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31 décembre 2012 1 31 /12 /décembre /2012 12:31

« Les acceptions des mots changent avec le temps ; idiot ne voulait dire d’abord qu'un solitaire ; avec le temps il devint le synonyme de sot », dit Voltaire quelque part.

 

PKD, Philip Dick considérait que l’homme jouit d’un idios kosmos, un univers particulier, qui confronte le koinos kosmos, ou réalité commune.

 

Cette réalité commune cherche constamment à s’élargir et à absorber les univers particuliers.

 

On pourrait rapprocher le koinos kosmos du « Prince de ce monde » qui n’a de cesse de nous dépouiller de notre richesse personnelle, pour établir sur nous son règne.

 

On pourrait aussi faire un pont entre la célèbre phrase de Baudelaire : « la plus grande malice du diable est de faire croire qu’il n’existe pas » et le souci constant des conspirateurs qui s’acharnent à nous posséder de nier tout complot.

 

Ces gens-là, quels qu’ils soient, oeuvrent pour nous enfermer et maintenir dans ce fameux « réel », ce faux-semblant, cette « matrice ». Qu’importe qu’ils soient juifs, khazars, rothschild, capitalistes ou communistes, tenants de telle ou telle secte ou religion, mode de pensée ou club de foot.

 

Les membres de votre famille sont peut-être les plus puissants ennemis que vous ayez, les plus déterminés à vous retirer de votre idiotie pour vous soumettre au sens commun.

 

L’idiot est celui qui n’a pas le sens commun.

 

Pour cette année qui débute, je vous souhaite, si vous voulez demeurer vivant, de retrouver, de cultiver, de choyer cette idiotie qui est votre seule véritable richesse, que le monde cherche à vous arracher pour faire de vous une autre brique dans le mur.

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commentaires

R
<br /> pour l'absolu de la chose aussi.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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L
<br /> Bonne Année dans l' absolu ...  cher  Mr . Roro  ,<br /> <br /> <br /> de la part de la chose .<br />
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R
<br /> pardonnez ma distraction svp,BONNE ANNEE et merci de me faire bénéficier de votre acceuil<br />
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R
<br /> Faut pas m'énnerver svp,merci..<br /> <br /> <br /> Il n'y a pas de nouvelles Années,c'est juste que sa continue<br />
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K
<br /> Dire des idioties, de nos jours où tout le monde réfléchit profondément, c’est le seul moyen de prouver qu’on a<br /> une pensée libre et indépendante disait Boris Vian. <br /> <br /> <br /> Je me livre donc à cet exercice.<br /> <br /> <br /> En ce début d’année, en route vers la pauvreté en 2013 et années à suivre lisais-je.<br /> <br /> <br /> Je me plongeais donc dans « L’art d’être pauvre » de Boni de Castellane et tombais sur cette parenthèse, subreptice<br /> constat :<br /> <br /> <br /> ‘Les femmes…Ah ! les femmes !<br /> <br /> <br /> Elles sont comme l’argent. On aimerait pouvoir les jeter par la fenêtre’<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Certes mais ici en Haute Savoie on jette aussi l’argent par les fenêtres…le plus souvent de l’extérieur vers l’intérieur.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Qu’en déduire à propos de la femme et de la pauvreté ?<br /> <br /> <br /> Qu’on ne doit plus jeter à tort et à travers ? Qu’il faut recycler ?<br /> <br /> <br /> Que la femme est or, argent ou banale monnaie fiduciaire ?<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Sombre et inquiet je trouvais  réponse et réconfort auprès du même Boris qui ajoutait que la femme est ce qu’on a trouvé de<br /> mieux pour remplacer l’homme quand on a la déveine de ne pas être pédéraste. Ouf…<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Après cette idiotie de Nouvel An je vais me taper un coup de muscadet après un coup d’Evian.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br />  <br />
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Présentation

  • : Le jardin de Vieux Jade
  • : Arrivages du jour, légumes secs, mauvaises herbes, quelques trucs qui arrachent la gueule. Taupes, censeurs et culs bénits s'abstenir. Si vous cherchez des certitudes, c'est pas l'endroit.
  • Contact

Décidément rétif à l'ordre bestial, j'ai fixé ma résidence ailleurs, d'où j'observe le déroulement des temps infernaux, fumier des plus belles fleurs.  J'ai un jardin secret, où les plantes poussent toutes seules. Servez-vous, si le coeur vous en dit, sans tenir compte de la chronologie, car comme le mot le dit clairement, l'heure est un leurre.

 

Une précision concernant les commentaires : n'ayant pas toujours le temps ni l'énergie de répondre aux commentaires, ceux-ci restent ouverts, sans aucune garantie que j'y réponde. Je me réserve cependant le droit de sabrer les inconvenances, dont je reste seul juge.

 

Ici, je n'est pas un autre.

Recherche

Lave

Après l’explosion

Nul ne l’a sue

Le jour d’après

Coule la lave

Brûlent les cendres

Lave la lave

Mange la louve

Larmes sans sel

De régime

Cuit et recuit 

Frottent les cendres

Récurent

 

Pas encore nu,

Pas tout à fait ?

Restent des choses

Bien accrochées

Des salissures

De vieux fantômes

D’anciennes guerres

 

Qui peut le faire, si ce n'est toi ? 

 

Nettoie

 

Les notes glissent

Comme des larmes

Gouttes de feu

Sur la paroi

 

Qui m’a volé le cœur ?

Qui m’a trempé vivant,

Comme une lame ?

