J'ai transcrit un jour sur ce blog un fabliau exemplaire.
Il est d'usage de considérer les anciens comme des crétins, c'est par exemple le message subliminal de cette nullité cinématographique qu'est la série "les Visiteurs".
Pour en arriver à ce degré zéro de la pensée, il a fallu que toutes les bibliothèques brûlent. C'est toujours la même main cachée qui efface toutes les traces de la grandeur et de la splendeur qui a précédé cette ère sombre qui n'a que ce seul subterfuge pour se faire passer pour lumineuse.
Toute la sagesse du monde est pourtant écrite en ce conte, bien au delà de la gaudriole et de la morale simpliste qu'il affiche...
Un écrivain moderne, Rudy Rucker, a repris le thème des souhaits dans un bouquin facile à lire, abracadabrant et échevelé.
Hé bien, alors qu'on ne parlait pas du tout de cela, un soir que je réchauffais ma viande au coin du feu, Mme est arrivée et m'a dit : vois-tu, mon koan, si je devais en définir un, je crois que ce serait : Quel voeu pourrais-je faire, qui engloberait toutes ses propres conséquences et les conséquences de ses conséquences, sans nuire à quiconque ? Ou, en bref: Quel est le voeu parfait ?
Je vous laisse avec ça.