à tous, je m'échappe encore pour quelques jours, je sais, chuis infernal, mais des textes sont programmés. Pour info, je n'ai pas (encore)souscrit aux téléphones spatiaux qui permettent au monde de ne plus vous lâcher.
Donc, sauf si j'emporte mon PC portable, ce qui n'est pas le cas, je reste dans l'ignorance totale du blog tant que je ne suis pas revenu at home.
Lors de ma dernière absence, j'ai proposé d'utiliser le blog pour parler. Personne n'a saisi cette occasion. Ce n'est peut-être pas très pratique.  Mais ça me plairait que certains d'entre vous puissent amorcer des liens, et parler. pourquoi serais-je le seul interlocuteur ?  Je sais pour avoir saisi des bribes d'échange, qu'il existe des affinités. Je ne suis pas le courrier du coeur, nota bene, mais cet espace de commentaires est un champ entièrement libre.
J'ai seul le pouvoir d'y censurer l'expression, et la censure n'est pas dans ma nature. Enfin, je travaille aussi là-dessus, pour être clair.
J'embrasse toutes celles et ceux qui me lisent, et ainsi participent à la gestation de ce blog, oeuvre simplement humaine, donc forcément divine.
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commentaires

P
VIVRE est une perte d’être.<br /> choisir n'existe PAS..
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K
Ouvrons les fenêtres…<br /> Oui mais lesquelles ?<br /> Celles-ci ?<br /> <br /> Celles de M.Véji, parfois pamphlétaires ?<br /> <br /> « Les fenêtres menacent<br /> Les fenêtres grimacent<br /> Quand parfois j'ai l'audace<br /> D'appeler un chat un chat »<br /> <br /> Celles de Claudy pleine joie qui enterre ?<br /> <br /> « Les fenêtres sanglotent<br /> Quand à l'aube falote<br /> Un enterrement cahote<br /> Jusqu'au vieux cimetière »<br /> <br /> Aux peutimporte susurrant que l’amour s’offre, donc à toutes celles, dont les Narfettes, qui enrichissent les allées de ce débonnaire jardin sans en attendre le moindre corollaire ?<br /> Sans omettre, mesdames, d’esquisser un discret sourire à l’endroit de ceux qui n’y glisseront jamais le moindre orteil, et d’entre eux les loin du ciel, les terre à terre.<br /> <br /> « Les fenêtres rigolent<br /> Quand elles voient la frivole<br /> Qui offre sa corolle<br /> A un clerc de notaire »<br /> <br /> A moi humblement avec les 40cm de neige tombés hier et qu’il faut peller au petit matin, juste pour lui rappeler qu’au superflu il convient de vivre simplement le beau et le nécessaire ?<br /> <br /> « Les fenêtres se taisent<br /> Quand l'hiver les apaise<br /> Et que la neige épaisse<br /> Vient leur fermer les yeux »<br /> <br /> A nous frères et amis qui par lâcheté ou facile lassitude fermons trop souvent les yeux, préférant nous taire ?<br /> <br /> « Mais les fenêtres gentilles<br /> Se recouvrent de grilles<br /> Si par malheur on crie<br /> Vive la Liberté »<br /> <br /> <br /> (Avec l’aimable participation posthume et ne doutons pas heureuse et apaisée de l’âme de Monsieur Brel).
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<br /> <br /> Les fenêtres, à la différence des murs, sont conçues pour être ouvertes. Il est utile qu'elles puissent être fermées, car elles filtrent ce qui est en excès : pluie, chaleur, bruit, odeurs. Bill<br /> Gates a appelé son entreprise Windows. Il importe de savoir fermer ces fenêtres aussi, car il existe mille manières de subir le net. Mais nul doute qu'elles aient permis à beaucoup de voir plus<br /> loin. Merci, bonne neige.<br /> <br /> <br /> <br />
P
en quoi toute possibilité de connections de la matière (viande) dans un sarcophage cranéen,exprime une POÉSIE ?<br /> peut importe ..
Répondre
P
pardonne svp<br /> reste AVEC NOUS ,c'est difficile mais te côtoyer nous aides ,tu te rends pas compte comme je te déteste ...
Répondre
P
en quoi divine rigolade ?<br /> je vous cite avec un c .<br /> J'embrasse toutes celles et ceux qui me lisent, et ainsi participent à la gestation de ce blog, oeuvre simplement humaine, donc forcément divine.<br /> <br /> reste près de nous SIMPLEMENT.<br /> sans espoir de retour et solitaire tu n'as pas de chance ...
Répondre

Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.