Qui m’a fouetté les yeux,

M’a déchiré le ventre

Me baisant les paupières

Et m’enduisant de baume,

Me prenant par la main,

Pour me conduire

Dehors ?

Les dits de Lao Yu

LE BUT DE LA QUÊTE EST DE N'AVOIR

NI BUT, NI QUÊTE

 

***

 

QUE SAIT-IL DE LA PESANTEUR,

CELUI QUI N'EST JAMAIS TOMBÉ ?

 

***

 

C'EST SOUVENT LORSQU'ELLE S'ENFUIT QU'ON PERÇOIT L'ESSENCE DE LA BEAUTÉ

 

***

 

LA MER A DES MILLIARDS DE VAGUES QUI BATTENT TOUS LES RIVAGES. OU EST LE CENTRE DE LA MER ?

 

***

 

CE QUI EST MORT N'A AUCUN POUVOIR SUR CE QUI EST VIVANT

SEULS LES MORTS CRAIGNENT LES MORTS

 

***

 

QUAND LE NID BRÛLE, LES OISEAUX S’ENVOLENT

 

***

 

C’EST DANS LA CHUTE QUE LES AILES POUSSENT

 

***

 

CE QUI PEUT ÊTRE PERDU EST SANS VALEUR

 

***

 

LA MAISON EST PLUS GRANDE QUE LA PORTE

 

***

 

L’ERREUR EST LA VOIE

 

***

 

LA ROUTE EST DURE A CELUI QUI BOÎTE

 

***

 

LA LUMIERE DE L’ETOILE EST DANS L’ŒIL QUI LA REGARDE

 

***

 

LES PETITS NOURRISSENT LES GRANDS

 

***

 

LES RICHES ONT UNE BOUCHE
MAIS PAS DE MAINS POUR LA REMPLIR

C’EST POURQUOI IL LEUR FAUT
DE NOMBREUX SERVITEURS ;


CEUX QUI ONT DE NOMBREUX SERVITEURS
NE SAURAIENT VIVRE SEULS,

CE SONT DONC DES PAUVRES ;


CELUI QUI PEUT VIVRE SANS SERVITEURS 
EST DONC LE VERITABLE RICHE.

 

***

 

VIVRE C’EST REVENIR SUR SES PAS

 

***

 

LA NUIT LAVE LE LINGE DU SOLEIL

 

***

 

LES RUISSEAUX EMPORTENT LES MONTAGNES

 

***

 

UNE EPINE DANS LE PIED DU GENERAL : L’ARMEE S’ARRÊTE


***
 


UN PORC EN HABITS DE SOIE RESTE UN PORC,
COMME UN DIAMANT DANS LE FUMIER

RESTE UN DIAMANT.

MAIS LA PLACE D’ UN DIAMANT

EST DANS UN ECRIN DE SOIE,

ET CELLE D’UN PORC DANS LE FUMIER.

 

***

 

COMME SEULE L’EAU ETANCHE LA SOIF,
SEULE LA JUSTICE COMBLE LA FAIM DE JUSTICE

 

***

 

DU COLIBRI A L’AIGLE, IL EXISTE DE NOMBREUX OISEAUX

 

***

 

LE DEDANS REGLE LE DEHORS

 

***

 

L’EPONGE BOIT LE VIN RENVERSÉ
ET LA ROSÉE DU MATIN

 

 

***  

 

LORSQU'IL DECOUVRE LE MIEL,

L'OURS OUBLIE LA PIQÛRE DES ABEILLES

 

 

 

 

 

 

 

 

Lisez-Moi Lisez Moi Lisez Moi

Des mots des mots des mots des

Quand à un livre je me livre , ce que je lis me délie.

 

 

Je me demande pourquoi on n'a pas encore une loi qui oblige à faire bouillir les bébés à la naissance, afin qu'ils soient parfaitement stérilisés.

 

Circuler, pour mieux s'ôter.

Toute notre vie, on attend une grande cause pour se lever, et on passe sa vie accroupi, à croupir.

Le lucane aime prendre l'R le soir à sa lucarne.

Ce qu’il y a de bien dans l’état de siège, c’est qu’on prend le temps de s’asseoir.

 

 

Les oiseaux sont les poissons du ciel,

nous en sommes les crabes


Heureux les déjantés, ils quitteront plus facilement la route commune!

 
L’argent n’a pas d’odeur, mais il y contribue.


Un vrai sosie, c’est invraisemblable.

   

Quand je grossis, je m’aigris ; et quand je m’aigris, je grossis.

   

Le temps, c’est de l’urgent.

   

Joindre l’utile au désagréable : se faire renverser par une ambulance.  

 

Le journal du paradis, c’est le Daily Cieux.

   

Yfaut et Yaka sont dans un bateau ; Yfaut tombe à l’eau, Yaka l’repêcher.

 

Chaque matin, s’ils ne sont pas morts, les vieux vont aux nouvelles.

 

Le poète a latitude d’explorer toutes les longitudes.

   

Etre réduit à la portion congrue, c’est fort peu. Moins, c’est incongru.

 

Peut-on dire de quelqu’un
dont la vie dépend des autres pour tout qu’il
est riche ?
La bouche est elle riche ?

Peut-on dire de quelqu’un
qui n’a rien à attendre des autres qu’il est pauvre ?
Les mains sont elles pauvres ?

 

Curieux comme mystique s’oppose à mastoc.

 

On a mis bien des ouvrages majeurs à l’index.

 

Quand le brouillard tombe, on voudrait qu’il se casse.

 

Au matin, la nuit tombe de sommeil.