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29 janvier 2014 3 29 /01 /janvier /2014 11:11
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commentaires

D
<br /> Mais Elle est Epatante ! :)<br />
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L
<br /> :)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Merci. Grosses bises.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-poids-de-l-ame-73103<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
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E
<br /> Ben yog' tu m'épates !!! :)<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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Y
<br /> Magnifique! (Moi aussi je pèse 48 kg )<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Je pèse quarante-huit kilos<br /> Peut-être un peu plus, un peu moins<br /> Ça dépend si j'ai du chagrin ou pas<br /> <br /> Je pèse le poids de mes mots<br /> Mes mots qui valent ce qu'ils valent<br /> Mais, en tout cas, ce sont les miens<br /> Et ces mots, quand je te les lance<br /> Et que tu ne les attrapes pas<br /> Je pèse le poids de l'absence<br /> Avec ma rage au bout des doigts,<br /> Je pèse le poids de la peur<br /> Qui me tient éveillée la nuit<br /> Les membres raidis sous le drap<br /> Comme une dalle de béton<br /> Les yeux tournés vers l'intérieur<br /> A me demander qui je suis !<br /> <br /> Je pèse le poids de mes actes<br /> Qui sont pas toujours à ma taille<br /> Qui se barrent sans prévenir<br /> Sans demander la permission<br /> Pour aller faire un peu plus loin<br /> Quelques enfants adultérins<br /> Que j'ai du mal à reconnaître,<br /> Je pèse le poids d'un chien mort<br /> Comme meurent les animaux<br /> Avec ce regard qui s'étonne<br /> Qui dit "Pourquoi tu m'abandonnes ?"<br /> Ce regard insoutenable<br /> Qui vous fait cracher vers le ciel<br /> Un dernier refus misérable<br /> Et qui fait qu'à jamais je pèse<br /> La toute impuissance des hommes<br /> <br /> Je pèse le poids de l'amour<br /> Que je ne parviens pas à vivre<br /> Ou de façon si maladroite<br /> Que ma mère, sûrement, ne sait pas<br /> La tendresse que je lui porte,<br /> Je pèse le poids de l'amour<br /> Qu'on rencontre si peu souvent<br /> Qui, pourtant, doit nous délivrer !<br /> Mais voilà, on n'a pas le temps<br /> Ou alors, on est fatigué<br /> Je pèse le poids de l'amour<br /> Qu'est si difficile à donner<br /> Et tout autant à recevoir<br /> Alors, on reste là, tout seul<br /> A peser le poids de l'orgueil<br /> <br /> Je pèse quarante-huit kilos<br /> Peut-être un peu plus, un peu moins<br /> Ça dépend si j'ai du chagrin ou pas<br /> <br /> Je pèse quarante-huit kilos<br /> Toi, ça te fait ni chaud ni froid<br /> Tu te dis "La fille, elle flippe<br /> Dommage, mais c'est pas mon trip !"<br /> D'accord, mais quand on se retrouve là, tout seul<br /> Avec deux, trois spots dans la gueule<br /> Faut bien raconter quelque chose<br /> Pour essayer de se trouver<br /> Pour pas rester des étrangers<br /> "Toi, tu payes et moi je te baise"<br /> Non ? alors raconte-moi<br /> Combien tu pèses !<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Très beau aussi<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.